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Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

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fredkzb
Matelot
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Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

Messagepar fredkzb » lun. 26 nov. 2012, 21:00

Aujourd'hui, à propos des hauts-fourneaux de Florange que la multinationale d'origine indienne Mittal Steel a la volonté de fermer, le ministre du Redressement productif, à l'appel d'élus de gauche comme de droite de Moselle, vient de brandir la menace de nationalisation, c'est-à-dire de prise de contrôle de la propriété du site par l'Etat.

A l'occasion de la crise de 2007/2008, des nationalisations à caractère plus ou moins temporaire ont eu lieu dans nombre de pays, notamment pour éviter l'effondrement définitif de banques et d'organismes de crédit, comme par exemple aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, pays notoirement plus libéraux que la France. Pour autant, à l'époque, notre pays est resté à l'écart de ce type d'interventions (*).

Dans ce pays toujours d'esprit colbertiste (malgré quelques décennies de libéralisme économique), l'idée de "nationalisation" semble surprendre commentateurs et opinion publique. D'autres temps et d'autres pratiques remontent à la surface... alors qu'ils étaient pensés comme révolus.

Qu'en est-il au sein de notre parti ? Quelles sont nos réactions à une telle annonce ? Sommes-nous les fils de notre temps ?
Et de quel temps ? L'ère post-chute du mur de Berlin, avec la victoire de la libre disposition et circulation des capitaux privés à l'échelle mondiale ?
Ou l'ère post-crise de 2007 avec la prise de conscience des excès de cette libre disposition et circulation (*) ?

Qu'évoque, parmi nous, le gros mot de nationaliser des sites productifs que des multinationales ne veulent plus exploiter pleinement ?

Jeudi devant le Sénat, [le ministre A. Montebourg] avait déclaré que "le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n'est pas les hauts-fourneaux de Florange, c'est Mittal".

Le géant mondial de l'acier a annoncé le 1er octobre l'arrêt définitif des hauts-fourneaux et avait accepté de donner deux mois à l'Etat pour trouver un repreneur. [...]

A moins d'une semaine de la fin du délai, samedi 1er décembre, le ton est monté entre le ministre et Mittal, car l'Etat aurait deux offres de reprises mais sur un périmètre plus large que celui mis en vente par Mittal. Au refus de Mittal de céder l'intégralité du site, M. Montebourg a brandi jeudi la menace d'un contrôle public temporaire. Ce à quoi Mittal a répondu que la vente de la totalité du site de Florange "mettrait en péril la viabilité du reste des activités d'ArcelorMittal en France, où le groupe emploie 20 000 salariés".

"On sent un réel volontarisme du gouvernement et de la majorité présidentielle, mais oseront-ils aller jusqu'au bout ?", s'est interrogé le secrétaire adjoint CFDT du site, Frédéric Weber, qui a dit croire à un "espoir qu'on aboutisse à quelque chose de positif". "Il y a un consensus politique, parce que le marasme économique est trop important. C'est ce dont nous avons besoin : du volontarisme et l'union sacrée", a poursuivi le syndicaliste.

Le président socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a estimé sur LCI, que Mittal […] "est venu en France parce que nous avions un savoir-faire et des sites. S'il s'en va, il y aura des repreneurs. Regardez, il y a deux repreneurs qui sont en train de frapper à la porte", a-t-il ajouté. […]

La prise de contrôle de l'Etat n'est pas à exclure, ont également laissé entendre deux ministres dimanche. Michel Sapin, le ministre du travail, a approuvé sur RMC et BFMTV Arnaud Montebourg parlant de "contrôle public" et rappelant que cette arme avait été utilisée aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni dans les secteurs financiers et l'automobile. [… ]

Les élus de Moselle, droite et gauche confondues, demandent à François Hollande de nationaliser temporairement l'usine. "Comme le ministre du redressement productif, nous demandons une prise de contrôle public temporaire de l'Etat pour permettre à un opérateur industriel de reprendre l'activité de l'ensemble du site", écrivent les élus lorrains dans une lettre ouverte adressée au président de la République.

Source : Le Monde


Rentable, le site de Florange, est un établissement inscrit au greffe du tribunal de commerce de Nancy que l'Etat peut reprendre sans l'aval de son propriétaire moyennant indemnisation. L'idée serait une association avec un opérateur industriel, minoritaire dans le capital le temps de stabiliser l'activité.
[...] Le prix éventuel du site de Florange demeure un mystère. Sollicités, ni le ministre ni ArcelorMittal ne s'avancent sur la question. Mais la mauvaise conjoncture pousse les prix à la baisse, indique un expert.

