Messagepar Arkados » ven. 05 mars 2010, 23:15
On va pas entrer dans ce débat -fort large- qu'est cette paranoïa de la sécurité. Kaspersky serait alors facilement assimilable à un terroriste -normal, la peur ça fait vendre.
Le fait est que Kaspersky fait son fric sur l'incompétence d'une entreprise internationale à sécuriser ses propres produits dès la conception (je vous laisse deviner à laquelle je fais référence).
On peut imaginer que Microsoft (arf, je l'ai citée) fabrique des tournevis pour électriciens, mais que ces tournevis ont un isolant insuffisamment efficace: Kaspersky n'est là que pour rajouter de l'isolant autour du tournevis.
Mais qui a idée d'aller trifouiller dans une armoire électrique avec un tournevis façon Playskool ? Le but du jeu n'est pas de corriger l'isolant du tournevis après coup, mais bien de dissuader les électriciens à s'aventurer dans les armoires avec un tournevis non adapté.
Les menaces sur internet sont entièrement du fait des utilisateurs, car quand bien même Windows est faillé (rien ne l'est pas, après tout), c'est bien l'utilisateur qui a appuyé sur le bouton qu'il fallait pas. Kaspersky exploite donc non seulement la faible réactivité d'un développeur de systèmes d'exploitation, mais aussi l'incroyable méconnaissance de l'outil informatique d'une part hallucinante de la population internaute (et c'est de pire en pire). Ou comment vouloir soigner une amputation avec un pansement format verrue.
A ce sujet, c'est une proposition que j'aimerais bien voir soutenue par le Parti Pirate, le jour où il aura droit de parole: un renforcement de l'éducation aux internautes (pas seulement des enfants avec leur B2I en carton actuel) et un soutien fort aux systèmes d'exploitations à source ouverte les plus réactifs (je ne limite pas au noyau Linux, les systèmes BSD sont sacrément costauds aussi) - quitte à clarifier la législation concernant cette "vente liée" du pc à carrouf' avec son Windows 7 pré-installé et pré-configuré même si le consommateur n'en veut pas.