Je ne prétends pas qu'un député doive mendier pour se nourrir ou qu'il soit payé au salaire minimum.
Par contre pour toutes tes questions je réponds : par amour des siens, pour le bien commun, au nom de l'intérêt public.
Dépenser son pognon dans une campagne, ainsi que son temps et son énergie... je viens de le faire et ce sans la moindre illusion sur la possibilité d'un retour sur investissements. Et je suis tout à fait prêt à recommencer demain. Si un élu est incapable d'avoir la même abnégation alors qu'il est payé pour il n'a tout simplement pas sa place en tant que représentant du peuple.
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Rémunération des Elus
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- Matelot
- Messages : 155
- Inscription : dim. 27 mai 2012, 11:54
Re: Rémunération des Elus
Une personne est élue pour servir la France. Dans certains cas, ils sont meme dans l'obligation d'abandonner leur métier. Pour moi, un élu (député, maire,...) doit avoir une indemnité imposable dans la limite du raisonnable.
- Kyle Butler
- Membre AFPP
- Messages : 180
- Inscription : lun. 21 mai 2012, 15:07
Re: Rémunération des Elus
Clemencee a écrit :Certains partis (le parti communiste français notamment) demandent à leurs élus de reverser une partie de ce qu'ils touchent au parti.
Inutile d'aller chercher si loin, il est inscrit dans le règlement intérieur, article 18.1 du PP français que "Tout candidat du Parti Pirate à un mandat externe s’engage, s’il est élu, à : [...] faire don à l’association de 20% de son indemnité d’élu, à concurrence des limites légales."
Président de l'Association de Financement du Parti Pirate
Re: Rémunération des Elus
Depuis que je travaille je me demande comment les salaires sont "déterminables" ?
1 - En période idéaliste et révolutionnaire, on dit que le salaire doit être déterminé par le "besoin" (famille, enfants, résidence...).
Mais cela ne dure pas. Car une fois les besoins assouvis, et la nation stabilisée, chacun a envie d'être reconnu pour ses capacités, pas pour son état familial. (sauf à faire de nombreux enfants juste pour toucher les allocations familiales, les APL... ça existe comme profil de carrière.)
Plus généralement, pourquoi produire plus, pour gagner autant, si le voisin gagne la même chose que vous en laissant filer tranquillement ?
Le système économique serait alors perdant, car il découragerait l'effort, l'implication, la crétivité personnelle. Et ça, le système économique il n'aime pas du tout.
On peut en discuter philosophiquement assez longuement, mais aujourd'hui l'homme est ainsi fait !
2 - Dans une économie de marché, la notre actuellement, je ne trouve aucun critère objectif de détermination du salaire, si ce n'est la rareté de la compétence.
En période de chômage de masse, la "ressource" est abondante, et les salaires baissent. C'est un constat, et c'est aujourd'hui.
Lorsqu'une reprise économique apparaît, s'il y a pénurie de main d'œuvre, les salaires montent. On l'attend avec impatience.
D'où l'intérêt de changer d'emploi quand la reprise est vigoureuse, et de le conserver quand cela va mal.
3 - Dans une économie dirigée, ex bloc de l'Est, les salaires sont décrétés par le gouvernement.
Mais cela ne rationnalise pas pour autant les valeurs choisies. C'est comme ça et pas autrement !
4 - Dans un système utopique tout les problèmes sont résolus, par définition.
Mais la détermination n'en est pas plus objective pour autant.
Je ne vois pas d'autres méthodes pratiquées actuellement, ou récemment.
Donc la détermination objective d'un salaire est impossible, sauf à laisser jouer l'offre et la demande dans une économie de marché.
On peut s'en plaindre ou s'en féliciter, cela ne changera rien à la situation. Il ne semble pas exister d'autres règles.
A priori, pour un élu il n'y a pas d'offre et de demande, puisqu'il est élu ! Donc à la limite il pourrait se servir dans la caisse… Ça n'existe pas ?
