PME - Artisanat
Publié : mar. 12 juin 2012, 00:08
Je mets plusieurs fers au feu puisqu'après l'agriculture, je vous propose notre document de travail sur l'Artisanat et les PME. N'hésitez pas à commenter, annoter, hacher sauvagement ou réfuter habilement !
Apprentissage
L’apprentissage est trop souvent considéré comme une voie de garage, sur laquelle on oriente les élèves les plus en difficulté dans le système scolaire. Nous pensons au contraire que les métiers de l’artisanat sont une filière d’excellence qu’il convient de défendre en informant d’avantage les élèves, et notamment au collège, sur la réalité de ces professions pourvoyeuses d’emploi et en demande de main-d’œuvre dans un contexte économique par ailleurs délétère. Nous proposons également le renforcement des cours ayant trait à la création et à la gestion d’entreprise, pour ajouter aux vocations les outils de la réussite dans les domaines de l’entrepreneuriat. Nous pensons enfin qu’il faut alléger les contraintes administratives et légales des maîtres pour encourager le recours à l’apprentissage, tout en préservant la protection sociale des apprentis.
Fiscalité
Tout d’abord, nous proposons une réforme majeure pour permettre de rééquilibrer notre compétitivité en termes de coût de main-d’œuvre, sans rogner sur la protection sociale des travailleurs : une taxe sur le chiffre d’affaire des entreprises, qui permettrait de financer un allégement des charges salariales. Grâce à cet outil fiscal on taxerait d’avantage les sociétés importatrices, qui ont un chiffre d’affaire important au regard de leur main-d’œuvre effective, tout en allégeant la fiscalité des TPE et PME. Toujours en matière de fiscalité, nous pensons que la TVA à taux réduit doit être étendue à tous les travaux du bâtiment, y compris dans le neuf pour les constructions en pointe en matière environnementale, au regard des économies d’énergie. Ce dispositif permettrait d’encourager entrepreneuriat, tout en rendant les TPE et PME plus compétitives face aux nouveaux dispositifs légaux (auto-entrepreneurs…). Enfin, pour les entreprises de moins de 5 salariés, nous proposons une exonération des trois quarts des cotisations à Pôle Emploi, afin d’encourager les nouvelles embauches et l’essor des petites structures.
Législation
Nous proposons de réformer les systèmes de notation des marchés publics, afin de garantir l’égalité des chances des petits et grands groupes au moment des appels d’offre, le tout allant dans le sens d’une simplification et de d’avantage de transparence, avec notamment une publication exhaustive des dossiers. Nous souhaitons également une diminution des contraintes administratives sur les entreprises de l’artisanat, qui se retrouvent aujourd’hui astreintes à un travail de bureau conséquent et déconnecté de leur métier primaire. Enfin, la sécurité juridique de l’entrepreneur doit être garantie, afin que le recours au cautionnement personnel ou sur ses biens propres des activités de main-d’œuvre, soit proscrit.
Droit du travail
Nous demandons une simplification de la médecine du travail, afin de permettre aux salariés des TPE d’autoriser leur médecin de famille à attester de leur capacité à travailler, comme c’est déjà le cas dans l’Education Nationale et la Poste. Nous pensons également que les conseils des Prud’Hommes doivent instituer d’avantage de branches spécifiques dans les métiers de l’artisanat, afin de garantir une représentation spécialisée en lieu et place des « activités diverses » actuellement en vigueur. Les chefs d’entreprise dans les petites structures ne comptent pas leurs heures pour la pérennité de leur activité, leurs droits en matière d’arrêts et d’accidents du travail doivent donc être organisé équitablement sur le modèle du régime salarié.
Apprentissage
L’apprentissage est trop souvent considéré comme une voie de garage, sur laquelle on oriente les élèves les plus en difficulté dans le système scolaire. Nous pensons au contraire que les métiers de l’artisanat sont une filière d’excellence qu’il convient de défendre en informant d’avantage les élèves, et notamment au collège, sur la réalité de ces professions pourvoyeuses d’emploi et en demande de main-d’œuvre dans un contexte économique par ailleurs délétère. Nous proposons également le renforcement des cours ayant trait à la création et à la gestion d’entreprise, pour ajouter aux vocations les outils de la réussite dans les domaines de l’entrepreneuriat. Nous pensons enfin qu’il faut alléger les contraintes administratives et légales des maîtres pour encourager le recours à l’apprentissage, tout en préservant la protection sociale des apprentis.
Fiscalité
Tout d’abord, nous proposons une réforme majeure pour permettre de rééquilibrer notre compétitivité en termes de coût de main-d’œuvre, sans rogner sur la protection sociale des travailleurs : une taxe sur le chiffre d’affaire des entreprises, qui permettrait de financer un allégement des charges salariales. Grâce à cet outil fiscal on taxerait d’avantage les sociétés importatrices, qui ont un chiffre d’affaire important au regard de leur main-d’œuvre effective, tout en allégeant la fiscalité des TPE et PME. Toujours en matière de fiscalité, nous pensons que la TVA à taux réduit doit être étendue à tous les travaux du bâtiment, y compris dans le neuf pour les constructions en pointe en matière environnementale, au regard des économies d’énergie. Ce dispositif permettrait d’encourager entrepreneuriat, tout en rendant les TPE et PME plus compétitives face aux nouveaux dispositifs légaux (auto-entrepreneurs…). Enfin, pour les entreprises de moins de 5 salariés, nous proposons une exonération des trois quarts des cotisations à Pôle Emploi, afin d’encourager les nouvelles embauches et l’essor des petites structures.
Législation
Nous proposons de réformer les systèmes de notation des marchés publics, afin de garantir l’égalité des chances des petits et grands groupes au moment des appels d’offre, le tout allant dans le sens d’une simplification et de d’avantage de transparence, avec notamment une publication exhaustive des dossiers. Nous souhaitons également une diminution des contraintes administratives sur les entreprises de l’artisanat, qui se retrouvent aujourd’hui astreintes à un travail de bureau conséquent et déconnecté de leur métier primaire. Enfin, la sécurité juridique de l’entrepreneur doit être garantie, afin que le recours au cautionnement personnel ou sur ses biens propres des activités de main-d’œuvre, soit proscrit.
Droit du travail
Nous demandons une simplification de la médecine du travail, afin de permettre aux salariés des TPE d’autoriser leur médecin de famille à attester de leur capacité à travailler, comme c’est déjà le cas dans l’Education Nationale et la Poste. Nous pensons également que les conseils des Prud’Hommes doivent instituer d’avantage de branches spécifiques dans les métiers de l’artisanat, afin de garantir une représentation spécialisée en lieu et place des « activités diverses » actuellement en vigueur. Les chefs d’entreprise dans les petites structures ne comptent pas leurs heures pour la pérennité de leur activité, leurs droits en matière d’arrêts et d’accidents du travail doivent donc être organisé équitablement sur le modèle du régime salarié.