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[Contribution] La Diversité économique, un nouveau modèle

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Berserk
Loup de mer
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Messagepar Berserk » lun. 21 sept. 2009, 14:53

Mettre en partenariat société civile, entreprises privées et organismes publics

Comment trouver un bon équilibre, quand les logiques sont différentes ?

Cette question est essentielle et nous ne pourrons pas y donner de réponse définitive, car il y a des implications sociales, économiques et philosophiques fortes dans cette problématique. Néanmoins voici des éléments de réponse issus d'une réflexion sur le sujet menée depuis plus de 8 mois.

A l'origine de cette réflexion, il y a la découverte de ce document, http://unesdoc.unesco.org/images/0012/0 ... 27160m.pdf , la Déclaration Universelle de l'UNESCO sur la diversité culturelle, qui est notre principale source. La phrase “Mettre en partenariat société civile, entreprises privées et organismes publics” en est directement inspirée.

Aujourd'hui, notre réflexion doit se glisser petit à petit sur le terrain économique, afin de sortir des logiques “droits-de-l'hommes-istes” et de démontrer la pertinence et la matérialité de nos idées.

Il s'agit d'inventer un nouveau modèle économique, qui mettrait en coopération secteur privé, secteur public et société civile.

Ce modèle se résume par la notion de “diversité économique”, qui serait applicable non seulement pour le marché culturel, mais tous les secteurs de l'économie confrontés à des consortiums d'entreprises dominantes et réalisant de fait un monopole, envers les principes les plus élémentaires du capitalisme, la libre concurrence, avec les conséquences politiques en termes de lobbying que l'on connaît bien dans le secteur culturel.

Dans le domaine culturel donc, le monopole des majors réunies en consortium est illégal selon les règles internationales du marché économique, et aboutit à la diminution du nombre d'œuvres diffusées dans les catalogues, à la diminution du nombre d'artistes rémunérés, et à la raréfaction des biens culturels, qui en deviennent plus coûteux et réservés aux plus riches, un luxe en somme.

Or cette raréfaction, organisée par le secteur privé au moyen d'un monopole illégal, est également contraire à la notion de développement culturel, qui est une nécessité stratégique dans un contexte de “guerre des civilisations”, car elle amoindrit le rayonnement culturel de la civilisation occidentale en diminuant la diffusion des œuvres, et en appauvrissant la qualité des œuvres, par une uniformisation et un formatage d'œuvres culturelles réduites au statut de produits.

Il y a donc une nécessité stratégique, sociale et économique à introduire une nouvelle concurrence au sein du marché culturel.

D'une part, le secteur public, c'est à dire l'État, est le seul à avoir les moyens et le pouvoir de concurrencer efficacement les majors, et d'autres part, la société civile est la seule à en avoir les ressources humaines, que ce soient les artistes ou les mécènes.

Tous les systèmes uniformes, c'est à dire le tout privé, le tout public ou le tout démocratique, ont le même effet : ils produisent une culture uniforme et formatée, officielle ou bien-pensante.

Un système qui organiserait la confrontation des trois secteurs permettrait seule un dynamisme économique, une diversité culturelle.

Pour que cette confrontation soit possible, il y aurait une nécessité de dialogue, avec des assemblées réelles réunissant les majors, les FAI, l'Etat, les associations, les fondations de mécénat, et des structures comme les universités, les conservatoires, les écoles de musique et leurs équivalents dans les autres domaines artistiques.

Ces assemblées auraient pour fonction d'organiser la diversité économique du marché culturel, une sorte d'Etats généraux permanents.

Ce seraient des organisations politiques, qui réguleraient l'économie du système culturel.

Cette économie devrait être dirigée par des principes fondamentaux : la rémunération équitable des artistes, la diffusion des œuvres au pus grand nombre, l'équilibre entre les logiques qualitatives et les logiques quantitatives, le développement culturel, c'est à dire non seulement le développement qualitatif de la culture humaine, mais également son développement quantitatif, les bénéfices pour investissement et la diffusion au plus grand nombre.

Concrètement, cet équilibre qui peut paraître impossible entre rémunération, investissement et diffusion, il serait réalisé économiquement par la libre concurrence. C'est à dire que l'Etat devrait s'associer aux mécènes pour produire des artistes dans des structures de production culturelle publiques, et diffuser ces œuvres en priorité sur les chaînes de télévision publique, les radios publiques et les sites Internet publics, un peu sur le modèle des artistes protégés par les rois à la Renaissance.

Pour contrebalancer l'effet “culture officielle” propre à ce système, les maisons de production privées seront libre d'entreprendre et de proposer des artistes alternatifs, dans un système médiatique majoritairement privé qui leur donnera la belle part. Toutefois les bénéfices de ces entreprises devront être réinvestis dans la culture, et pour compenser l'effet de la financiarisation et de l'actionnariat, il est nécessaire que ces bénéfices soient taxés en partie et affectés directement au budget culturel public.