Sauf que, si les salaires sont trop bas, les élus les plus compétents iront dans le privé, et laisseront leur place à ceux qui ne peuvent faire carrière ailleurs, mieux payés, faute de compétences suffisantes. Et là, c'est le citoyen qui y perd au final … Pas facile à pratiquer comme situation politique.
On paie pour avoir les plus doués (tous bords confondus) ou on se contente de ce qu'il y a de bon marché.
Donc le salaire d'un élu ne peut être déterminé de manière objective. C'est juste réglementaire, et son niveau ne peut ni être justifié, ni critiqué, puisqu'il n'y a pas de logique à sa détermination. A la limite il ne s'agit que d'attirer les meilleurs.
Tout cela est bien contrariant, mais proche de la réalité quotidienne.
1 - En période idéaliste et révolutionnaire, on dit que le salaire doit être déterminé par le "besoin" (famille, enfants, résidence...).
Mais cela ne dure pas. Car une fois les besoins assouvis, et la nation stabilisée, chacun a envie d'être reconnu pour ses capacités, pas pour son état familial. (sauf à faire de nombreux enfants juste pour toucher les allocations familiales, les APL... ça existe comme profil de carrière.)
Plus généralement, pourquoi produire plus, pour gagner autant, si le voisin gagne la même chose que vous en laissant filer tranquillement ?
Le système économique serait alors perdant, car il découragerait l'effort, l'implication, la crétivité personnelle. Et ça, le système économique il n'aime pas du tout.
On peut en discuter philosophiquement assez longuement, mais aujourd'hui l'homme est ainsi fait !
2 - Dans une économie de marché, la notre actuellement, je ne trouve aucun critère objectif de détermination du salaire, si ce n'est la rareté de la compétence.
En période de chômage de masse, la "ressource" est abondante, et les salaires baissent. C'est un constat, et c'est aujourd'hui.
Lorsqu'une reprise économique apparaît, s'il y a pénurie de main d'œuvre, les salaires montent. On l'attend avec impatience.
D'où l'intérêt de changer d'emploi quand la reprise est vigoureuse, et de le conserver quand cela va mal.
3 - Dans une économie dirigée, ex bloc de l'Est, les salaires sont décrétés par le gouvernement.
Mais cela ne rationnalise pas pour autant les valeurs choisies. C'est comme ça et pas autrement !
4 - Dans un système utopique tout les problèmes sont résolus, par définition.
Mais la détermination n'en est pas plus objective pour autant.
Je ne vois pas d'autres méthodes pratiquées actuellement, ou récemment.
Donc la détermination objective d'un salaire est impossible, sauf à laisser jouer l'offre et la demande dans une économie de marché.
On peut s'en plaindre ou s'en féliciter, cela ne changera rien à la situation. Il ne semble pas exister d'autres règles.
A priori, pour un élu il n'y a pas d'offre et de demande, puisqu'il est élu ! Donc à la limite il pourrait se servir dans la caisse… Ça n'existe pas ?
Sauf que, si les salaires sont trop bas, les élus les plus compétents iront dans le privé, et laisseront leur place à ceux qui ne peuvent faire carrière ailleurs, mieux payés, faute de compétences suffisantes. Et là, c'est le citoyen qui y perd au final … Pas facile à pratiquer comme situation politique.
On paie pour avoir les plus doués (tous bords confondus) ou on se contente de ce qu'il y a de bon marché.
Donc le salaire d'un élu ne peut être déterminé de manière objective. C'est juste réglementaire, et son niveau ne peut ni être justifié, ni critiqué, puisqu'il n'y a pas de logique à sa détermination. A la limite il ne s'agit que d'attirer les meilleurs.
Tout cela est bien contrariant, mais proche de la réalité quotidienne.
Contrarien :
Se dit d'un indicateur dont les enseignements, lorsqu'ils sont trop tranchés, doivent être utilisés à l'inverse de leur signification. La méthode contrarienne part du principe qu'une opinion est toujours le reflet d'une action passée et non une intention sur le futur. Par constatation, un consensus trop fortement établi est très souvent pris à contre pied (par le futur). La méthode est simple, mais d'une grande efficacité pour envisager l'évolution probable d'un système.
