Réunion muncipale Paris du lundi 4 mars (attention pavé)
Publié : mar. 05 mars 2013, 19:22
L’enjeu de la réunion du lundi 4 mars était la préparation des municipales parisiennes. Pour faire bref, la problématique est la suivante : si le Parti Pirate parvient (nous verrons plus loin que ça n’est pas évident mais pas impossible) à présenter des listes dans les 20 arrondissements de la capitale, les retombées dépasseront amplement Paris et même l’Ile de France. Le but est donc un vrai gain en visibilité et en crédibilité au niveau national... juste avant les européennes.
Et si on a des élus, c’est encore mieux.
Nous avions segmenté l’ordre du jour en quatre parties, mais d’autres points importants se sont ajoutés à notre discussion. Nous nous sommes répartis les tâches et avons convenu d’avancer d’ici au 22 mars, date approximative (framadate de la prochaine réunion suivra). Notez, histoire que les choses soient claires, qu’aucune décision n’a été prise hier : nous n’avions de toutes façons aucun mandat pour décider de quoi que ce soit.
1) Les règles du jeu
Nous sommes des amateurs, l’affaire est entendue. Le début d’expérience que nous avons acquis lors des législatives n’est pas intégralement transposable pour les municipales. Il importe donc de bien savoir quelles sont les règles du scrutin auquel nous allons nous confronter.
A) Ce que nous savons
Paradoxalement, c’est à Paris, dans la plus grande ville qu’il peut être le plus aisé de présenter des listes complètes.
En effet, pour se présenter à Paris, dans quelque arrondissement que ce soit, il faut être inscrit sur les listes électorales de Paris. Pour être inscrit sur les listes, il faut soit habiter à Paris, soit y posséder un bien immobilier, soit y travailler, soit... demander une dérogation ! Bref, beaucoup de pirates habitant les villes des alentours ont la possibilité de nous rejoindre s’ils s’inscrivent sur les listes courant 2013 !
Par contre, il nous faudra composer des listes paritaires et alternées. Compte tenu de la sociologie du PP, trouver des piratesses sera un vrai défi.
B) Ce que nous avons besoin de savoir
Nous manquent pas mal de détails :
- Comment fonctionnent les financements des campagnes municipales. Les règles sont elles les mêmes que pour les législatives ?
- Quel est le détail précis des listes que nous aurons à présenter par arrondissement. Une loi vient de passer et rend obsolète les informations que nous avons actuellement. Il faut donc se mettre à jour.
Vincent s’est proposé pour se cogner toutes ces recherches d’infos et nous proposera une synthèse à horizon du 22 mars.
2) Le recrutement
Comme dit plus haut, notre capacité à porter les couleurs du PP dans tous les arrondissements de la capitale dépendra de notre capacité à rassembler quelques centaines de colisitiers et surtout de colistières. Pour autant, il paraît déplacé voire dangereux de lancer un appel ouvert tant que nous n’avons pas un peu cadré le programme.
Dans un premier temps (c’est à dire maintenant) et dans un topic séparé, nous allons faire le décompte de tous les pirates qui sont disposés à figurer sur des listes parisiennes. Je vous demande donc, avec la transparence qui nous caractérise tous, de vous signaler sur le topic dédié. Le premier objectif, c’est de nous compter, c’est ma mission à moi d’ici au 22 mars.
Dans un deuxième temps, nous nous adresserons, via Facebook et Twitter, à nos sympathisants (note : c’est Inventio qui a émis cette évidence qui nous avait échappé pendant la réunion)
Dans un troisième temps viendra l’appel public et d’éventuelles alliances avec des associations. Mais à ce moment il faudra que nous soyions suffisamment structurés pour éviter de nous faire noyauter par le bloc identitaire ou le CNPT.
Dans un quatrième temps, nous ferons le siège de nos vieilles tantes et de nos collègues de boulot. J’ai hâte.