Évidement, les majors ne seront pas satisfaites d'une réforme de ce type, et devront s'adapter à cette nouvelle concurrence sur le plan de la qualité des œuvres tant que sur le plan du prix des œuvres diffusées, c'est à dire s'adapter à la concurrence par le dynamisme, l'originalité et la réactivité des investissements, si elles veulent survivre, et le seul choix qui pourrait leur être laissé serait de fusionner avec les fournisseurs d'accès à Internet, ce qui leur permettrait de trouver de nouvelles ressources à l'heure numérique.

les taxes des bénéfices des entreprises culturelles ne devront pas être répercutées sur les prix, et à cette fin il faudrait éventuellement règlementer les prix des services d'accès à la culture et des œuvres culturelles, afin que la liberté constitutionnelle de prendre part à la vie culturelle soit respectée. Le domaine public devrait également être étendu, par exemple en limitant le droit d'auteur à la vie de l'auteur.

Prendre part à la vie culturelle, cela signifie accéder à la culture, mais également créer cette culture, diffuser sa création et être rémunéré en conséquence. La société civile, incarnée dans le domaine culturel par les artistes libres, les mécènes, les internautes, les associations, les regroupements de professionnels des arts, professeurs, étudiants, universités, écoles, …, devrait se placer en arbitre entre le secteur privé et le secteur public et tirer de cette position tout son pouvoir. C'est à dire non seulement par des votes et des dons pour la rémunération des artistes privés et publics, par le choix des consommateurs, mais également par la possibilité pour un artiste d'être évalué et sélectionné sur des critères qualitatifs par les structures de production culturelle publiques, et sur des critères quantitatifs et commerciaux par les structures privées, ou encore indépendamment de ces deux secteurs, grâce à la diffusion sur Internet, au vote et aux dons des internautes. Par exemple, nous pourrions imaginer un logiciel statistique sécurisé que chaque artiste pourrait installer sur son site internet, afin de comptabiliser le nombre de téléchargements et d'écoutes, dont les données seraient transmises aux sociétés de répartition publiques, qui devraient donc rémunérer les artistes en conséquence.

Le mécénat devrait enfin prendre toute sa place dans la vie culturelle, et fournir les moyens financiers indispensables à un développement culturel solide et puissant, aux côtés des ressources des impôts et des taxes affectées au budget de la culture.

Voici donc une tentative de réponse à cette question fondamentale : comment concilier la logique financière avec la logique étatique et le bien commun et universel ?

Surement, vous ne manquerez pas d'y voir des défauts, et vos critiques ou propositions sont les bienvenues. Seulement il faudrait que le centre de nos débats ne soit pas limité aux bénéfices des entreprises privées, car ce n'est pas l'objectif du système proposé. L'objectif de ce système est d'assurer la diversité culturelle au moyen de la libre concurrence entre les acteurs institutionnels, privés et étatiques. Cette diversité culturelle implique la coopération, le dialogue et la confrontation de logiques différentes, au moyen d'un modèle économique, la diversité économique, mais il implique surtout un renouvellement des valeurs qui dirigent notre société, les valeurs financières n'étant pas suffisantes pour assurer un développement humain durable.

La culture, la science et l'éducation sont en effet les valeurs les plus performantes de notre civilisation et un investissement considérable en leur direction serait non seulement un moyen de résister à la puissance industrielle des pays émergents comme la chine, que nous ne pouvons pas concurrencer dans le domaine des emplois non qualifiés, mais également un moyen d'optimiser l'utilisation de nos ressources en créant des emplois qualifiés afin de libérer les emplois non qualifiés occupés actuellement en France par des individus sur-qualifiés par des diplômes inutiles et s'attaquer ainsi au problème du chômage.

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pers
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Messagepar pers » lun. 21 sept. 2009, 18:16

Merci pour cette contribution. Je me demande si on ne devrait pas avoir une rubrique ou sous-rubrique plus adaptée pour ce genre de réflexion... Qu'en pensent les paysagistes du forum ?
La liberté, c'est l’esclavage.
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Conundrum
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Messagepar Conundrum » lun. 21 sept. 2009, 18:24

Merci pour l'article. En effet, une section pour les sujets de réflexion sur d'autres idées est peut-être nécessaire :)

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pers
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Messagepar pers » lun. 21 sept. 2009, 19:59

Wooh, laisse-moi te citer un instant :

Sanpytt a écrit :nous allons voir ce qu'on peux faire pour arranger au mieux cette lacune en concertation avec

C'est cool, tu parles déjà la langue des politiciens :D
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Guillaume.soulet
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Messagepar Guillaume.soulet » lun. 21 sept. 2009, 21:12

Interessant, pertinent et... dérangeant.