Détermination réelle de la part d'un gouvernement qui ne croirait plus à la négociation avec un groupe qu'il accuse d'avoir déjà manqué à sa parole ? Ou nouveau coup de pression pour contraindre ArcelorMittal à plier, ou au moins accorder un délai ? Une chose est sûre : le dossier Florange est emblématique, non seulement pour le ministre du Redressement productif, mais aussi pour François Hollande, qui y était allé pendant la campagne présidentielle et y avait promis la rédaction d'une loi sur la reprise des sites rentables. Cette loi ayant été repoussée à l'an prochain, il faut trouver d'autres moyens d'actions. Et montrer aussi que l'exécutif est prêt à tout tenter. Arnaud Montebourg a déjà utilisé l'interpellation publique pour installer un rapport de force. Mais ArcelorMittal, qui n'a que faire de l'opinion publique française, est un interlocuteur coriace.

Or l'amont du site de Florange est un de ses actifs les moins rentables en Europe. Conscient que la demande d'acier ne retrouvera pas ses niveaux d'avant-crise, ArcelorMittal entend réduire les surcapacités du marché pour faire repartir les prix à la hausse. Même si cela impose une restructuration considérable de l'ancien "Airbus de l'acier", Arcelor. Après la fermeture de Gandrange en 2009, puis des hauts-fourneaux de Liège en début d'année, vient, selon le sidérurgiste, le tour de ceux de Florange. ArcelorMittal compte toujours engager samedi la procédure de plan social. La partie de poker engagée avec l'exécutif va au moins durer toute la semaine.
Source : Les Echos


(*) "L’autorégulation, pour traiter tous les problèmes, c’est fini. Le laissez-faire, c’est fini. Le marché tout puissant qui a toujours raison, c’est fini." avait ainsi déclaré N. Sarkozy, alors président de la République française, en se faisant l'écho des interrogations idéologiques du moment et le chantre d'un monde qui allait changer de fonctionnement... pour de faux (discours de Toulon du 25 septembre 2008).
"Si le bonheur égoïste est le seul but de votre existence, votre existence sera bientôt sans but." (Romain Rolland)
"La politique se ressourcera non pas en créant de grands systèmes inapplicables, mais en fabriquant de petits dispositifs redoutables comme un grain de sable dans le rouage d'une machine perfectionnée. Fin de l'histoire immodeste, avènement de l'histoire modeste, mais efficace." (Michel Onfray)

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Tywin
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Re: Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

Messagepar Tywin » mar. 27 nov. 2012, 14:58

il faut bien se défendre des prédateurs financier comme monsieur Mittal...
"Quand on fume du crack on sait plus très bien ce qu'on fait..." AKH
"quand la vie te tourne le dos, touche lui les fesses..." un inconnu
"When the seagulls follow the trawler, it's because they think sardines will be thrown into the sea. Thank you very much." King Eric
"These are all great ideas, but they all suffer from one fatal flaw.Which is they're all based on the fallacious notion that people are fundamentally decent." Boris Yellnikoff

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Sims
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Re: Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

Messagepar Sims » mar. 27 nov. 2012, 15:29

J'ouvre le débat(et je poste le lendemain :P):

Il est assez cocasse de voir, comme à son habitude, l’État arriver, tel un inspecteur des travaux finis, donner des leçons de "management".

Une nationalisation à la hussarde constitue, à mes yeux, une manifestation des plus terrifiante du pouvoir étatique. Une forme concrète du "je veux, je prend".

Arcelor est un point d'intérêt dans le sens où il constitue un symbole. Étant moi-même Mosellan, c'est quelque-chose de relativement présent par chez nous. Un peu comme l'"épisode 2" de l'industrie minière. Mais malrgé cela, ce n'est pas la seule "grosse industrie" dans les environs, on peut citer PSA qui dispose de quelques centres de production en Moselle-ouest.

Le gouvernement affirme avoir des repreneurs sous le coude, qu'il les mette sur la table une bonne foi pour toute.