Se dit d'un indicateur dont les enseignements, lorsqu'ils sont trop tranchés, doivent être utilisés à l'inverse de leur signification. La méthode contrarienne part du principe qu'une opinion est toujours le reflet d'une action passée et non une intention sur le futur. Par constatation, un consensus trop fortement établi est très souvent pris à contre pied (par le futur). La méthode est simple, mais d'une grande efficacité pour envisager l'évolution probable d'un système.
Re: Rémunération des Elus
Les " meilleurs " quoi ?
Meilleurs pour être élus oui, mais pour diriger un pays ? Certainement pas. Donc si je suis ta logique, le salaire d'un élu est directement lié à sa capacité d'influencer les médias pour qu'il le soit ?
Et vu qu'ils votent eux-même leurs salaires, je pense qu'on peut considérer qu'ils tapent légalement dans la caisse.
Le privé offrira toujours des salaires plus élevés que le public, si le type vient là pour le fric, qu'il soit payé 5 ou 50 000 euros n'y changerait rien : il n'a rien à faire là, tout court.
Meilleurs pour être élus oui, mais pour diriger un pays ? Certainement pas. Donc si je suis ta logique, le salaire d'un élu est directement lié à sa capacité d'influencer les médias pour qu'il le soit ?

Et vu qu'ils votent eux-même leurs salaires, je pense qu'on peut considérer qu'ils tapent légalement dans la caisse.
Le privé offrira toujours des salaires plus élevés que le public, si le type vient là pour le fric, qu'il soit payé 5 ou 50 000 euros n'y changerait rien : il n'a rien à faire là, tout court.
- patricelepissier
- Moussaillon
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Re: Rémunération des Elus
WhatTheDuck a écrit :Je reste persuadé qu'une rémunération au mérite n'est pas si utopique que ça. Avec, par exemple une augmentation ou une baisse du salaire pour les député chaque année, en fonction d'une liste de critères précis. Reste à définir ces critères.
Le mérite est impossible à évaluer s'il n'y a pas eû de définition claire, nette, précise de la mission à accomplir avec des objectifs quantifiés et contrôlables.
Un élu, dans notre système actuel, n'est jamais désigné pour une "mission" quelconque. Le rôle de l'élu n'est d'ailleurs pas de remplir une mission, mais de représenter le peuple (et non son parti comme il le fait actuellement !). Une rémunération au mérite est donc irréaliste.
Le système de rémunération, avec notre système électoral actuel, qui consiste à verser une rémunération unique pour un mandat donné, est une aberration. Cela entraîne une sur-rémunération pour les personnes à faibles revenus, et une perte pour les hauts revenus. Voilà pourquoi je propose le maintien de la rémunération (avec actualisation bien entendu).
Le mandat à temps plein oblige le commerçant, le travailleur indépendant, la profession libérale et même le salarié du privé à se couper de son milieu professionnel pendant toute la durée du mandat (de 5 ou 6 ans). Seules les personnes sous statut de fonctionnaire peuvent à peu près assurées de retrouver leur poste de travail, pour les autres c'est la loterie. Voilà pourquoi je propose qu'il n'y ait plus rupture du contrat, mais simple suspension (système de congé pour mandat) et que le mandat ne soit qu'à temps partiel.
Ces 2 mesures nous permettraient de sortir de la "professionalisation" des élus et de retrouver un peu plus de démocratie.
Ensuite, et pour aller plus loin, il faudrait redéfinir le rôle des élus (avec pourquoi pas, des élus sur des projets), leurs modes de désignations, leur nombre, etc, etc ... là il s'agit tout simplement de réformer la Constitution ...