Je ne vais pas faire un texte aussi long que toi mais je pense que tu essayes de reformer le systeme plutot que de le recréer. Et toute reforme, surtout en France, nécéssite une force politique.

Il est dommage que je ne puisse pas découper ton texte sous forme d'idées (manque de temps?) car en fait je ne vais relever que ce qui pose probleme au premier abord, et non ce qui est très intéressant.

J'adore ton analyse, mais il a un probleme de taille: il nécessite un changement profond (impossible?) des mentalités de l'interet personnel à l'interet collectif. Par exemple le mécénat que tu suggères est viable sur le papier, mais il ne faut pas oublier la "nature" de l'homme et de son bien etre personnel.

Le forum ne dispose pas des outils nécéssaire pour en débattre point par point (ca deviens vite illisible avec les citations), aussi je te propose sous .doc en attendant la mise en place prochaine du wiki qu'en penses tu?
On fournit un travail proportionnel à un salaire. Et on est payé selon ses compétences. C'est ça être professionnel... Même si les conseils qu'on donne sont souvent invérifiables, mentir ou simuler une quelconque aptitude est incorrect vis-à-vis du client qui vous fait confiance. A la réflexion, une prestation concerne la vie d'autrui. Ce n'est pas de l'incorrection, c'est bien pire ! C'est pour cela qu'un vrai professionnel met sa réputation en jeu pour chacune de ses réalisations.

bongobong
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Messagepar bongobong » lun. 21 sept. 2009, 22:03

l'article de berserk me parait également extrêmement intéressant, et un bon point de départ. je trouve juste dommage qque cette analyse ne s'attache qu'au domaine culturel, surtout dans la mesure ou il est appluicable quasiment mot pour mot à tous les secteurs économiques

on se rend compte, en effet, en étudiant un peu l'histoire économique, que, depuis l'avènement du capitalisme moderne, les entreprises ont, de tout temps, cherché à dominer de deux manières, horizontalement et verticalement.
dans le premier cas, il s'agit, pour l'entreprise, de devenir le n°1 sur un marché précis (voir seule entreprise sur le marché), par la constitution de trust (pratique devenu illégale, et raison pour laquelle Microsoft, par exemple, a du devenir actionnaire de Apple afin d'éviter certaines accusations);
dans le deuxième cas, il s'agit de controler toute la chaine de fabrication, de l'extraction de la matière première à la fabrication et la vente du produit fini. il fut ainsi une époque ou les constructeurs automobiles cherchaient à acquérir des mines de métaux et de charbon, ce qui leur permettait de controler tout les acteurs de cette chaine et d'imposer, nottament, leur choix (en matière de prix et de "variété de modèle", voir la phrase de henry ford, l'acheteur choisira la couleur de sa ford t comme il l'entend, à condition qu'elle soit noire). la encore, cette pratique s'est adouci à cause de la volonté des consommateur de sortir d'un certain "formatage" pendant les 30 glorieuse (surtout la fin de cette période d'ailleur)

malheureusement, et c'est là que je rejoins l'analyse de berserk, si cela c'est produit dans quasiment tous les domaines depuis une 40aine d'années, on constate une sorte de reformatage culturel, avec un choix médiocre et de qualité médiocre (attention, c'est un avis personnel pour le coup), choix tournant principalement autour d'artiste et/ou d'oeuvre mainstream, mais finalement relativement indifférencier les uns des autres. il suffit, par exemple (et c'est encore un avis personnel, j'insiste sur ce point) les pubs pour les compilations du type hit 2009, pendant lesquelles on peut entendre des extraits de 4 ou 5 morceaux différents qui me paraissent être systématiquement des extraits d'un seul et même morceau.
en allant plus loin, cela s'explique par cette fameuse (et fumeuse) idée de viabilité économique, que je trouve particulièrement inadapté à la création artistique. je pourrais ainsi cité l'exemple de fionna apple, dont le troisième album a été bloqué pendant 3 ans par son label (sony, pour ne pas les citer) pour cause de viabilité incertaine (et disque de platine dans un grand nombre de pays à l'arrivée, mais c'est une autre histoire)

Pour résumer, certains acteurs du domaine culturel (producteur et éditeur, en général) me semble avoir oublié que l'art se défini, d'une certaine manière, par son inutilité (on pourrait sans problème vivre sans musique, sans cinéma et sans littérature, mais pas sans agriculture, par exemple), mais il est aussi ce qui nous différencie des animaux, et il fut ce qui différencia les grandes civilisations (grecques, romaines, chinoises, japoniases, etc...) des peuplades barbares, et la production culturelle est intrinsèquement liée à une prise de risuqe considérable, à savoir celle de ne jamais rentré dans ses frais, idée parfaitement impossible à assimiler pour une entreprise capitaliste, d'où l'idée très intéressante d'un mécénat d'état. la seule limite que je vois à cette idée est que venant de l'état, cela pourrait être conditionné, nottament par une absence de critique du gouvernement par les artistes qui en bénéficie
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Raphaël Florès
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Messagepar Raphaël Florès » lun. 09 nov. 2009, 00:20

Je crois qu'il existe déjà des subventions publiques pour les artistes: http://www.guidearts.com/ . D'ailleurs c'est la nouvelle affaire Pierre Sarkozy & la SCPP il me semble !

