[Proposition] Légalisation de la GPA
Publié : jeu. 28 juil. 2011, 23:48
Salux !
Dans ce petit fourre-tout d'idées à voter le 16 octobre comme 'idées avec lesquelles le parti est en accord' j'aimerais (s'il n'est pas trop tard) en proposer une.
Je tiens à préciser que c'est totalement hors-sujet vis à vis du numérique ou du droit d'auteur, mais que cela concerne plus les libertés individuelles, en particulier le droit pour les femmes à disposer de leur corps.
La Gestation Pour Autrui (plus communément appelée GPA) est une pratique rendue possible depuis la fécondation in vitro, qui permet à un couple stérile ou homosexuel d'avoir un enfant sans avoir recours à l'adoption. Elle est malheureusement interdite en France, le plus grand drame étant la non reconnaissance des enfants conçus de cette façon. Un couple français a eu deux filles jumelles de cette façon de manière parfaitement légale en Californie, mais de retour en France elles leur ont été ôtées, sous prétexte qu'elles ne sont pas leurs filles (alors que génétiquement c'est à 50% le cas). Je vous laisse consulter cet article du Monde : http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
Généralement, l'un des deux partenaires du couple fournit ses gamètes (spermatozoïdes ou ovules) que l'on complète par don anonyme. S'en suit une fécondation "dans l'éprouvette" on ne peut plus classique, la particularité de la GPA est que l'enfant va se former dans le ventre d'une femme "tiers", jusqu'à l'accouchement où il ou elle sera remis(e) à ses parents.
Dans les pays qui le pratiquent "bien", la gestatrice (il ne faut pas dire mère porteuse puisqu'elle n'a aucun lien génétique) suit un accompagnement physique et psychologique. Elle est en contact avec les parents avant, pendant et après (certaines gestatrices deviennent marraines des enfants qu'elles ont porté). Là où je veux en venir, c'est qu'il ne faut pas faire de cette pratique un business où la gestatrice est cantonnée à une "loueuse de ventre", c'est un don de soi.
Il existe certains cas médicaux où la femme ne peut avoir d'enfant (absence d'utérus ou de vagin) mais a des ovaires : dans ce cas l'enfant, même si elle ne l'a pas porté, est au sens génétique du terme incontestablement le leur.
Je ne suis pas expert en la matière, d'autres sites (Maia pour ne citer que cette association) vous l'expliqueront mieux que moi, mais j'essaierai de vous présenter l'essentiel ici.
Deux choses sont en jeu sur ce sujet :
1. La reconnaissance de la pratique au niveau français et son encadrement, puisque de nombreux pays européens le font déjà (Angleterre, Belgique) mais pas toujours dans des conditions tip-top (Roumanie). Je considère que les couples stériles comme homosexuels y auraient autant droit, ce qui pourrait se formuler en disant que tout couple dans l'incapacité physique de procréer peut faire appel à la GPA.
2. La reconnaissance des enfants nés de cette pratique, pour éviter le drame Menesson, qui est juste intolérable.
Ce qui me choque le plus dans cette histoire est cet empêchement pour la femme de lui laisser disposer de son corps. Certaines ont la capacité d'enfanter, malheureusement certaines non alors pourquoi interdire aux premières de donner un coup de pouce aux secondes ?
edit: couille dans le nom, c'est pour et non par autrui.
Dans ce petit fourre-tout d'idées à voter le 16 octobre comme 'idées avec lesquelles le parti est en accord' j'aimerais (s'il n'est pas trop tard) en proposer une.
Je tiens à préciser que c'est totalement hors-sujet vis à vis du numérique ou du droit d'auteur, mais que cela concerne plus les libertés individuelles, en particulier le droit pour les femmes à disposer de leur corps.
La Gestation Pour Autrui (plus communément appelée GPA) est une pratique rendue possible depuis la fécondation in vitro, qui permet à un couple stérile ou homosexuel d'avoir un enfant sans avoir recours à l'adoption. Elle est malheureusement interdite en France, le plus grand drame étant la non reconnaissance des enfants conçus de cette façon. Un couple français a eu deux filles jumelles de cette façon de manière parfaitement légale en Californie, mais de retour en France elles leur ont été ôtées, sous prétexte qu'elles ne sont pas leurs filles (alors que génétiquement c'est à 50% le cas). Je vous laisse consulter cet article du Monde : http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
Généralement, l'un des deux partenaires du couple fournit ses gamètes (spermatozoïdes ou ovules) que l'on complète par don anonyme. S'en suit une fécondation "dans l'éprouvette" on ne peut plus classique, la particularité de la GPA est que l'enfant va se former dans le ventre d'une femme "tiers", jusqu'à l'accouchement où il ou elle sera remis(e) à ses parents.
Dans les pays qui le pratiquent "bien", la gestatrice (il ne faut pas dire mère porteuse puisqu'elle n'a aucun lien génétique) suit un accompagnement physique et psychologique. Elle est en contact avec les parents avant, pendant et après (certaines gestatrices deviennent marraines des enfants qu'elles ont porté). Là où je veux en venir, c'est qu'il ne faut pas faire de cette pratique un business où la gestatrice est cantonnée à une "loueuse de ventre", c'est un don de soi.
Il existe certains cas médicaux où la femme ne peut avoir d'enfant (absence d'utérus ou de vagin) mais a des ovaires : dans ce cas l'enfant, même si elle ne l'a pas porté, est au sens génétique du terme incontestablement le leur.
Je ne suis pas expert en la matière, d'autres sites (Maia pour ne citer que cette association) vous l'expliqueront mieux que moi, mais j'essaierai de vous présenter l'essentiel ici.
Deux choses sont en jeu sur ce sujet :
1. La reconnaissance de la pratique au niveau français et son encadrement, puisque de nombreux pays européens le font déjà (Angleterre, Belgique) mais pas toujours dans des conditions tip-top (Roumanie). Je considère que les couples stériles comme homosexuels y auraient autant droit, ce qui pourrait se formuler en disant que tout couple dans l'incapacité physique de procréer peut faire appel à la GPA.
2. La reconnaissance des enfants nés de cette pratique, pour éviter le drame Menesson, qui est juste intolérable.
Ce qui me choque le plus dans cette histoire est cet empêchement pour la femme de lui laisser disposer de son corps. Certaines ont la capacité d'enfanter, malheureusement certaines non alors pourquoi interdire aux premières de donner un coup de pouce aux secondes ?
edit: couille dans le nom, c'est pour et non par autrui.