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Peillon veut donner un ordi par élève

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clemage
Loup de mer
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Re: Peillon veut donner un ordi par élève

Messagepar clemage » mer. 19 déc. 2012, 19:53

Mais donner des ordis à des gens qui n'en n'ont pas besoin, ça ne relève pas du bon sens.
Si on m'avait donné un ordinateur (sûrement moins bon que celui que j'ai déjà), je me demande bien ce que j'en aurait fait et l'état aurait payé cher pour pas grand chose.

Par contre je pense que les propositions de Peillon du 2nd article vont dans le bon sens.

Ogulak
Loup de mer
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Re: Peillon veut donner un ordi par élève

Messagepar Ogulak » jeu. 20 déc. 2012, 20:22

Par contre je pense que les propositions de Peillon du 2nd article vont dans le bon sens.


Ha c'est sur ça va dans le bon sens au niveau idées de fond, c'est juste que c'est irréalisable dans le timing donné et encore moins avec les finances actuelles. On va me trouver crevard mais il faut être réaliste. Si ça se fait, on sait très bien qu'il n'y aura pas que du tout libre ou autre (matez la fin de l'article du monde sur la gouvernance du numérique à l'école, ils parlent de partenaires privés). On aura donc des frais en plus qui se rajouteront inévitablement.
Je suis plus en accord avec la dernière partie de l'article (pas la partie gouvernance celle d'après ^^).
C'est plus un changement de "philosophie" qui doit être pris en compte qu'un apport de moyens humains, financiers ou matériels (qui doivent aussi être présents); et ça on le voit sur 15/20ans pas sur 5ans (d'ailleurs rien que la mention "fin du quinquennat" dans sa citation sous-entend une vision électoraliste; oui je sais, je suis fleur bleue ^^).

Comme dirait je ne sait plus qui Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance.


J'ai bien dit:

ça commence à faire beaucoup pour un seul ministère


Tout est question d'équité entre les ministères. Tu ne t'adressais pas forcément à moi mais comme on était que deux à parler du cout financier :mrgreen: .
"Avec deux lignes d’écriture d’un homme, on peut faire le procès du plus innocent."

txo
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Re: Peillon veut donner un ordi par élève

Messagepar txo » mar. 25 déc. 2012, 08:15

De la figure de Vincent Peillon en Père Noël techno

L'idée de Peillon implique la considération de trois axes :
Politico symbolique
Educatif
Économique

Sur un plan politique - et le registre symbolique sous-jaccent : "l'initiative positive reste à l'État" - dans la période de morosité actuelle et de difficultés bien réelles, l'idée que l'État intervienne comme "figure du progrès", au delà de l'exploitation politicienne qui peut en être faite par ses initiateurs, est un rôle qui peut difficilement lui être contesté. C'est une attente des français dans un paysage de délocalisations et de plans sociaux, à jute titre fortement anxiogènes et source de malheur effectifs. L'impulsion de l'État reste déterminante y compris pour ceux qui désirent (voire prônent) le maintien d'une économie de marché "canonique". Ne considérons pas la teinture Keynésienne (discutable per se) de l'initiative, un tel débat nous déporterais de l'efficacité immédiate. En la matière, la difficulté vient de l'articulation de la décision politique : "l'État donne", qui renvoie au positionnement politique du Ministre (cf. ma réponse à Dworkin), avec le volet éducatif et économique ainsi que tous les contributeurs l'ont souligné. Restons pragmatiques.

Je commencerais par le volet économique.
Celui-ci comporte deux parties :
— La première concerne l'accès des publics via le mode de financement de l'appareil.
— La seconde : le rôle de l'état en tant qu'agent économique interne (via l'EN) et externe vis-àvis de ses sous-traitants et fournisseurs.

— Examinons la seconde d'abord.

Vis-à-vis des fournisseurs : La proposition de Peillon place les services de de l'État dans l'obligation de penser leur rôle d'acteurs majeurs dans la conduite d'une économie transitionnelle entre l'existant : le livre imprimé, et la dématérialiation des contenus, que suggère en filigrane la distribution d'un matéirel informatique aux élèves.

