Publié : mer. 23 déc. 2009, 20:07
Je suis militant trotskiste, sympathisant d'un groupe qui se prénome, l'ARS COMBAT. Je fait parti d'un courant de pensée qui considère que l'on ne peut pas vivre en réelle liberté tant que la société sera divisée en classe sociale, et sous le joug d'un Etat qui se présente abusivement au dessus des classes, mais qui défends en réalité exclusivement la liberté des exploiteurs... Qui peut parler de réelles libertés,dans une société esclavagiste? Qui peut affirmer que les salariés sont réellement libres, des salariés qui sont contraints de travailler de plus en plus durement pour un salaire de plus en plus misérable ! Oui lorsque l'on fait partie de la caste d'exploiteurs, là on bénéficie pleinement des libertés démocratiques...
Je suis ici donc pour proposer d'élargir le débat sur la nature de l'Etat...et les raisons qui conduisent la bourgeoisie a revenir progressivement sur les acquis démocratiques obtenues par les sans culottes de la révolution française...Je sais qu'ici je vais sans doute me faire lyncher par certains! Car le communisme c'est pour certain la dictature, des régimes policiers, bref le stalinisme et ce sans chercher à analyser l'histoire... Mais nous sommes ouvert à la discussion pour en débattre et apporter là aussi un autre éclairage que celui que stipendie régulièrement dans ses campagnes anti communistes, les idéologues de gauche comme de droite aux ordres de la bourgeoisie...
Je proposes à tous donc de venir débattre avec nous avec, je l'espère, sans préjugé et avec une certaine ouverture d'esprit...Contacter nous au 06 47 46 19 04. Notre site www.ars-combat.fr .
Salutations communistes à tous,
Ilan de l'ARS COMBAT
www.ars-combat.fr
Nota Bene:
Pour mieux comprendre l'approche des marxistes sur l'Etat, j'invite les forumeurs à découvrir un des ouvrages fondamentaux du marxisme sur ce sujet sur le site www.marxists.org
"L'Etat et la révolution" de Lénine en libre téléchargement et lecture sur le site www.marxists.org
http://www.marxists.org/francais/lenin/ … 1.htm#c1.1
D'autres part, l'organisation ARS COMBAT a publié plusieurs articles en rapport avec les préoccupations du Parti Pirate...
/* HADOPI: La régression culturelle
L'Ètat français s'est doté d'un nouvel outil sécuritaire; la HADOPI, la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet, administration dont la création résulte de la loi “Création et Interne”. Ajoutée à la loi DADVSI, aux lois LOPSI et LOPSI II pour le contrôle des internautes, aux multiples bases de données informatiques dont disposent les renseignements généraux, aux caméras et micros qui se multiplient dans toutes les villes, aux contrôles ADN, bracelets et puces électroniques, à la géolocalisation et à l'espionnage par l'intermédiaire des portables, sans parler des satellites, l'État dispose d'un arsenal de plus en plus complet de contrôle des moindres faits et gestes de l'ensemble de la population. Cette société n'est pas sans rappeler les noires visions futuristes d'un Orwell.
Si les administrations qui usent de ces outils sécuritaires étaient placés elles-mêmes sous le contrôle de la population salariée, nous nous inquiéterions peut-Ítre moins. Mais l'État capitaliste échappe complètement à notre contrôle. Ainsi les membres de la future HADOPI seront nommés par décret. Nous devons tous avoir en tête que lorsque le climat social deviendra électrique, lorsque la lutte de classe s'intensifiera, les outils sécuritaires de l'État seront autant de moyens de répression politique et syndicale, et qu'ils seront pour le mouvement ouvrier autant de facteurs d'insécurité.
Le rôle premier de la HADOPI est de contrôler et de réprimer les internautes qui s'adonnent au téléchargement illégal. De prime abord la tâche s'avère délicate. En effet, un sondage de la TNS Sofres datant du 9 Mars 2009 révélait que 26% des français majeurs reconnaissent avoir téléchargé ou utilisé des contenus illégaux sur internet durant l'année en cours. Il s'agirait donc de sanctionner plus d'un quart des français majeurs.
