>>> Remarque : (Le modèle Suèdois ne fait reposer que 2.5% de son modèle sur ce système)
Le modèle par capitalisation est un modèle libéral (Université de Chicago, Voir le cas du Chili depuis 1981, etc..), qui fait reposer le financement des retraites sur des fonds de pension (détenus individuellement), et non pas sur une répartition des charges des retraités sur les catégories actives
modèle de pension basé sur des comptes individuels de capitalisation. C’était l’alternative au traditionnel système de répartition, où le travailleur ne cotise pas pour sa propre pension, quand viendra le jour de prendre sa retraite, mais bien pour payer celles des personnes déjà pensionnées.
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En 1981, fut ainsi offerte aux travailleurs la possibilité de continuer à cotiser à la caisse générale publique des pensions ou bien de se lancer dans l’aventure et de placer leurs économies dans des institutions financières privées qui investiraient sur le marché les fonds reçus.
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Les cotisants peuvent investir dans cinq types de fonds de pension, selon le risque, et choisir entre différents gestionnaires ou modalités de paiement. À leur mort, la famille continue de percevoir la pension ou le montant total en héritage.
L’augmentation de l’épargne et de l’investissement au Chili dérivé du système de capitalisation a contribué significativement au développement de son marché des capitaux. Au-delà de son influence sur le marché boursier, le système privé de pension chilien a favorisé les structures productives et contribué à une plus grande stabilité des prix grâce à une vision à long terme de la gestion ainsi qu’incité à l’ouverture de nouvelles entreprises ainsi que le financement des sociétés via l’augmentation de capital. Les investissements des fonds de pension dans les compagnies, au travers des actions, des obligations et des participations ont permis de doter de ressources de nombreux projets d’entreprises à long terme. On estime que, depuis 1981, un tiers de la croissance économique – à la base du « miracle chilien » – est due aux fonds de pension.
Toutefois, à l’occasion de la crise économique mondiale, nombreux furent ceux qui mirent en doute les garanties offertes par le système de pension par capitalisation qui, selon eux, serait moins sûr que le système public de pension par répartition.
>> D'autres pays s'y sont mis. (Les Suédois l’ont déjà adopté, après la faillite de leur système public dans les années ’90 et les Allemands l’étudient).
Carte des pays selon leurs système de Pension (répartition ou capitalisation)
La réforme lancée en 1981 par José Piñera démontre que les gens savent défendre leurs intérêts mieux que l’État. Elle démontre que l’entreprise privée est plus efficace que le secteur public.
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Dans le système par répartition, si le travailleur décide d’arrêter de travailler, il ne peut récupérer son argent. S’il meurt célibataire avant d’arriver à la pension, cet argent n’ira pas à sa famille, mais sera confisqué par l’État. S’il meurt marié, son conjoint recevra bien la pension, mais pas ses enfants adultes. En fait, l’idéal pour l’État serait que le pensionné meure le premier jour de sa retraite.
Hélas, le prisme idéologique empêche souvent d’analyser de manière dépassionnée ce qui s’est passé et se passe au Chili. En effet, beaucoup de gens ne veulent pas admettre que la discussion est close : le système de pension basé sur les comptes personnels de capitalisation est très supérieur, matériellement et moralement au système public de pension par répartition.
Ite missa est.
Source http://www.contrepoints.org/2010/09/23/ ... e-la-crise (Note : Contrepoint = développé et administré par l'association libéraux.org )
>>> qqs lieu de débats :
- pro Capital
- anti Capital
- et d'autres pro Pourquoi la capitalisation et De la répartition à la capitalisation, l'exemple chilien
Lorsqu'on passe d'un système de répartition à un système de capitalisation, on stimule le seul véritable moteur de la croissance, à savoir l'épargne. Les individus ont alors intérêt à épargner, c'est-à-dire à accumuler du capital et à créer de la richesse. On ne compte plus sur la générosité obligatoire des autres dans le futur pour subvenir à ses besoins lorsqu'on sera retraité. On compte sur soi-même, et c'est en ce sens que cette révolution à venir - même si on ne la voit pas encore en France, contrairement à d'autres pays - est une révolution morale. Elle représente, en effet, le retour à la responsabilité individuelle
Aujourd'hui 93 % ont quitté le système public.
Il y a eu un référendum social sur le système puisque les travailleurs chiliens étaient en mesure de dire non
>> La Suède est à mis chemin, avec ses fonds de pension par capitalisation +/- orientés et géré par la collectivité.
>> Ces exemples permettent de détailler l'idée qui est porté par ce système de retraite par Capitalisation.