Si le livre scolaire imprimé persiste sous sa forme actuelle c'est par conformisme bien sûr mais aussi et surtout parce qu'il existe une écolomie productive qui lui est associée. Elle met en jeu les éditeurs et le secteur de l'imprimerie de labeur. Elle représente de nombreux emplois qualifiés. L'abandon de l'imprimé pose un problème économique qui ne peut être éludé au nom du maintien de l'activité économique. Suivant le principe qu'il ne "faut pas désespérer Billancourt" l'industrie graphique (sous-traitants de l'État en second rang) et les éditeurs (sous-traitants de l'État en premier rang) bénéficient d'une sauvegarde tacite qui aboutit au maintien du status quo. C'est ce status quo - de moins en moins tenable pour différentes raisons, notamment la pression marketing exercée par les fournisseurs de technologie qui exploitent habilement le principe de réalité - qui est alors en cause. Il convient d'en examiner le potentiel d'évolution

La distribution (à ce stade parlons de distribution) d'ordinateurs aux élèves devrait engager l'État à entamer une large concertation avec le secteur de l'Édition pour redéfinir son statut de distributeur de contenus même s'il faut en passer par des mesures fiscales d'accompagnement (oui, je sais on interagit avec le secteur privé) de manière à ne pas pénaliser les intervenants les plus faibles qui ne sont pas les moins intéressants. À cette occasion une main doit être tendue aux entreprises de la chaîne graphique pour les aider à amorcer une transition industrielle vers des productions en phase avec le projet cible - hébergement des contenus générés par les éditeurs, par exemple, fourniture aux CDI de prestations de construction et de maintenance réseau sachant que les imprimeurs ont déjà, sous la pression de l'évolution de leur métiers, acquis un certains nombre de savoir-faire dans ces domaines. Enfin la reprise de crédit ou d'intérêts de crédit par l'État sur des équipements lourds comme les presses à imprimer, massivement importées d'Allemagne, d'Italie mais surtout du Japon, de Chine ou de Corée (pas de production française), pourraient dans un premier temps accroitre le coût global de l'opération mais à moyen terme réduire de le déficit du commerce extérieur en coupant une dépenses due à l'importation d'une part significative du matériel d'imprimerie. Evidemment la phase transitionnelle ne peut être que le fruit d'une large concertation mais ne pas l'envisager serait une faute au regard des salariés traditionnellement impliqués dans la diffusion des savoirs. Cette négociation serait en outre l'occasion de mettre à plat la rémunération des producteurs de contenus (les éditeurs) en la mettant en relation avec le droit d'auteur puisque les manuels scolaires y sont soumis de droit et leur répartition vis-à-vis des auteurs, graphistes, etc. Une belle occasion, en vérité, de jouer sur le terrain pirate du partage et de la solidarité au sujet de ces droits d'auteurs. Une amorce pour une négociation plus générale sur le sujet.

Le seconde action de l'État en tant qu'acteur de cette phase transitionnelle est son rôle actif de "centrale d'achat".
L'expérience des nombreux plans informatiques passés démontre que le huis-clos est la pire des solutions. L'entre-soi avec un champion national (Thompson à l'époque) - tous les acteurs de l'éducation nationale se souviendront du sort réservé au TO7 et au langage ADA - a montré ses limites. Le rôle de centrale d'achat devrait être largement piloté par le souci du "produit ordinateur" bien sûr mais également celui de l'accompagnement de sa mise en œuvre par les enseignants qui se retrouveront en première ligne face à l'élève équipé. L'enseignant ne peut sans dommage pour la qualité de la relation pédagogique, déjà dégradée dans certains cas, se retrouver dans une position de "dominé" technologique comme c'est le cas actuellement pour une partie d'entre eux face à une fraction d'élèves "geek" qui instillent l'idée d'une supériorité "innée" peu propice à l'harmonie de la vie scolaire qui s'applique à favoriser les acquis de tous. Un telle mission de centrale d'achat peut difficilement s'envisager sans le recours à des intervenants extérieurs à même de mettre en lumière les dimensions spécifiques à l'opération comme l'état de l'art et du marché car contrairement à ce qui est dit dans ce fil, je crois l'État en mesure, s'il accepte de d'être conseillé, de faire accéder les élèves à des produits techniques particulièrement performants. Bien sûr il existera des jeunes hyper branchés qui auront développés une expertise de niveau supérieure mais l'idée ne doit pas être abandonnée de viser leur niveau d'équipement pour cible. Les opportunités d'achat à prix bas sont réelles. L'importance de l'enjeu quoiqu'on pense de l'importance géopolitique de la France actuelle lui donne les moyens de nouer des relations directes avec des fournisseurs asiatiques, ce qui en outre constituerait un excellent exemple pour l'Europe. À ce stade, il faut le dire sans ambage, il est question de contourner les diktats d'une poignée de multinationales américaines, quelque admiration qu'on ait pour les services qu'elle rendent à la perfection, qui ont pris l'habitude de considérer la zone qu'elles appellent EMEA (Europe Middle East Asia) comme leur vache à lait. C'est un question de rapport de force directement en lien avec les logiciels libres d'ailleurs, sur le terrain desquels elle jouent un rôle trouble.