Du reste, j'y reviendrai plus tard mais je ne peux pas me baser sur ton post Berserk, ou en tout cas pas y répondre précisément car il me paraît vraiment trop décousu.
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Berserk
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Messagepar Berserk » lun. 09 nov. 2009, 20:08

Je ne pense pas que cette contribution soit décousue, mais qu'elle propose au contraire une réflexion d'ensemble sur les thèmes du PP qui n'appelle pas tellement de réponse, et encore moins une réponse précise.

En tout cas ta remarque sur les subventions publiques est intéressante et suffisante à mon avis, car j'ai déjà rencontré cette question des aides déjà existantes, que ce soit pour les artistes ou les chercheurs. Cette question nous renvoie au rôle que pourrait avoir l'Etat selon nous : est ce un rôle d'aide, un rôle encore plus actif, où un rôle désengagé, une non-intervention ?

Autrement dit, quelles sont les prérogatives actuelles de L'Etat en matière de création culturelle et de recherche scientifique, et sont elles efficaces ? Si non, pourquoi ?

Un premier élément de réponse que je pourrais donner, c'est d'une part que ton lien ne semble concerner que la musique et le milieu associatif. D'autre part, il me semble que l'Etat a la légitimité et le devoir de gérer le domaine public, c'est à dire de le diffuser, de l'enrichir en y ajoutant de nouvelles œuvres, de le financer et donc de rémunérer les artistes du domaine public qui diffusent leurs oeuvres gratuitement, en faisant appel par exemple au mécénat institutionnel, ou au mécénat global, ou encore en utilisant les revenus de la diffusion des oeuvres du domaine public dans les médias publics, revenus publicitaires, etc.

Ceci est assez différent d'une aide à la création et s'inscrit dans une démarche très différente : les aides à la création sont très utiles, mais elles ne répondent pas du tout à la question de la rémunération des artistes, question soigneusement évitée autant par les ayant droits que par les pirates.
Dernière édition par Berserk le lun. 09 nov. 2009, 20:09, édité 1 fois.

Elrandir
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Messagepar Elrandir » lun. 09 nov. 2009, 22:14

[mode américain on] Aides de l'Etat??? Mais Berserk tu es un nouveau communiste? XD [/mode américain off]

Bref, aides de l'état, je serai pas tellement pour, l'Etat est déjà dans la m****, c'est pas pour cultiver un champ qui ne leur rapportera rien.
Cependant tu dis vrai, l'Etat a le droit (et même le devoir!) de gérer le service publique, et il faudrait peut-être s'en occuper (qu'ils commencent par installer un service de vidéo à la demande sur le net déjà...) et la diffusion de musiques/films/téléfilms/pièces de théâtre/livres et jeux vidéos (lol juste pour rire parce que les jeux français, on en entend tellement parler mdr) gratuits devrait être une priorité.
Mais comme ça ne rémunère personne, ça ne les intéresse pas, comme disait Mr Riester "Sans doute les industries culturelles ont-elles un peu tardé à s'adapter à l'ère numérique, mais ce n'est pas une raison pour les condamner, au motif qu'Internet serait synonyme de gratuité."
"Serait", bah oui faut pas rêver, la gratuité c'est le maaaaaaal^^

Donc...c'est une idée à creuser, mais il faut prévoir d'où on va sortir ces aides, à moins de taxer les industries culturelles...(ohoh c'pas con ça^^)
Dernière édition par Elrandir le lun. 09 nov. 2009, 22:16, édité 1 fois.
"Tout l'infini du temps ne vaut pas, ô Nature !
La minute où j'aurai pensé."

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pers
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Messagepar pers » mar. 10 nov. 2009, 16:17

Pour la liberté des pandas !
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Raphaël Florès
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Messagepar Raphaël Florès » mer. 11 nov. 2009, 17:36

Par décousu, j'entends précisément que cela traite énormément de sujets. Je ne suis pas un as des investissements étatiques, j'ai simplement fait une très brève recherche Google ^^.

La rémunération des artistes est un sujet assez sensible et je pense que mon opinion se résume ainsi: ils devraient être libres de signer les contrats de leur choix, et ce n'est certainement pas à l'État de leur fournir autre chose que des aides à la création. Tu serais content de verser un salaire à Carla Bruni ?
Dernière édition par Raphaël Florès le mer. 11 nov. 2009, 17:37, édité 1 fois.
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