Zali L. Falcam a écrit :De ce que je comprends : les gens qui pour une raison ou une autre ont plus d'argent que lui.
Kabizbak, j'ai l'impression, et ça sera ma dernière intervention dans ce topic, que ton problème est de transformer absolument chacune de tes interventions en volonté de démontrer que si on te laissait aux manettes, ta solution pour absolument tout les problème serait d'humilier ceux que tu juges être d'une classe sociale supérieure à la tienne et d'interdire toute forme de contestation à ceux qui ont des avis plus modérés que les tiens.
Tu as une notion du débat (et de la vie politique) assez autocentrée et niant l'alterité. Je me demande au fond pourquoi tu es ici, sur le forum d'un parti, s'il prône la liberté individuelle et la liberté d'expression (inb4 mon message est la pour te dire de te taire, tu peux bien déblatérer 50 pavés par jours, je m'en moque), présente une diversité de parcours, de "classes sociales" et d'opinions qui peuvent aller (et je vais schématiser un max) des anars de gauche aux libéraux humanistes de droite. Si c'est du troll, bravo, ça marche, je suis en train de te répondre. Si c'est la volonté de nous convaincre que tu détiens la vérité, pour le moment ça me donne juste envie de te dire d'aller ranger ta chambre. Si c'est pour une autre raison que tu souhaites à ce point faire dériver TOUT débat vers un clash entre toi et le reste du monde qui ne serait pas assez révolutionnaire à tes yeux, ben éclaire ma lanterne.
Bon, ça sera tout en ce qui me concerne, on est complètement HS, ça nuit à la qualité du débat qui volait déjà à raz le bitume.
L'intérêt de ce que nous faisons ici repose sur une seule chose : que nous sachions rester loyaux et honnêtes les uns envers les autres. Maelgar ne se borne manifestement pas à cette limite. Sa réponse à la proposition que je faisais, répond en réalité à deux propositions : celle que j'ai effectivement proposée, et celle qu'il veut faire croire que j'aurais proposée. Le caractère double de sa réponse montre que d'une part il a parfaitement compris la proposition que j'ai faite, et que d'autre part il la juge suffisamment pertinente pour faire son chemin au sein d'esprits sensés. Et cela, pour des motifs qui le regardent, il ne souhaite pas le permettre.
J'ai lu ses interventions. Elles sont plus présentables que les miennes, bien moins pénibles, moins provocantes, et bien plus en conformité avec les règles de l'étiquette. La méthode qu'il souhaite imposer repose sur un postulat assez communément admis : il est possible par le langage de donner une représentation objective de la réalité. Or l'humanité s'essaye à cet exercice sans succès depuis bien longtemps. Mais imaginons que ce soit seulement possible, est-ce que ça le resterait si nous nous autorisions à utiliser de manière déloyale et malhonnête le langage ?
J'ai écris un paragraphe pour donner corps à mon point de vue sur la société dans laquelle je vis. Combien de paragraphes aurais-je dû écrire pour donner une représentation complètement objective de la vie de chaque citoyen français ? Et même alors, ces paragraphes auraient-ils pu être épurés de toute subjectivité ? Aurait-ce seulement été souhaitable ?
En tout cas, ça aurait demandé tellement de temps, que plusieurs vies entières ne suffiraient pas à le faire.
A ce point de vue sur la société dans laquelle je vis, j'ai associé une proposition. Et il n'y a rien de surprenant à ce que cette proposition découle du regard subjectif que je porte sur le réel. Ce n'est pas mal, ce n'est pas sale, c'est non seulement très compréhensible mais c'est la seule façon de faire intelligemment de la politique.
Dès lors que déloyauté et malhonnêteté n'en sont pas prohibées, la bataille d'arguments que nous qualifions de "démocratique" équivaut donc à s'en remettre à la loi du plus fort. Simplement, c'est le plus fort en phrases, en coups tordus, en endurance, en nombre de suivants, et non le plus fort en muscles. Mais ça ne change rien, et ça n'a strictement rien de "démocratique" : la meute est menée par un Alpha, qui fera d'elle ce que bon lui semble.
Tu me fais le reproche de me livrer à ce jeu puéril et vain. Tu pourrais tout aussi bien te reprocher exactement la même chose.