Pour moi, notre cher ministre du redressement productif cherche à faire un énorme coup de bluff car insuffisant sur les prospectives. Oui, Mittal a pris un certain nombre d'engagements, mais ils étaient tous conditionnés à une économie globale "normale" (après notre président "normal", c'est à la mode).
Au moment ou Mittal annonce qu'il continue à avoir des intérêts à produire en France, le ton insultant du ministre parachuté aux affaires industrielles sans aucune connaissance d'aucun milieux concerné est des plus déplacés.

Pour paraphraser Jospin: "L'Etat ne peut pas tout." D'ailleurs, les gouvernements successifs, même de gauche, ont étés forcés de reconnaitre qu'ils étaient de bien piètres gestionnaires. Mettre de l'argent public dedans sans la moindre vision autre que court-termiste est d'une maladresse affligeante.

Et même si on s'attarde sur le principe de "nationalisation temporaire", on ne peut résister à l'interrogation qui implique que si la nationalisation est "temporaire", c'est donc pour la céder à un repreneur dans des délais relativement courts. Dans ce cas, quel intérêt autre qu'électoraliste pour faire une démonstration de muscles?
Les innovations sont presque toujours le fait d'explorateurs individuels ou de petits groupes, et presque jamais celui de bureaucraties importantes et hautement structurées
Harold J. Leavitt

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isabelle
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Re: Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

Messagepar isabelle » mar. 27 nov. 2012, 15:57

Côtoyant des wargamers, je vois un autre intérêt pour l'état à garder (nationaliser) les hauts fourneaux (producteurs d'acier) et l'expérience des gens qui y travaillent : garder sur le territoire la production d'acier, laquelle que servir aux blindages (et autres).
Je suis peut-être néophyte en politique, mais surtout pas une incompétente.

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Tywin
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Re: Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

Messagepar Tywin » mar. 27 nov. 2012, 16:48

je vois pas ce qu'on peut perdre à sauver un site déjà rentable...
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gna
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Re: Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

Messagepar gna » mar. 27 nov. 2012, 20:15

moi c'est la concentration et la monopolisation des activités qui me pousserais a être d'accord pour "nationaliser" afin de rétablir une forme de concurrence, et surtout interdire l'achat d'entreprise industrielle par des fonds de pensions mais bon c’est encore autre chose.
gna

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fredkzb
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Re: Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

Messagepar fredkzb » ven. 30 nov. 2012, 23:53

isabelle a écrit :je vois un autre intérêt pour l'état à garder (nationaliser) les hauts fourneaux (producteurs d'acier) et l'expérience des gens qui y travaillent : garder sur le territoire la production d'acier

Je suis d'accord avec l'idée de tout faire pour garder en activité des productions industrielles, lorsqu'elles peuvent être d'avenir, et ce, même si les propriétaires (actionnaires) privés n'en veulent plus, et sont prêts à les arrêter définitivement (la rentabilité financière étant devenue inférieure à leurs exigences).
Prêts à les fermer, comme on arrêterait de jouer à un jeu quelconque (vidéo ?), après en avoir fait le tour et en avoir extrait tous les plaisirs ! (L'analogie n'ira pas plus loin, car la mise au rebut du jeu n'implique aucune conséquence sociale, tandis que la fermeture de sites, si...).

Par conséquent, le pouvoir des mastodontes économiques doit pouvoir être borné. Il ne peut être sans limites. Qu'il s'agisse d'économie numérique ou, ici, d'économie non-numérique...
Et comme ces mastodontes ne sont pas des entités dépourvues de têtes pensantes et agissantes, qu'ils ont à leurs commandes des décideurs ultimes, à savoir des grands actionnaires (individuels, comme ici avec Lakshmi Mittal, ou institutionnels, tels que par exemple des fonds), eh bien, borner le pouvoir des mastodontes revient ipso facto à borner le pouvoir des actionnaires. Les empêcher de faire mumuse comme ils l'entendent avec leur joujou, y compris en cassant l'ancien objet de leur désir.

Certains iront rétorquer (un peu rapidement) que la propriété privée est un droit "naturel", et même, le seul droit "inviolable et sacré" que reconnaît la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 (la liberté, la sûreté et la résistance à l'oppression ayant un statut inférieur à celui de la propriété, car ne bénéficiant pas des deux derniers qualificatifs...).