3) Le Programme
C’est pas tout ça mais il faudrait qu’en plus on ait des choses à dire... Bon, là encore il y a trois axes de réflexions :
a) ce qu’on a déjà
Le Parti Pirate dispose déjà d’un corpus programmatique voté lors de la dernière AG. Alysée et Leguman, d’ici le 22 mars, vont recenser tous les points qui sont directement applicables au cadre des municipales.
b) Les axes forts de la campagne
Bien évidemment il n’était pas temps, hier, de décider de quoi que ce soit. Plusieurs pistes ont été évoquées : le logiciel libre dans l’administration et plus particulièrement dans les écoles et collèges (Paris est aussi un conseil général), la transparence et l’open data, les conseils de quartiers et la démocratie locale...
Tout cela, bien sûr, doit être décidé en interne et de façon démocratique (voir, plus bas, notre fonctionnement)
A suivre, donc
c) L’ensemble du programme
En tant que candidats n’ayant que peu de chances de nous emparer de l’hôtel de ville, il est logique que nous insistions sur des thématiques précises et qui sont les nôtres. Pour autant, nous ne pouvons faire l’impasse sur l’ensemble des thèmes qui sont ceux d’une campagne municipale : développement économique, logement... Là, il y a un gros chantier parce que sur beaucoup de points nous manquons clairement de compétences.
A suivre, donc
4) Notre fonctionnement
Comment allons nous gérer la campagne des municipales ? Comment prendrons nous des décisions lorsqu’il y aura des décisions à prendre ? Quel sera le degré d’autonomie et à partir de quand faudra t-il rendre des comptes au bureau et à la coordination nationale ? Et notamment dans le cadre d’alliances et de fusion de listes ? Voici des questions qu’il va nous falloir trancher assez rapidement pour que nous ayons un mode de fonctionnement à la fois souple, efficace, rapide et incontestable.
Il paraît logique que tout adhérent de la section IDF ait son mot à dire au même titre que les parisiens : la région est tellement centralisée que ce qui se passera à Paris aura nécessairement un impact en banlieue. Le cadre de la prise de décision peut donc logiquement être la section IDF, au moins dans un premier temps.
Les risques de noyautages n’étant pas minces, il faut mettre en place un système qui sera suffisamment solide pour résister le cas échéant à un afflux massif de taupes lambertistes ou d’illuminés raëlliens : c’est pour cela que le programme doit être acté avant que les portes s’ouvrent en grand.
Il est important de signaler que le positionnement du parti pirate ni droite ni gauche doit être très affirmé : à l’heure actuelle, nous ne savons pas si nous ferons une alliance / fusion avec un des deux partis finalistes probables et nous ne nous interdisons aucun des deux. Une éventuelle décision se fera en fonction des programmes.
Eric proposera un mode de fonctionnement d’ici au 22 mars.
5) Autres points importants
On a parlé de pas mal d’autres choses. Voilà ce que j’ai retenu et qui m’a, avec toute la subjectivité qui était la mienne après un demi litre de vin et quatre bières dans le bide.
Conseils d’arrondissement : les candidats et futurs colistiers ont tout intérêt à aller assister à quelques séances des conseils municipaux d’arrondissement. Ces séances sont publiques et nous serviront de formation. Autant savoir concrètement à quoi on s’engage.
A suivre
Budget de la ville : comment il est collecté, comment il est dépensé... là encore nous avons une vraie carence en compétence comptable et financière mais il va falloir s’y mettre si on ne veut pas passer pour des guignols.
A suivre
Veille de sites citoyens : surfons, promenons dans les bois et sur la toile pour référencer les sites web de citoyens actifs et potentiellement influents. Au mieux nous pourrons les approcher et discuter avec eux. Et ils seront toujours une fenêtre intéressante sur les réalités locales.
A suivre
Les candidats des législatives inéligibles : serait il possible que le parti pirate soutienne ses candidats pour des procédures d’appel. Au moment de se lancer à nouveau dans la bagarre, il serait bon de savoir que les matelots sont soutenus, même quand ils commettent des erreurs administratives qui pour le coup ont été sanctionnées comme des fautes.
