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yadlajoie
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Re: X-rated ! (interdit au – de 18 ans)

Messagepar yadlajoie » mer. 30 oct. 2013, 12:18

Ah l'Ariège, ses montagnes, ses militants engagés...
A voir sur youtube :" Présentation du MAL par Céline Bara".
L'activité politique est un jeu rigolo et j'ai grand plaisir avec / Political activism is a kiddy game and i have a lot of fun with :)

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Re: X-rated ! (interdit au – de 18 ans)

Messagepar yadlajoie » ven. 01 nov. 2013, 14:00

Dans les faits et pour intervenir de façon citoyenne et responsable il faut demander des comptes aux élus locaux.
Il est inadmissible que l'état par l’entremise des préfectures délivre des blancs-seings assortis de subventions aux mairies pour toujours plus de flicage couteux, inefficace et liberticide.
Lesdites mairies cèdent facilement à la pression des fans du "tout sécuritaire" qui pensent qu'une caméra va les mettre à l'abri des sauvageons qui n'ont jamais eu d'autres libertés que de taguer "monde de merde" en attendant le bus...

En vue des prochaines élections municipales, il faut réclamer un engagement clair et écrit sur le programme de chaque candidats concernant la vidéosurveillance.
N'attendez pas que quelqu'un d'autre le fasse pour vous, faites le vous même.

La procédure est simple :
-Prendre rendez-vous avec son élu de quartier en téléphonant à la mairie.
-Aller à sa rencontre en lui collant votre carte d’électeur sous le nez ( ce qui ne vous dispense pas de lui serrer la main au préalable ).
-L'informer : de votre mécontentement, de l'avis défavorable à la vidéo surveillance de la court des comptes, rappeler que ce sont nos impôts qui paient ces foutues caméras et que trop c'est trop.
-Revenir sur le forum parti pirate et poster sa réponse.

[édit] Faut pas tout voir en noir.
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Re: xx

Messagepar Manu » ven. 15 nov. 2013, 01:07

Ils sont passés où les sujets sur l'infolétaire ? Et sur Nomos Logos et Ethos pirate ? La liberté ?
En tout cas, je partageais l'analyse de TXO et j'aurais préféré relire pour ne pas raconter de bêtises.J'ai découvert nomos logos et ethos en lisant C. Castoriadis que j'ai parfois du mal à suivre...

Tu évoquais la nécessité de créer cet Ethos pirate? Ou qu'il fallait le retranscrire dans un texte fondateur ? Que ça devait passer par la révision des blocs de constitutionnalités.Tu évoquais aussi la nécessité d'envisager la place de l'Etat (ou non place) en tant qu'entité hétéronome.

Si j'ai bien compris, je partage ce point de vue.

Dans les faits et pour intervenir de façon citoyenne et responsable il faut demander des comptes aux élus locaux.
Il est inadmissible que l'état par l’entremise des préfectures délivre des blancs-seings assortis de subventions aux mairies pour toujours plus de flicage couteux, inefficace et liberticide.
Lesdites mairies cèdent facilement à la pression des fans du "tout sécuritaire" qui pensent qu'une caméra va les mettre à l'abri des sauvageons qui n'ont jamais eu d'autres libertés que de taguer "monde de merde" en attendant le bus...


Complètement d'accord mais demander des comptes aux élus locaux ou taguer « monde de merde » en attendant le bus  est encore une fois une réaction face à l'état.
Du coup ce que le PP devrait faire c'est être capable de répondre à « ouais mais on fait quoi alors ?» et proposer ce que certains ont appelé sur le forum « projet de société » (je préfère signification imaginaire sociale)
J'ai un côté militant, c'est sûr, moins que beaucoup sur le forum et peut être plus que certains.Pour moi (infolétaire?a voir...), le PP fait sens et j'y crois.
Mais pour l'immense majorité des personnes ? Il faut donner du sens.

Amener cette signification, ce serait être capable de se positionner sur le vivre ensemble en général et aussi sur l'économie de façon tout à fait naturelle car on aurait posé des bases permettant de tourner la page au capitalisme débridé (qui de toute façon montre un peu plus chaque jour qu'il approche de la fin)

Le PP est selon moi obligé de passer par là.
S'il ne le fait pas personne ne votera pour lui et si par la magie des élections il fait le buzz, l'identité pirate ne sera peut être pas assez forte pour résister à un afflux massif de curieux (dont bcp seront trop ambitieux).
En plus cela donnerait sens à l'ensemble des mesures du PP qui montre déjà que le cap est différent de ailleurs.

A l'hétéronomie, Castoriadis oppose l'autonomie qu'il définit comme l'auto-institution explicite de la collectivité par la collectivité.

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Re: xx

Messagepar yadlajoie » ven. 15 nov. 2013, 14:52

Manu a écrit :texte fondateur ?


Déclaration d'indépendance du cyberespace par John Perry Barlow : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cl ... yberespace

Seule l’erreur a besoin du soutien du gouvernement. La vérité peut se débrouiller toute seule.
—Thomas Jefferson, Notes on Virginia

Gouvernements du monde industriel, vous géants fatigués de chair et d’acier, je viens du Cyberespace, le nouveau domicile de l’esprit. Au nom du futur, je vous demande à vous du passé de nous laisser tranquilles. Vous n’êtes pas les bienvenus parmi nous. Vous n’avez pas de souveraineté où nous nous rassemblons.

