1/ Reprocher à un analyste de ne pas avoir, pour estimer la situation d'un pays, seulement une approche purement quantitative de ce qui s'y passe, et en particulier, de ne pas se contenter de s'appuyer des chiffres élaborés par ses instances officielles, quand on sait en plus qu'il s'agit d'un régime dictatorial ( je sais, la Chine est un pays... libéral !), c'est vraiment considérer qu'il est plus important de croire sur parole un arracheur de dents... (Soit dit quand même également, ce premier article évoqué ne contient d'ailleurs aucune critique de la démarche, le ton est neutre). L'auteur lui-même admet, qui plus est, forcer le trait pour attirer l'attention.
2/ Pour la deuxième référence, à savoir l'article publié sur Atlantico, la seule évocation de celui-ci donne déjà la tonalité... Il est effectivement connu et reconnu (dans le monde désormais) pour être un site de grande référence...

3/ Quant au blog du troisième, je plussoyerais dans la mesure où je suis assez d'accord avec le type de mise en garde. Les économistes, même ceux présentés couramment comme étant les plus grands, sont tout à fait capables de se tromper quant à leurs anticipations (voir l'exemple que je donnais sur un autre fil du quantitativiste libéral autre Prix Nobel Irving Fischer, quant à sa vision extra-lucide de la survenue de la crise de 1929 et à sa prédiction tout aussi extra-lucide de sa conclusion dès 1930...). Errare humanum est, et plus encore quand il s'agit d'une science sociale. Et puis, me direz-vous, quand on sait de quelles positions vient Krugman...
Pour finir, une p'tite citation (qui pourrait d'ailleurs bien être contrecarrée par une autre, cf. l'esprit de ma rq précédente) :
"Les mesures d'austérité budgétaire prises en réponse à cette situation [en Europe] ne font qu'affaiblir davantage les perspectives de croissance et de reprise de l'emploi, tout en compliquant les efforts pour rétablir l'équilibre des finances publiques et des bilans du secteur financier."
Qui sont donc ces affreux travestisseurs de la réalité (au choix : keynésiens, libéraux sociaux (plus sociaux que libéraux), hétérodoxes, radicaux), qui ont pu en signer le texte ?