Liberté d'expression, tout simplement ?
Publié : jeu. 26 avr. 2012, 01:04
Il me semble que notre programme ne défend pas le concept de liberté d'expression réelle.
Étant donné notre thématique cela m'a frappé, à mon avis nous devrions afficher clairement une telle idée dans notre programme, à tout le moins dans nos mesures compatibles. On ne combat pas des idées en les bâillonnant, on pousse simplement les gens à être plus sournois et hypocrites, à ne pas afficher ce qu'ils sont au grand jour sans revenir un seul instant sur leurs idées. Au contraire même, le sentiment de persécution les renforce et leur donne une légitimité par elle-même, " on me censure donc je dis vrai ".
Aujourd'hui les citoyens ne sont plus du tout égaux en terme de liberté d'expression : si vous n'êtes pas de la bonne confession ou couleur de peau et que vous faites une blague sur ce sujet, vous serez immédiatement soupçonné de racisme, critiquer Israël mène systématiquement à l'accusation d'antisémitisme, on a le droit de cracher sur certaines religions mais pas d'autres, on ne peut plus discuter les chiffres d'un génocide sans être forcément un négationniste...etc.
Cela n'a plus aucun sens. Une des merveilles du net est de nous permettre de nous confronter à toutes les opinions et toutes les propagandes imaginables, et plus encore. Pourtant aucun d'entre nous n'est devenu un terroriste islamo-anarcho-fachiste, ou ne s'est converti à la religion des mangeurs d'excréments de Mars. L'échange de connaissances permet de se construire, de reconnaitre des faits.
Un malade qui veut tuer des gens n'a pas besoin d'un Coran ou de regarder JAG à la télé : il se trouvera toujours une excuse pour justifier son agressivité, un " autre " à pointer du doigt et condamner.
Extension potentielle :
Cela signifierait logiquement la suppression des lois mémorielles, qui établissent une vérité d’État sur certain sujets et que l'on ne peut contester sans être condamné en justice.
Je considère aujourd'hui que l'inflation du corpus mémoriel et des diversifications du " racisme " sont un encouragement au communautarisme, que des groupes comme la LICRA ou le CRIF ont clairement démontrés à quel point ces lois sont nuisibles à la démocratie et au débat public ( affaires Siné ou Dieudonné par exemple).
A force de permettre aux citoyens de se classifier légalement en plusieurs catégories, on aggrave le problème au lieu de le résorber.
Un citoyen Français ne devrait pas être traité différemment par la Loi sous prétexte qu'il est d'une confession ou couleur particulière.
Avertissement final : une liberté d'expression réelle ne signifie pas autoriser la diffamation, la menace ou l'injure, qui sont des atteintes à la personne.
Étant donné notre thématique cela m'a frappé, à mon avis nous devrions afficher clairement une telle idée dans notre programme, à tout le moins dans nos mesures compatibles. On ne combat pas des idées en les bâillonnant, on pousse simplement les gens à être plus sournois et hypocrites, à ne pas afficher ce qu'ils sont au grand jour sans revenir un seul instant sur leurs idées. Au contraire même, le sentiment de persécution les renforce et leur donne une légitimité par elle-même, " on me censure donc je dis vrai ".
Aujourd'hui les citoyens ne sont plus du tout égaux en terme de liberté d'expression : si vous n'êtes pas de la bonne confession ou couleur de peau et que vous faites une blague sur ce sujet, vous serez immédiatement soupçonné de racisme, critiquer Israël mène systématiquement à l'accusation d'antisémitisme, on a le droit de cracher sur certaines religions mais pas d'autres, on ne peut plus discuter les chiffres d'un génocide sans être forcément un négationniste...etc.
Cela n'a plus aucun sens. Une des merveilles du net est de nous permettre de nous confronter à toutes les opinions et toutes les propagandes imaginables, et plus encore. Pourtant aucun d'entre nous n'est devenu un terroriste islamo-anarcho-fachiste, ou ne s'est converti à la religion des mangeurs d'excréments de Mars. L'échange de connaissances permet de se construire, de reconnaitre des faits.
Un malade qui veut tuer des gens n'a pas besoin d'un Coran ou de regarder JAG à la télé : il se trouvera toujours une excuse pour justifier son agressivité, un " autre " à pointer du doigt et condamner.
Extension potentielle :
Cela signifierait logiquement la suppression des lois mémorielles, qui établissent une vérité d’État sur certain sujets et que l'on ne peut contester sans être condamné en justice.
Je considère aujourd'hui que l'inflation du corpus mémoriel et des diversifications du " racisme " sont un encouragement au communautarisme, que des groupes comme la LICRA ou le CRIF ont clairement démontrés à quel point ces lois sont nuisibles à la démocratie et au débat public ( affaires Siné ou Dieudonné par exemple).
A force de permettre aux citoyens de se classifier légalement en plusieurs catégories, on aggrave le problème au lieu de le résorber.
Un citoyen Français ne devrait pas être traité différemment par la Loi sous prétexte qu'il est d'une confession ou couleur particulière.
Avertissement final : une liberté d'expression réelle ne signifie pas autoriser la diffamation, la menace ou l'injure, qui sont des atteintes à la personne.