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[Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : lun. 11 avr. 2011, 11:41
par Nesego
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Re: [Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : lun. 11 avr. 2011, 12:36
par AmoK
Bienvenue à toi Geoffrey Nesego Fernandez !

J'adhère à ta vision du droit d'auteur !

Re: [Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : lun. 11 avr. 2011, 13:48
par cry-stof
bienvenue

Re: [Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : lun. 11 avr. 2011, 14:30
par CaptainKiller
Bienvenue, écrivain !

Re: [Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : lun. 11 avr. 2011, 22:26
par Maltaaroth
Oulah le pavé. Je te dis bienvenue et promis après je lis.

Bienvenue chez les Pirates

Re: [Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : mer. 13 avr. 2011, 14:36
par harpalos
C'est intéressant ton point de vue, mais je te propose quelques évolutions ou pistes de réflexion.

Un fichier, pour qu'il existe, il faut qu'il soit inscrit quelque-part : sur un disque dur, dans la mémoire d'un ordi allumé, dans les niveaux de tension d'un câble électrique. Donc un ebook en PDF par exemple, il n'est pas complètement dématérialisé.
Et avec les DRM, les éditeurs en font un objet assez proche d'un objet physique (puisqu'on ne peut plus le copier, le télécharger, le déplacer d'une machine à l'autre, en faire une sauvegarde, et qu'il s'use à force de l'exécuter ou qu'il devient obsolète (licence non éternelle), etc.
De la même façon, la diffusion d'une œuvre sur les ondes (TV, radio) correspond à une inscription sur support physique.
D'où les difficultés que tu as lorsque tu parles de TV ou de site à pubs.

Ensuite, tu dis que seul l'auteur peut vendre l'œuvre sur support physique, alors que l'œuvre sous forme électronique doit pouvoir circuler librement et sans entrave.
Ceci est un peu réducteur, car l'économie vire de plus en plus vers le numérique. Restreindre le business des auteurs à la seule vente de support physique n'est peut-être pas une bonne idée. Au contraire, trouver des modèles économiques qui permettent de rémunérer les créateurs lorsque leurs œuvres circulent sur internet est bon. Les modèles restent à inventer, mais ils doivent aider à les prémunir contre les parasites qui se rémunèrent à leur place. L'exemple typique est celui qui fait un site plein de pub et plein de liens vers des fichiers qu'il n'a pas fait (je parle de Google).

Donc, plus que de décourager la vente de fichier et conserver le monopole de la vente d'objet aux auteurs, il convient de trouver des modèles économiques adaptés à la nouvelle donne du numérique. Nous autres Pirates et utilisateurs on essaie d'en proposer (mécénat global, licence globale, pay-what-you-want...), mais en fait ce n'est pas à nous de faire ça. C'est un travail de businessman que d'avoir des idées de business-model. Il y a des gens payés très cher à la tête de Universal, Sony, Warner, TF1... C'est leur métier que de trouver des modèles économiques.

Exemple : les séries TV ont toujours été gratuites, puis elles sont devenues payantes (TV par câble, puis VHS, puis DVD) et maintenant elles redeviennent gratuites (TNT, P2P, DDL...). C'est la technologie qui a dicté ces évolutions. Ils doivent s'adapter et non pas attendre des usagers qu'ils restent coincés dans l'ancien mode. Sinon, il y a un nom pour ça : "dinosaure".

Enfin, dans ton modèle, que fais-tu du domaine public ? Si le domaine public est réduit à un tant d'années après publication (ce qui figure au programme du PP), l'auteur verra après ce délai des tiers vendre ses livres sans lui payer un rond (ce qui est normal, c'est le principe du domaine public, à lui de concurrencer les tiers en vendant un meilleur produit avec une marge raisonnable).

Tu dis que tu es bloqué avec les logiciels. En fait, la problématique des logiciels est différente de celle de la musique, différente d'autres aspects du droit d'auteur. Et chaque problématique devra se chercher des modèles économiques adaptés. Un modèle unique comme celui que tu proposes (monopole de la vente sur support physique) ne répondra pas à toutes les problématiques.

Par exemple, on prend plaisir à profiter d'un morceau de musique plusieurs fois. C'est aussi le cas d'un jeu vidéo (ou d'un film porno aussi), mais pas d'un livre ni d'un film normal.
C'est aussi le cas d'un logiciel applicatif ou d'un OS : on l'exécutera plusieurs fois, mais contrairement à la musique, on n'aura pas le besoin de le varier. Une fois l'OS et l'éditeur de texte installé, je peux garder le même un an, alors que la musique, je vais la varier, de même que les films que je regardes et les magazines que je lis.

Apprenons déjà à distinguer : les œuvre que l'on joue une fois ou que l'on joue plusieurs fois, les œuvre que l'on doit varier ou pas.
Par exemple, le logiciel libre et le mécénat est adapté pour fournir le besoin en logiciels applicatifs, mais pas trop pour la musique.
Par exemple un forfait freemium est adapté à la musique, mais pas aux livres. La vente de streaming (limité au nombre d'écoute) pourrait être adaptée à la VOD, mais pas à la musique.

Voilà, après ce déballage d'idée, bienvenue au PP.

Re: [Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : mer. 13 avr. 2011, 21:11
par Maltaaroth
Harpalos non....

T_T

bon allé je lis

Re: [Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : mer. 13 avr. 2011, 22:12
par Nesego
Idem

Re: [Présentation] Geoffrey Nesego Fernandez

Publié : jeu. 14 avr. 2011, 00:10
par Conundrum
Bienvenue à bord :)