Patrice
Je voudrais rassurer les peuples qui meurent de faim dans le monde : ici, on mange pour vous. [Coluche]
- WhatTheDuck
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Re: Rémunération des Elus
patricelepissier a écrit :WhatTheDuck a écrit :Je reste persuadé qu'une rémunération au mérite n'est pas si utopique que ça. Avec, par exemple une augmentation ou une baisse du salaire pour les député chaque année, en fonction d'une liste de critères précis. Reste à définir ces critères.
Le mérite est impossible à évaluer s'il n'y a pas eû de définition claire, nette, précise de la mission à accomplir avec des objectifs quantifiés et contrôlables.
Alors donnons une définition claire de la notion de mérite. Ajoutons des règles à respecter.
Un élu, dans notre système actuel, n'est jamais désigné pour une "mission" quelconque. Le rôle de l'élu n'est d'ailleurs pas de remplir une mission, mais de représenter le peuple (et non son parti comme il le fait actuellement !). Une rémunération au mérite est donc irréaliste.
Le rôle correspond à la mission non ? Et puis, les députés ne passent pas leur journée dans l'hémycicle si ? C'est surtout en commission qu'il accomplisse une missions, joue un rôle. Non ?
Pourquoi ne pas chercher des points à respecter à cet endroit. (Quand on voit le nombre de député qui jouent sur le portable pendant une réunion...). Par exemple, un député qui ferait preuve de transparence. En présentant, d'une manière ou d'une autre, les traveaux qu'il réalise en commission pourrait bénéficier d'une hausse de salaire.
Le système de rémunération, avec notre système électoral actuel, qui consiste à verser une rémunération unique pour un mandat donné, est une aberration. Cela entraîne une sur-rémunération pour les personnes à faibles revenus, et une perte pour les hauts revenus. Voilà pourquoi je propose le maintien de la rémunération (avec actualisation bien entendu).
Là, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut, de toute, façon baissé le salaire des députés. Après, je pense que le système de rémunération actuel est remplis de défauts. Le premier d'entre eux, est que ce sont les députés qui votent leurs propres salaires. Et ça, pour moi, c'est une abbération sans nom.
Le mandat à temps plein oblige le commerçant, le travailleur indépendant, la profession libérale et même le salarié du privé à se couper de son milieu professionnel pendant toute la durée du mandat (de 5 ou 6 ans). Seules les personnes sous statut de fonctionnaire peuvent à peu près assurées de retrouver leur poste de travail, pour les autres c'est la loterie. Voilà pourquoi je propose qu'il n'y ait plus rupture du contrat, mais simple suspension (système de congé pour mandat) et que le mandat ne soit qu'à temps partiel.
D'accord sur le fait de permettre d'une manière ou d'une autre, aux salariés du privé et aux commercants d'accédé plus facilement à l'hémycicle. L'idée d'un congé d'élu est une solution qui me paraît être bonne.
Mais je suis totalement contre de transformer le mandat de représentation en un mandat à mi-temps. Pour moi cette idée, ne changera pas grand chose. Puis, le peuple doit-être représenté le plus possible donc avec un nombre de député relativement importants et TOTALEMENT impliqué dans la chose publique
Ensuite, et pour aller plus loin, il faudrait redéfinir le rôle des élus (avec pourquoi pas, des élus sur des projets), leurs modes de désignations, leur nombre, etc, etc ... là il s'agit tout simplement de réformer la Constitution ...
A voir. Mais pour moi, les élus locaux sont déjà élus sur des projets dans les faits. Un maire (surtout dans une petite ville/petit village) est élus sur un ou plusieurs projets :
Agrandir un parc, rénové tel ou tel batiment. Évidemment, ils sont élus pour un projet économique général, mais surtout, dans les faits, pour des petits projets. Par exemple, dans une commune limitrophe à la mienne. Les élus se déchiraient pour le prix des terrains. (Si ma mémoire est bonne : 45€/m2 pour l'un, 50€ pour un autre, 47€ pour le maire)
Déjà, la premiere chose à modifier, pour moi, c'est le système de scrutin. Mettons la proportionelle à l'AN.