Or l'emploi de joujoux privés peut avoir des répercussions qui affectent fortement et négativement la société et le lien social. C'est justement pourquoi le pouvoir que donne leur propriété se doit d'être défini, et dans certains cas même, retranché.
La Déclaration des Droits ne pose-t-elle pas ainsi, immédiatement en ajout au caractère "inviolable et sacré", que "nul ne peut en être privé [de la propriété], si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité."
"Nécessité publique" dont l'évaluation et l'expression relèvent du corps social, le pouvoir politique ayant quant à lui la prérogative d'en faire le "constat légal". Plus précisément, un constat réalisé par les représentants, dépositaires temporaires du pouvoir politique.

Alors oui, si une partie de la société réclame cette nationalisation au nom des multiples conséquences de la fermeture (sociales, économiques, stratégiques, etc.), demande actuellement portée par des élus locaux de terrain de gauche comme de droite, alors opérons cette soustraction de propriété. Mais...
Mais...
Sims a écrit :Il est assez cocasse de voir, comme à son habitude, l’État arriver, tel un inspecteur des travaux finis, donner des leçons de "management".
Une nationalisation à la hussarde constitue, à mes yeux, une manifestation des plus terrifiante du pouvoir étatique. Une forme concrète du "je veux, je prend". [...]
Le gouvernement affirme avoir des repreneurs sous le coude, qu'il les mette sur la table une bonne foi pour toute.
Pour moi, notre cher ministre du redressement productif cherche à faire un énorme coup de bluff car insuffisant sur les prospectives. [...] D'ailleurs, les gouvernements successifs, même de gauche, ont étés forcés de reconnaitre qu'ils étaient [parfois !] de bien piètres gestionnaires. Mettre de l'argent public dedans sans la moindre vision autre que court-termiste est d'une maladresse affligeante.
Et même si on s'attarde sur le principe de "nationalisation temporaire", on ne peut résister à l'interrogation qui implique que si la nationalisation est "temporaire", c'est donc pour la céder à un repreneur dans des délais relativement courts. Dans ce cas, quel intérêt autre qu'électoraliste pour faire une démonstration de muscles ?

Et je suis là encore d'accord.
Jouer les gros bras et finir par baisser sa culotte au dernier moment (le gouvernement ira-t-il jusqu'au bout ? rien n'est moins sûr) est une politique qui ne peut créer que des déceptions ! (chez les salariés concernés, mais aussi chez un certain nombre d'électeurs de "gauche", voire de "droite").
Aller jusqu'au bout de la nationalisation pour, peu de temps après, opérer le mouvement contraire (privatisation), en confiant le site à un autre mastodonte privé, est une politique qui manque terriblement de vision et de valeurs !
Nationaliser et confier la gestion à des énarques formatés et sans connaissance de l'activité sidérurgique est une politique qui ne peut conduire probablement qu'à des errements de gestion... Alors ?
Alors... ni privé ni public !
Propriété sociale.
Une entreprise dirigée par ceux qui la connaissent le mieux et qui connaissent le mieux son activité et ses marchés.
Assez ! de la gestion des entreprises par des entités privées qui ne voient en elles que des maisons de Monopoly, à acheter, vendre, re-acheter, re-vendre, ou jeter ! Assez aussi de la gestion des entreprises par un Etat qui se croit capable de toujours faire mieux que la société elle-même.

Mais pour cela, encore faudrait-il que les salariés, de l'ouvrier au cadre dirigeant, en aient le désir. Et ensuite, qu'ils en aient, ou qu'on leur en donne, les moyens...
"Si le bonheur égoïste est le seul but de votre existence, votre existence sera bientôt sans but." (Romain Rolland)
"La politique se ressourcera non pas en créant de grands systèmes inapplicables, mais en fabriquant de petits dispositifs redoutables comme un grain de sable dans le rouage d'une machine perfectionnée. Fin de l'histoire immodeste, avènement de l'histoire modeste, mais efficace." (Michel Onfray)

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Tywin
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Re: Le retour de la nationalisation: terrifiant ou réjouissant ?

Messagepar Tywin » mar. 11 déc. 2012, 23:12

On notera la belle quenelle gouvernementale de Ayrault pour Montebourg. Montebourg qui restait la dernière voix de gauche dans ce PS de centre-droite...
On voit désormais clairement dans ce gourvernement, ce sera la politique de la rustine et des vielle recettes...

Pendant ce temps, on entendra les énièmes discours comme quoi l'avenir c'est la recherche et l'innovation, et pendant ce temps, les milliers de chomeurs entrainé par la délocalisation iront voter FN...
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