Allons-y pour le démontage des contre-arguments :
Acta ne parle pas des médicaments génériques, qui ne sont pas des contrefaçons.
Article 5, une marchandise qui ne peut-être distinguée dans ses aspects essentiels d'une marque valablement enregistrée est considérée comme contrefaçon.
Or, un paracétamol générique peut parfaitement avoir la même tête qu'un doliprane (allez voir "Paracétamol" sous Wiki), et le même effet (heuresement!!).
Bref, c'est de la contrefaçon façon ACTA.
Acta ne veut pas vous empêcher de partager des recettes avec votre petite sœur.
J'ai pas compris où il voulait en venir.
Acta ne veut pas contrôler ou surveiller les ordinateurs.
Certes, c'est déjà le cas avec les législations actuelles. Les USA étant les champions des rétentions d'ordinateurs.
Acta ne veut pas mettre en prison les pirates du dimanche qui téléchargent illégalement du Johnny Hallyday, pas plus qu'il ne veut fouiller leurs baladeurs MP3 quand ils reviennent de voyage.
Article 5 toujours, est une marchandise pirate toutes les copies faites sans le consentement du détenteur du droit.
En admettant que vous arriviez à convaincre le douanier japonais/ricain/coréen/etc. que la loi française autorise la copie privée, il faudra encore que vous ayez votre original sur vous, pour prouver qu'il s'agit bel et bien d'une copie privée ! Peu pratique.