Re: Propositions pour le programme socio-économique du PP
Publié : lun. 24 sept. 2012, 23:57
Pour reprendre mes objections précédentes (et accessoirement préparer mon contre-argumentaire).
La question des entreprises privées coopératives est particulièrement critique. Dans le sens où l'on peut faire du "participatif" assez facilement, jusqu'à une certaine taille (je ne me risquerais pas à en proposer une, mais on comprendras facilement ce que je souhaite mettre en lumière).
Quand l'entreprise est trop grande, on atteins non-seulement une complexité hiérarchique très poussée, mais aussi une complexité d'ordre technique (dépendant des "produits") très importante.
Je pense pouvoir me baser sur mon expérience perso, les entreprises dans lesquelles j'ai travaillé, et celles avec lesquelles j'ai eu l’occasion de travailler. Certains enjeux dépassent complètement les couches des salariés "exécutants". Je n'insinue pas que ils n'ont pas les capacités intellectuelles pour les appréhender, c'est une autre question qui varie du tout au tout d'une entreprise à l'autre. Il est important de "mettre au parfum" les personnes concernées, c'est un fait. (Par exemple, dans l'industrie, les modifications des lieux de production, des protocoles d'exécution et habitudes, ceux qui on fait du management de la qualité comprendrons particulièrement ce point). Quand il s'agit de stratégie d'entreprise, je regrette, mais on se retrouve face à un "noeud" qui peut s'articuler derrières plusieurs ramifications:
-Soit certains salariés n'y accordent pas d'importance, pour plusieurs raisons: les "métro-boulot-dodo" qui touchent leur salaire en faisant leur travail et qui ne veulent pas qu'on les surcharge avec du "temps de cerveau" à accorder en plus à des projets dont ils ne sont parfois pas concernés, soit parce qu'ils ne considèrent pas que c'est à eux de se consacrer à certaines questions.
-Soit sur des problématiques de stratégies à moyen/long terme, qui impliquent parfois des processus longs et dont les tenants et aboutissants sont parfois des informations sensibles sur les capacités de l'entreprise. Beaucoup d'entreprises sont très regardantes sur les infos qui sortent. Même sur des trucs qui paraissent à première vue insignifiants (mon dernier stage m'a conduit à signer un accord de confidentialité très restrictif, certains collègues me rappelant régulièrement d'être bref lors de mes prises de photos, même si elles n'étaient destinées que à appuyer mon travail auprès de la hiérarchie)
-Soit sur des problématiques nécessitant une réactivité sans faille. Auquel cas on ne peut se permettre d'organiser un referendum.
La question des entreprises privées coopératives est particulièrement critique. Dans le sens où l'on peut faire du "participatif" assez facilement, jusqu'à une certaine taille (je ne me risquerais pas à en proposer une, mais on comprendras facilement ce que je souhaite mettre en lumière).
Quand l'entreprise est trop grande, on atteins non-seulement une complexité hiérarchique très poussée, mais aussi une complexité d'ordre technique (dépendant des "produits") très importante.
Je pense pouvoir me baser sur mon expérience perso, les entreprises dans lesquelles j'ai travaillé, et celles avec lesquelles j'ai eu l’occasion de travailler. Certains enjeux dépassent complètement les couches des salariés "exécutants". Je n'insinue pas que ils n'ont pas les capacités intellectuelles pour les appréhender, c'est une autre question qui varie du tout au tout d'une entreprise à l'autre. Il est important de "mettre au parfum" les personnes concernées, c'est un fait. (Par exemple, dans l'industrie, les modifications des lieux de production, des protocoles d'exécution et habitudes, ceux qui on fait du management de la qualité comprendrons particulièrement ce point). Quand il s'agit de stratégie d'entreprise, je regrette, mais on se retrouve face à un "noeud" qui peut s'articuler derrières plusieurs ramifications:
-Soit certains salariés n'y accordent pas d'importance, pour plusieurs raisons: les "métro-boulot-dodo" qui touchent leur salaire en faisant leur travail et qui ne veulent pas qu'on les surcharge avec du "temps de cerveau" à accorder en plus à des projets dont ils ne sont parfois pas concernés, soit parce qu'ils ne considèrent pas que c'est à eux de se consacrer à certaines questions.
-Soit sur des problématiques de stratégies à moyen/long terme, qui impliquent parfois des processus longs et dont les tenants et aboutissants sont parfois des informations sensibles sur les capacités de l'entreprise. Beaucoup d'entreprises sont très regardantes sur les infos qui sortent. Même sur des trucs qui paraissent à première vue insignifiants (mon dernier stage m'a conduit à signer un accord de confidentialité très restrictif, certains collègues me rappelant régulièrement d'être bref lors de mes prises de photos, même si elles n'étaient destinées que à appuyer mon travail auprès de la hiérarchie)
-Soit sur des problématiques nécessitant une réactivité sans faille. Auquel cas on ne peut se permettre d'organiser un referendum.