Nous n’avons pas de gouvernement élu, et il est improbable que nous en ayons un jour, aussi je ne m’adresse à vous avec aucune autre autorité que celle avec laquelle la liberté s’exprime. Je déclare l’espace social global que nous construisons naturellement indépendant des tyrannies que vous cherchez à nous imposer. Vous n’avez aucun droit moral de dicter chez nous votre loi et vous ne possédez aucun moyen de nous contraindre que nous ayons à redouter.

Les gouvernements tiennent leur juste pouvoir du consentement de ceux qu’ils gouvernent. Vous n’avez ni sollicité ni reçu le nôtre. Nous ne vous avons pas invités. Vous ne nous connaissez pas, et vous ne connaissez pas notre monde. Le Cyberespace ne se situe pas dans vos frontières. Ne pensez pas que vous pouvez le construire, comme si c’était un projet de construction publique. Vous ne le pouvez pas. C’est un produit naturel, et il croît par notre action collective.

Vous n’avez pas participé à notre grande conversation, vous n’avez pas non plus créé la richesse de notre marché. Vous ne connaissez pas notre culture, notre éthique, ni les règles tacites qui suscitent plus d’ordre que ce qui pourrait être obtenu par aucune de vos ingérences.

Vous prétendez qu’il y a chez nous des problèmes que vous devez résoudre. Vous utilisez ce prétexte pour envahir notre enceinte. Beaucoup de ces problèmes n’existent pas. Où il y a des conflits réels, où des dommages sont injustement causés, nous les identifierons et les traiterons avec nos propres moyens. Nous sommes en train de former notre propre Contrat Social. Cette manière de gouverner émergera selon les conditions de notre monde, pas du vôtre. Notre monde est différent.

Le Cyberespace est fait de transactions, de relations, et de la pensée elle-même, formant comme une onde stationnaire dans la toile de nos communications. Notre monde est à la fois partout et nulle part, mais il n’est pas où vivent les corps.

Nous sommes en train de créer un monde où tous peuvent entrer sans privilège et sans être victimes de préjugés découlant de la race, du pouvoir économique, de la force militaire ou de la naissance.

Nous sommes en train de créer un monde où n’importe qui, n’importe où, peut exprimer ses croyances, aussi singulières qu’elles soient, sans peur d’être réduit au silence ou à la conformité.

Vos concepts légaux de propriété, d’expression, d’identité, de mouvement, de contexte, ne s’appliquent pas à nous. Ils sont basés sur la matière, et il n’y a pas ici de matière.

Nos identités n’ont pas de corps, c’est pourquoi, contrairement à ce qui se passe chez vous, il ne peut pas, chez nous, y avoir d’ordre accompagné de contrainte physique. Nous croyons que c’est de l’éthique, de la défense éclairée de l’intérêt propre et de l’intérêt commun, que notre ordre émergera. Nos identités peuvent être distribuées à travers beaucoup de vos juridictions. La seule loi que toute nos cultures constituantes pourraient reconnaître généralement est la règle d’or [« Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent », NdT]. Nous espérons pouvoir bâtir nos solutions particulières sur cette base. Mais nous ne pouvons pas accepter les solutions que vous tentez de nous imposer.

Aux Etats-Unis, vous avez aujourd’hui créé une loi, le Telecommunications Reform Act, qui répudie votre propre Constitution et insulte les rêves de Jefferson, Washington, Mill, Madison, Tocqueville et Brandeis. Ces rêves doivent maintenant renaître en nous.

Vous êtes terrifiés par vos propres enfants, parce qu’ils sont natifs dans un monde où vous serez toujours des immigrants. Parce que vous les craignez, vous confiez à vos bureaucraties les responsabilités de parents auxquelles vous êtes trop lâches pour faire face. Dans notre monde, tous les sentiments et expressions d’humanité, dégradants ou angéliques, font partie d’un monde unique, sans discontinuité, d’une conversation globale de bits. Nous ne pouvons pas séparer l’air qui étouffe de l’air où battent les ailes.

En Chine, en Allemagne, en France, à Singapour, en Italie et aux Etats-Unis, vous essayez de confiner le virus de la liberté en érigeant des postes de garde aux frontières du Cyberespace. Il se peut que ceux-ci contiennent la contagion quelque temps, mais ils ne fonctionneront pas dans un monde qui sera bientôt couvert de médias numériques.

Vos industries de plus en plus obsolètes se perpétueraient en proposant des lois, en Amérique et ailleurs, qui prétendent décider de la parole elle-même dans le monde entier… Ces lois déclareraient que les idées sont un produit industriel comme un autre, pas plus noble que de la fonte brute… Dans notre monde, quoi que l’esprit humain crée peut être reproduit et distribué à l’infini pour un coût nul. L’acheminement global de la pensée n’a plus besoin de vos usines.

Ces mesures de plus en plus hostiles et coloniales nous placent dans la même situation que ces amoureux de la liberté et de l’autodétermination qui durent rejeter les autorités de pouvoirs éloignés et mal informés. Nous devons déclarer nos personnalités virtuelles exemptes de votre souveraineté, même lorsque nous continuons à accepter votre loi pour ce qui est de notre corps. Nous nous répandrons à travers la planète de façon à ce que personne puisse stopper nos pensées.

Nous créerons une civilisation de l’esprit dans le Cyberespace. Puisse-t-elle être plus humaine et plus juste que le monde issu de vos gouvernements.

Davos, Suisse
8 février 1996

John Perry Barlow est un des fondateurs de l'Electronic Frontier Foundation : https://fr.wikipedia.org/wiki/Electroni ... Foundation

PS : désolé pour le pavé.
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