Yann
« Porter la liberté est la seule charge qui redresse bien le dos. »
Patrick Chamoiseau
Patrick Chamoiseau
- patricelepissier
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Re: Rémunération des Elus
WhatTheDuck a écrit :Alors donnons une définition claire de la notion de mérite. Ajoutons des règles à respecter.
Mérite = Ce qui rend une personne digne d’estime. Voilà une définition très subjective ...
WhatTheDuck a écrit :Le rôle correspond à la mission non ? Et puis, les députés ne passent pas leur journée dans l'hémycicle si ? C'est surtout en commission qu'il accomplisse une missions, joue un rôle. Non ?
J'entends par mission une tâche à accomplir par une personne, le rôle ayant une définition plus vague. Par exemple un élu peut avoir pour mission d'organiser, ou créer, ou réformer, tel ou tel service public ou avoir un simple rôle de représentation des électeurs auprès des gestionnaires de ce service.
PS : mon vocabulaire n'est peut-être pas parfaitement adapté, raison pour laquelle je tente de le préciser.
WhatTheDuck a écrit :Pourquoi ne pas chercher des points à respecter à cet endroit. (Quand on voit le nombre de député qui jouent sur le portable pendant une réunion...). Par exemple, un député qui ferait preuve de transparence. En présentant, d'une manière ou d'une autre, les traveaux qu'il réalise en commission pourrait bénéficier d'une hausse de salaire.
Plutôt que de motiver par des "primes", je préférerais sanctionner en permettant aux électeurs de rompre le mandat électoral (un patron peut virer un salarié qui ne fait rien, pourquoi pas les électeurs ?)
NB : j'ai pratiqué, puis enseigné les systèmes de rémunération dits au "mérite" (entre autre auprès d'équipes commerciales). C'est un sujet très sensible et qui peut entraîner rapidement des dérives néfastes au fonctionnement du système. Et pourtant, avec des commerciaux, c'est là que c'est le plus facile à mettre en oeuvre ...
WhatTheDuck a écrit :Là, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut, de toute, façon baissé le salaire des députés. Après, je pense que le système de rémunération actuel est remplis de défauts. Le premier d'entre eux, est que ce sont les députés qui votent leurs propres salaires. Et ça, pour moi, c'est une abbération sans nom.
Oui, tout comme le système de détermination du salaire des "grands-patrons" ... redonnons le pouvoir au peuple !
WhatTheDuck a écrit :D'accord sur le fait de permettre d'une manière ou d'une autre, aux salariés du privé et aux commercants d'accédé plus facilement à l'hémycicle. L'idée d'un congé d'élu est une solution qui me paraît être bonne.
Mais je suis totalement contre de transformer le mandat de représentation en un mandat à mi-temps. Pour moi cette idée, ne changera pas grand chose. Puis, le peuple doit-être représenté le plus possible donc avec un nombre de député relativement importants et TOTALEMENT impliqué dans la chose publique
Je ne parle pas spécialement d'un mi-temps, mais d'interventions ponctuelles, comme cela se pratique dans les Conseils de Prud'hommes et comme cela existe déjà pour les adjoints au maires.
Il faut trouver un système permettant d'éviter la rupture avec l'activité professionnelle pour donner un accès plus large à la représentation démocratie.
Mais cela nécessite une réforme complète de la Constitution, car il faut redéfinir les corps représentatifs, leurs rôles, les missions qu'ils peuvent remplir, leurs modes de désignation, etc. Sans oublier que nos élus ne sont pas les techniciens, ni les ingénieurs de l'administration, ils sont là pour orienter et contrôler le travail des fonctionnaires, qui, eux, ont les compétences.
WhatTheDuck a écrit :Déjà, la premiere chose à modifier, pour moi, c'est le système de scrutin. Mettons la proportionelle à l'AN.
Et moi j'aimerais voir une partie des assemblées désignée par tirage au sort. mais c'est un autre débat.
Patrice
Je voudrais rassurer les peuples qui meurent de faim dans le monde : ici, on mange pour vous. [Coluche]
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