Le texte initial prévoyait que la Haute Autorité pourrait sanctionner elle-même, sans passer par le corps judiciaire. La sanction consisterait en un an de suspension de la connexion internet et de l'obligation pour l'ex-internaute de continuer à payer sa connexion pendant cette année! A cela s'ajoutent les amendes prévues par le droit déjà existant. Une sanction qui épouse donc à la fois les intérêts des industries de l'art et ceux des fournisseurs d'accès internet.
Après moult péripéties parlementaires, devant les pouvoirs énormes que cette loi conférait à ce nouveau corps administratif, c'est le Conseil Constitutionnel lui-même qui a annulé le pouvoir de sanction de la HADOPI, réclamant que la sanction soit prise par un magistrat. Des dizaines de millions de dossiers iront donc finalement encombrer une justice qui croule déjà sous la tâche. Belle perspective! La HADOPI quant à elle reste un outil de traque sur le Web.
Mais un deuxième problème vient s'ajouter à celui du nombre de concernés, il s'agit de la méthode utilisée pour identifier les fraudeurs. La HADOPI prévoit pour cela de se fier à l'adresse IP du téléchargeur. Or quiconque connaît un tant soit peu le monde du Web sait qu'il est aisé de falsifier son adresse IP. Les principaux sites de téléchargement illégaux prévoient d'ores et déjà de permettre le téléchargement avec une fausse adresse IP. De plus des logiciels libres comme Back Track, accompagnés de tutoriels circulent sur la toile permettant assez simplement de casser les codes de sécurité des connexions WIFI et donc de télécharger avec la connexion internet d'un voisin. Dans un tel cas, c'est la connexion de l'infortuné voisin qui sera suspendu et c'est ce dernier qui paiera l'amende! La loi HADOPI postule en effet que chaque internaute est responsable de sa connexion et des utilisations frauduleuses qui pourraient en être faites. La réponse du gouvernement, c'est l'annonce de la commercialisation de logiciel, payant bien sûr, ayant pour seule vocation de sécuriser l'accès à sa propre connexion! Messieurs les industriels de la programmation, à la vôtre!
L'efficacité même de la loi est donc remise en cause et les erreurs judiciaires seront monnaies courantes, sinon la règle. Malgré ces objections, le gouvernement s'entête dans la même direction. Le discours des Albanel, Copé et consorts vise à opposer artistes et téléchargeurs. Evidemment, si les artistes, pour certains, gagnent peu c'est à cause des téléchargeurs hors-la-loi. Ces messieurs dames oublient simplement qu'entre l'artiste et le consommateur, il y a les maisons de production-distribution et les marges énormes qu'elles empochent. Un CD par exemple ne coûte que 2 ou 3 euros à la production, est vendu 20 euros en magasin, et l'artiste ne touchera lui qu'environ 10% de ce prix. Bien sûr, on ne dira jamais que ces prix prohibitifs poussent les consommateurs au téléchargement illégal.
Au-delà de ces considérations c'est une question de fond qui se pose. Dans le domaine de l'art comme dans les autres, les progrès modernes débordent le cadre étriqué des rapports marchands capitalistes. Internet et la dématérialisation des supports audio et vidéo, nous permettent d'envisager pour la première fois dans l'histoire de l'humanité l'accès libre de tous à la culture, et ce à des coûts minimes. Le gouvernement aux services des capitalistes de la culture, tente à tous prix de faire régner la propriété privée dans le domaine de l'art, là où l'évolution sociale réelle a déjà commencé à l'abolir. Du point de vue de l'élévation culturelle de la population, c'est une mesure réactionnaire. L'état s'apprête à créer de toute pièce une administration entière, qui requièrera des centaines, voir des milliers d'enquêteurs, aux frais du contribuables, pour protéger les seuls intérêts des industriels du disque et du film. Le gouvernement Sarkozy n'est pas le protecteur de l'intérêt des artistes mais celui des marchands de l'art.
