daniel a écrit :Mais si, la démocratie est une volonté de la majorité. La volonté de la majorité peut être tyrannique. La majorité peut décider démocratiquement de brûler des sorcières, tuer des homosexuels ou des mécréants. La démocratie n'est qu'une manière de décider, la démocratie ne garantie rien à propos du contenu des décisions prises.
Tout à fait ! C'est pour ça qu'une démocratie est encadrée par un constitution qui pose des gardes-fou à ce que peut faire les "dictateurs" élus.
Mais il est clair que la Vème République a été écrite par, et pour le Général de Gaule. Tant que notre président est animé par des intentions nobles, ça a de bonnes chances de marcher. Par contre, dès qu'on a un névrosé démagogue qui n'agit pas pour l'intérêt général mais pour son cercle d'amis, ça part en couille.
Mais notre président actuel a tout fait pour vider de son sens la constitution, en la rendant modifiable, et en la modifiant par rapport à des sujets à la mode, comme la parité ou la "règle d'or", qui n'a "d'or" que la philosophie de libéralisme économique qu'elle implique, et donc la perte totale de pouvoir de l'état sur ses finances, au profit des humeurs des marchés économiques.
La philosophie des néo-libéralistes, est de s'arranger pour que le rôle de l'état soit cantonné à un nombre limité de pouvoirs. Mais ça signifie qu'on laisse au marché le pouvoir de juger des orientations politiques d'un pays. Mais derrière le mot "marchés" il y a en réalité des décideurs de fond et de banques.
Donc abandonner les pouvoirs de l'état au marché, revient en fait à les abandonner aux agences de notation et aux banques, dont les dirigeants sont majoritairement néo-libérales... une "démocratie" avec vote par l'argent investi.
Mais le "marché" est loin d'être parfait :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_d ... _de_Keynes