A suivre
Voilà, les chantiers sont immenses et nombreux mais une certitude : si on s'y met tous et dans la bonne humeur, on va bien rigoler.
Et si on a des élus, c’est encore mieux.
Nous avions segmenté l’ordre du jour en quatre parties, mais d’autres points importants se sont ajoutés à notre discussion. Nous nous sommes répartis les tâches et avons convenu d’avancer d’ici au 22 mars, date approximative (framadate de la prochaine réunion suivra). Notez, histoire que les choses soient claires, qu’aucune décision n’a été prise hier : nous n’avions de toutes façons aucun mandat pour décider de quoi que ce soit.
1) Les règles du jeu
Nous sommes des amateurs, l’affaire est entendue. Le début d’expérience que nous avons acquis lors des législatives n’est pas intégralement transposable pour les municipales. Il importe donc de bien savoir quelles sont les règles du scrutin auquel nous allons nous confronter.
A) Ce que nous savons
Paradoxalement, c’est à Paris, dans la plus grande ville qu’il peut être le plus aisé de présenter des listes complètes.
En effet, pour se présenter à Paris, dans quelque arrondissement que ce soit, il faut être inscrit sur les listes électorales de Paris. Pour être inscrit sur les listes, il faut soit habiter à Paris, soit y posséder un bien immobilier, soit y travailler, soit... demander une dérogation ! Bref, beaucoup de pirates habitant les villes des alentours ont la possibilité de nous rejoindre s’ils s’inscrivent sur les listes courant 2013 !
Par contre, il nous faudra composer des listes paritaires et alternées. Compte tenu de la sociologie du PP, trouver des piratesses sera un vrai défi.
B) Ce que nous avons besoin de savoir
Nous manquent pas mal de détails :
- Comment fonctionnent les financements des campagnes municipales. Les règles sont elles les mêmes que pour les législatives ?
- Quel est le détail précis des listes que nous aurons à présenter par arrondissement. Une loi vient de passer et rend obsolète les informations que nous avons actuellement. Il faut donc se mettre à jour.
Vincent s’est proposé pour se cogner toutes ces recherches d’infos et nous proposera une synthèse à horizon du 22 mars.
2) Le recrutement
Comme dit plus haut, notre capacité à porter les couleurs du PP dans tous les arrondissements de la capitale dépendra de notre capacité à rassembler quelques centaines de colisitiers et surtout de colistières. Pour autant, il paraît déplacé voire dangereux de lancer un appel ouvert tant que nous n’avons pas un peu cadré le programme.
Dans un premier temps (c’est à dire maintenant) et dans un topic séparé, nous allons faire le décompte de tous les pirates qui sont disposés à figurer sur des listes parisiennes. Je vous demande donc, avec la transparence qui nous caractérise tous, de vous signaler sur le topic dédié. Le premier objectif, c’est de nous compter, c’est ma mission à moi d’ici au 22 mars.
Dans un deuxième temps, nous nous adresserons, via Facebook et Twitter, à nos sympathisants (note : c’est Inventio qui a émis cette évidence qui nous avait échappé pendant la réunion)
Dans un troisième temps viendra l’appel public et d’éventuelles alliances avec des associations. Mais à ce moment il faudra que nous soyions suffisamment structurés pour éviter de nous faire noyauter par le bloc identitaire ou le CNPT.
Dans un quatrième temps, nous ferons le siège de nos vieilles tantes et de nos collègues de boulot. J’ai hâte.