Quelle insulte à la vocation universelle de l'art qu'un art réservé aux revenus aisés! Le régime socialiste, la socialisation de la production artistique, les moyens techniques modernes, nous permettront de socialiser très rapidement les coûts de satisfaction des besoins culturels de la population, et ce sans léser les artistes, bien au contraire. Vive l'art libéré, vive le socialisme!
Galois */
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Je suis ici donc pour proposer d'élargir le débat sur la nature de l'Etat...et les raisons qui conduisent la bourgeoisie a revenir progressivement sur les acquis démocratiques obtenues par les sans culottes de la révolution française...Je sais qu'ici je vais sans doute me faire lyncher par certains! Car le communisme c'est pour certain la dictature, des régimes policiers, bref le stalinisme et ce sans chercher à analyser l'histoire... Mais nous sommes ouvert à la discussion pour en débattre et apporter là aussi un autre éclairage que celui que stipendie régulièrement dans ses campagnes anti communistes, les idéologues de gauche comme de droite aux ordres de la bourgeoisie...
Je proposes à tous donc de venir débattre avec nous avec, je l'espère, sans préjugé et avec une certaine ouverture d'esprit...Contacter nous au 06 47 46 19 04. Notre site www.ars-combat.fr .
Salutations communistes à tous,
Ilan de l'ARS COMBAT
www.ars-combat.fr
Nota Bene:
Pour mieux comprendre l'approche des marxistes sur l'Etat, j'invite les forumeurs à découvrir un des ouvrages fondamentaux du marxisme sur ce sujet sur le site www.marxists.org
"L'Etat et la révolution" de Lénine en libre téléchargement et lecture sur le site www.marxists.org
http://www.marxists.org/francais/lenin/ … 1.htm#c1.1
D'autres part, l'organisation ARS COMBAT a publié plusieurs articles en rapport avec les préoccupations du Parti Pirate...
/* HADOPI: La régression culturelle
L'Ètat français s'est doté d'un nouvel outil sécuritaire; la HADOPI, la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet, administration dont la création résulte de la loi “Création et Interne”. Ajoutée à la loi DADVSI, aux lois LOPSI et LOPSI II pour le contrôle des internautes, aux multiples bases de données informatiques dont disposent les renseignements généraux, aux caméras et micros qui se multiplient dans toutes les villes, aux contrôles ADN, bracelets et puces électroniques, à la géolocalisation et à l'espionnage par l'intermédiaire des portables, sans parler des satellites, l'État dispose d'un arsenal de plus en plus complet de contrôle des moindres faits et gestes de l'ensemble de la population. Cette société n'est pas sans rappeler les noires visions futuristes d'un Orwell.
Si les administrations qui usent de ces outils sécuritaires étaient placés elles-mêmes sous le contrôle de la population salariée, nous nous inquiéterions peut-Ítre moins. Mais l'État capitaliste échappe complètement à notre contrôle. Ainsi les membres de la future HADOPI seront nommés par décret. Nous devons tous avoir en tête que lorsque le climat social deviendra électrique, lorsque la lutte de classe s'intensifiera, les outils sécuritaires de l'État seront autant de moyens de répression politique et syndicale, et qu'ils seront pour le mouvement ouvrier autant de facteurs d'insécurité.
Le rôle premier de la HADOPI est de contrôler et de réprimer les internautes qui s'adonnent au téléchargement illégal. De prime abord la tâche s'avère délicate. En effet, un sondage de la TNS Sofres datant du 9 Mars 2009 révélait que 26% des français majeurs reconnaissent avoir téléchargé ou utilisé des contenus illégaux sur internet durant l'année en cours. Il s'agirait donc de sanctionner plus d'un quart des français majeurs.
Le texte initial prévoyait que la Haute Autorité pourrait sanctionner elle-même, sans passer par le corps judiciaire. La sanction consisterait en un an de suspension de la connexion internet et de l'obligation pour l'ex-internaute de continuer à payer sa connexion pendant cette année! A cela s'ajoutent les amendes prévues par le droit déjà existant. Une sanction qui épouse donc à la fois les intérêts des industries de l'art et ceux des fournisseurs d'accès internet.
