Bono, du groupe U2, publie depuis un an une tribune dans le New York Times. Dans celle diffusée le 2 janvier, l’auteur de Sunday Bloody Sunday s’attaque au sujet du piratage : « la seule chose qui protège le cinéma et l’industrie de la TV du sort qui a frappé la musique et de la presse, c’est la taille des fichiers. Les immuables lois de la bande passante nous indiquent que dans quelques années, il nous sera possible de télécharger une saison entière de 24 en 24 secondes. Du contenu que nombreux espèrent avoir gratuitement. » Pour l’acolyte de The Edge, les victimes sont et seront les créateurs et spécialement les plus jeunes auteurs de musiques qui ne peuvent vivre de la vente de tickets ou de t-shirt contrairement aux plus gros.
Selon le chanteur, ce sont finalement les providers qui sont les grands gagnants de cet univers là, avec « des bénéfices qui sont le miroir parfait des pertes dont souffre le business de la musique. » Viennent ensuite ses revendications : « nous sommes comme un bureau de poste, nous disent ces FAI, comment savoir ce qu’il y a dans ces enveloppes de papier brun ? Mais nous savons de notre côté, que ce soit par les nobles efforts entrepris par les Etats-Unis pour stopper la pédopornographie, sans évoquer l’ignoble pratique de la Chine de supprimer les contenus en ligne des dissidents, qu’il est parfaitement possible de surveiller le contenu ». Et le chanteur de se dire que peut être que les magnats du cinéma et de la TV sauront réussir là où le monde de la musique a échoué.
http://www.pcinpact.com/actu/news/54784 ... e-bono.htm