C'est bien que le PP-LR y aille.
Concernant les mesures, elles vont toutes dans le bon sens, on sent la patte pirate. Quelques nuances toutefois:
· Revenir sur le passage à 70 ans après la mort de l’auteur de la durée de protection des oeuvres intellectuelles pour la limiter à la date de son décès
Tout les PP ne sont pas d'accord entre eux sur le sujet, mais en France, la position du PP me semble intéressante à défendre:
Réduire le délai avant entrée d'une œuvre dans le domaine public
Le droit d'auteur actuel est trop restrictif : sans les autres réformes que nous souhaitons, nous proposerions de le réduire à quelques années (des exceptions allongeant la durée générale pouvant être prévues pour certaines catégories d'œuvres, comme les opéras). Rappelons qu'à sa création, le droit d'auteur durait 14 ans.
--->Rallonger ce délai si l'auteur – ou la loi – laisse plus de libertés par rapport au droit d'auteur actuel.
Nous souhaitons un délai court car le droit d'auteur actuel n'accorde pas assez de libertés au public. Nous sommes donc prêts à le rallonger en proportion des libertés accordées en plus au public.
Un autre passage est assez flou.
Mettre en place une contribution créative séparant les organismes de collecte et de redistribution et redistribuant les gains de manière équitable aux auteurs en fonction de l’utilisation effective de leurs œuvres
Sur le fond y'a un accord sur la refonte des organismes de répartitions (même si le PP va un peu plus loin). Le problème étant comment mesurer effectivement "l'utilisation des oeuvres". Là encore, la position du PP-FR mérite d'être défendue
Créer une licence de gestion collective sur Internet (
Voir notre article sur le sujet). Les radios sont libres de diffuser les œuvres sous droit d'auteur, en échange d'une rémunération établie dans la loi. Un tel modèle n'étant pas prévu pour les différentes formes de diffusion sur Internet (notamment les sites de streaming), ces dernières sont illégales tant qu'il n'y a pas de signature avec chacun des ayants-droits ou de leurs représentants, qui peuvent en profiter pour exiger des tarifs et des conditions abusives. Nous souhaitons mettre en place une licence de gestion collective unique pour libérer l'offre légale et permettre aux petits acteurs et aux amateurs de se développer en toute légalité tout en rémunérant les auteurs et les artistes.
Supprimer la redevance pour copie privée Mettre en place et soutenir de nouveaux modèles de soutien ou de financement Nous refusons de mettre en place une taxe pour compenser la légalisation du partage hors but lucratif, car celui-ci a un effet globalement positif sur l'économie de la culture et du divertissement (
voir les études sur le sujet compilées par la Quadrature du Net). Toutefois, nous sommes favorables au développement de nouveaux modèles pour financer et encourager les auteurs et artistes, comme le mécénat global.
Je vois aussi qu'il y a rien sur les DRM non plus dans leurs mesures.
En tout cas, à la lecture du document, on mesure l’écart vertigineux entre la base et la tête du PS.