3) Le Programme
C’est pas tout ça mais il faudrait qu’en plus on ait des choses à dire... Bon, là encore il y a trois axes de réflexions :
a) ce qu’on a déjà
Le Parti Pirate dispose déjà d’un corpus programmatique voté lors de la dernière AG. Alysée et Leguman, d’ici le 22 mars, vont recenser tous les points qui sont directement applicables au cadre des municipales.
b) Les axes forts de la campagne
Bien évidemment il n’était pas temps, hier, de décider de quoi que ce soit. Plusieurs pistes ont été évoquées : le logiciel libre dans l’administration et plus particulièrement dans les écoles et collèges (Paris est aussi un conseil général), la transparence et l’open data, les conseils de quartiers et la démocratie locale...
Tout cela, bien sûr, doit être décidé en interne et de façon démocratique (voir, plus bas, notre fonctionnement)
A suivre, donc
c) L’ensemble du programme
En tant que candidats n’ayant que peu de chances de nous emparer de l’hôtel de ville, il est logique que nous insistions sur des thématiques précises et qui sont les nôtres. Pour autant, nous ne pouvons faire l’impasse sur l’ensemble des thèmes qui sont ceux d’une campagne municipale : développement économique, logement... Là, il y a un gros chantier parce que sur beaucoup de points nous manquons clairement de compétences.
A suivre, donc
4) Notre fonctionnement
Comment allons nous gérer la campagne des municipales ? Comment prendrons nous des décisions lorsqu’il y aura des décisions à prendre ? Quel sera le degré d’autonomie et à partir de quand faudra t-il rendre des comptes au bureau et à la coordination nationale ? Et notamment dans le cadre d’alliances et de fusion de listes ? Voici des questions qu’il va nous falloir trancher assez rapidement pour que nous ayons un mode de fonctionnement à la fois souple, efficace, rapide et incontestable.
Il paraît logique que tout adhérent de la section IDF ait son mot à dire au même titre que les parisiens : la région est tellement centralisée que ce qui se passera à Paris aura nécessairement un impact en banlieue. Le cadre de la prise de décision peut donc logiquement être la section IDF, au moins dans un premier temps.
Les risques de noyautages n’étant pas minces, il faut mettre en place un système qui sera suffisamment solide pour résister le cas échéant à un afflux massif de taupes lambertistes ou d’illuminés raëlliens : c’est pour cela que le programme doit être acté avant que les portes s’ouvrent en grand.
Il est important de signaler que le positionnement du parti pirate ni droite ni gauche doit être très affirmé : à l’heure actuelle, nous ne savons pas si nous ferons une alliance / fusion avec un des deux partis finalistes probables et nous ne nous interdisons aucun des deux. Une éventuelle décision se fera en fonction des programmes.
Eric proposera un mode de fonctionnement d’ici au 22 mars.
5) Autres points importants
On a parlé de pas mal d’autres choses. Voilà ce que j’ai retenu et qui m’a, avec toute la subjectivité qui était la mienne après un demi litre de vin et quatre bières dans le bide.
Conseils d’arrondissement : les candidats et futurs colistiers ont tout intérêt à aller assister à quelques séances des conseils municipaux d’arrondissement. Ces séances sont publiques et nous serviront de formation. Autant savoir concrètement à quoi on s’engage.
A suivre
Budget de la ville : comment il est collecté, comment il est dépensé... là encore nous avons une vraie carence en compétence comptable et financière mais il va falloir s’y mettre si on ne veut pas passer pour des guignols.
A suivre
Veille de sites citoyens : surfons, promenons dans les bois et sur la toile pour référencer les sites web de citoyens actifs et potentiellement influents. Au mieux nous pourrons les approcher et discuter avec eux. Et ils seront toujours une fenêtre intéressante sur les réalités locales.
A suivre
Les candidats des législatives inéligibles : serait il possible que le parti pirate soutienne ses candidats pour des procédures d’appel. Au moment de se lancer à nouveau dans la bagarre, il serait bon de savoir que les matelots sont soutenus, même quand ils commettent des erreurs administratives qui pour le coup ont été sanctionnées comme des fautes.
A suivre
Voilà, les chantiers sont immenses et nombreux mais une certitude : si on s'y met tous et dans la bonne humeur, on va bien rigoler.