Elzea a écrit :Qui dit remède, admet donc une forme postulat de "maladie" ou de "symptôme(s)" assez parlant pour qu'on puisse dire que quelque chose déconne...
Le(s) diagnostique(s) sera/seront, à priori, aussi compliqué(s) à établir que le(s) remède(s) à cibler puis à confectionner... c'est d'ailleurs je pense en partie là que réside bcp d'enjeux...
ama, (je gagate) nous sommes dans une complexité très largement inutile et fabriquée à dessein.
"Corruptissima republica plurimae leges". Plus l'État est corrompu, plus il y a de lois. Tacite (Les Annales, III, 27)
L'état, et les médias complices, font croire aux français que tous se règle par des lois.
hélas, ce meme fonctionne plutôt bien.
Et donc on empile lois sur lois, dans tous les sens.
Est-ce que factuellement, ça arrange les affaires du pays ?
Est-ce que nos codes de lois (3 à 4 fois plus épais que nos voisins) (emplois, logements, etc) générent emplois, logements et prospérité ?
Et pourtant, ici même, on n'a que ce mot à la bouche : une loi pour règler çi, une loi pour règler ça.
Les seuls qui s'y retrouvent sont ceux dont le métier est directement lié à cette diarrhée législative.
Pondeurs de lois, régulateurs aux ordres, teneurs de louches , etc
On ne peut que noter aussi que cette avalanche législative (une loi pour les A, une loi pour les B, etc)
est évidemment corrélée au morcellement/communautarisme de la société,
qui lui aussi fait l'affaire de tous ceux qui vivent de ces spécialisations.
Le pays étouffe juste sous toutes ces contraintes.
(moi-même, j'ai perso jamais embauché, surtout à cause de la complexité administrative)
On pourrait essayer la
simplicité ... mais c'est évidemment très dur à envisager tellement
ça contrarierait tous les improductifs bien placés pour qui la complexité est le fromage quotidien.