Après moult péripéties parlementaires, devant les pouvoirs énormes que cette loi conférait à ce nouveau corps administratif, c'est le Conseil Constitutionnel lui-même qui a annulé le pouvoir de sanction de la HADOPI, réclamant que la sanction soit prise par un magistrat. Des dizaines de millions de dossiers iront donc finalement encombrer une justice qui croule déjà sous la tâche. Belle perspective! La HADOPI quant à elle reste un outil de traque sur le Web.
Mais un deuxième problème vient s'ajouter à celui du nombre de concernés, il s'agit de la méthode utilisée pour identifier les fraudeurs. La HADOPI prévoit pour cela de se fier à l'adresse IP du téléchargeur. Or quiconque connaît un tant soit peu le monde du Web sait qu'il est aisé de falsifier son adresse IP. Les principaux sites de téléchargement illégaux prévoient d'ores et déjà de permettre le téléchargement avec une fausse adresse IP. De plus des logiciels libres comme Back Track, accompagnés de tutoriels circulent sur la toile permettant assez simplement de casser les codes de sécurité des connexions WIFI et donc de télécharger avec la connexion internet d'un voisin. Dans un tel cas, c'est la connexion de l'infortuné voisin qui sera suspendu et c'est ce dernier qui paiera l'amende! La loi HADOPI postule en effet que chaque internaute est responsable de sa connexion et des utilisations frauduleuses qui pourraient en être faites. La réponse du gouvernement, c'est l'annonce de la commercialisation de logiciel, payant bien sûr, ayant pour seule vocation de sécuriser l'accès à sa propre connexion! Messieurs les industriels de la programmation, à la vôtre!
L'efficacité même de la loi est donc remise en cause et les erreurs judiciaires seront monnaies courantes, sinon la règle. Malgré ces objections, le gouvernement s'entête dans la même direction. Le discours des Albanel, Copé et consorts vise à opposer artistes et téléchargeurs. Evidemment, si les artistes, pour certains, gagnent peu c'est à cause des téléchargeurs hors-la-loi. Ces messieurs dames oublient simplement qu'entre l'artiste et le consommateur, il y a les maisons de production-distribution et les marges énormes qu'elles empochent. Un CD par exemple ne coûte que 2 ou 3 euros à la production, est vendu 20 euros en magasin, et l'artiste ne touchera lui qu'environ 10% de ce prix. Bien sûr, on ne dira jamais que ces prix prohibitifs poussent les consommateurs au téléchargement illégal.
Au-delà de ces considérations c'est une question de fond qui se pose. Dans le domaine de l'art comme dans les autres, les progrès modernes débordent le cadre étriqué des rapports marchands capitalistes. Internet et la dématérialisation des supports audio et vidéo, nous permettent d'envisager pour la première fois dans l'histoire de l'humanité l'accès libre de tous à la culture, et ce à des coûts minimes. Le gouvernement aux services des capitalistes de la culture, tente à tous prix de faire régner la propriété privée dans le domaine de l'art, là où l'évolution sociale réelle a déjà commencé à l'abolir. Du point de vue de l'élévation culturelle de la population, c'est une mesure réactionnaire. L'état s'apprête à créer de toute pièce une administration entière, qui requièrera des centaines, voir des milliers d'enquêteurs, aux frais du contribuables, pour protéger les seuls intérêts des industriels du disque et du film. Le gouvernement Sarkozy n'est pas le protecteur de l'intérêt des artistes mais celui des marchands de l'art.
Quelle insulte à la vocation universelle de l'art qu'un art réservé aux revenus aisés! Le régime socialiste, la socialisation de la production artistique, les moyens techniques modernes, nous permettront de socialiser très rapidement les coûts de satisfaction des besoins culturels de la population, et ce sans léser les artistes, bien au contraire. Vive l'art libéré, vive le socialisme!
Galois */
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