Les logiciels libres justement ; voici un autre thématique pirate qui doit être à l'honneur à l'occasion de ce projet. Ils ne peuvent ni ne doivent être perçus ou envisagés comme optionnels ou supplémentaires mais bien comme le "cœur du réacteur" de l'offre ministérielle pour des raisons éthiques (ce ne sont pas les plus faciles à exposer) et industrielles : là c'est plus clair ! L'industrie du logiciel par le développement et la fixation des compétences de haut niveau est un enjeu économique et industriel majeur. Sans céder à l'emphase, on peut le qualifier de stratégique, voire de vital. Les errements du logiciel de paie des militaires LOUVOIS bâti sur des solutions propriétaires (Oracle, SAP) par la SSII Steria sont le symptôme d'une grave perte sèche d'autonomie conceptuelle et cela pour un prix exorbitant que le ministre Le Drian envisage de continuer à financer au motif qu'aucun processus de "marche arrière" ou de rétropédalage n'a été ménagé ! Quand on s'émeut du coût de l'investissement requis par le déploiement du logiciel libre, liés à leur développement et à leur maintenance car il n'est pas question de se contenter seulement d'un catalogue de produits "on the shelf" mais de les faire vivre jusqu'à l'excellence, il faut bien mesurer que leur fourniture aux élèves équipés représente un "contrat passé avec l'avenir" ! Il est du rôle de l'État d'impulser cette dynamique en la matière, en l'absence d'acteurs privés ayant la capacité ou la volonté de la faire. Cette attitude pourrait d'ailleurs être l'objet de mesures complémentaires d'incitation au niveau des administration centrales mais également des collectivités territoriales. C'est un gisement d'emplois qualifiés et d'innovations laissé en friche sans justification sérieuse. Cette dynamique commence dès le collège voire avant. L'occasion de le dire se présente, saisissons-la !

La deuxième partie de l'action de l'État concerne les modalités d'accès de l'appareil sus-défini par les élèves et partant les familles.

Les contributeurs de ce fil explorent des pistes variées qui soulèvent au fond que la liberté de choix et légalité de traitements entre les familles et les élèves sont en jeu. C'est de loin comme toute technique duite du "dernier mètre", la plus difficile à aborder. Concrêtement on ferait comment ? C'est peut-être là que la collaboration entre les différents niveaux administratifs prendrait le plus de sens. La complexité administrative déjà très prégnante pour les familles défavorisées ne me parait pas plaider pour une sophistication trop grande à cet accès via un mécanisme de compensation de type "national" ou global mais évidemment la disparité des possibilités financières des familles restent entières qu'il faut traiter. On pourrait imaginer que l'offre ministérielle soit "monolithique" sur la base d'un catalogue de produit mis à la disposition des élèves qui feraient "leur marché". Je parle "catalogue" parce que je crois nécessaire de préserver la volonté d'individualisation particulièrement sensible chez les adolescents. Ce serait une bonne voie d'appropriation de l'objet par les intéressés souvent rétifs au côté "je veux voir qu'une tête". Il fonctionne assez mal à l'heure de la "customisation" générale. Chacun se fait tatouer ou percer mais chacun à son "goût" indépendamment que les prestataires de tatouages ou de piercing disposent de catalogues variés certes mais limités.

Contrairement au don qui ouvre la possibilité de la revente sauvage et inopportune (le transfert de propriété est alors complet et irrévocable), soulignée par nombre de contributeurs, la possibilité de la location longue durée (année scolaire ou autre selon l'obsolescence prévisible de la machine) pourrait-être préférée dans la mesure où elle s'effectuerait pour un montant très faible, bien entendu , par exemple celui du montant de "l'éco participation". Il s'agirait de saisir l'occasion de sensibiliser l'utilisateur final au problème écologique induit par son usage technologique, ce qui n'est pas, à ma connaissance, le cas avec le livre imprimé. Enfin la compensation du coût réel de la machine pourrait intervenir à l'aide d'une relation modulée avec les collectivités territoriales et locales (mairie et/ou conseil général) selon un mécanisme à double détente en rapport le niveau d'aides déjà perçu ou non, par la famille de l'élève, d'une part, et par la volonté de la collectivité territoriale concernée de s'impliquer dans l'utilisation et le diffusion du logiciel libre (cf.plus haut). L'état intervenant in fine à l'aide d'incitation sous la forme d'allocation budgétaire supplémentaire (ou de dégrèvement) tenant compte en dernier ressort de l'impact, s'il existe, sur l'emploi dans la zone géographique considérée (présence d'industries graphiques, pôle de développement ou d'incubation de start-up orientées logiciel libre : modulation de l'attractivité du territoire, etc). Nous rejoindrions alors une incitation de type "SRU" décriée certes mais utilement pédagogique pour les communes refusant l'emploi du libre. De ce point de vue, certains jugeront que cet interventionnisme est excessif et déshabille la liberté de choix des communes ou des conseils, tout tient - ici comme avec la filière industrielle - dans la nécessaire concertations des partenaires pour régler le curseur de manière acceptable et acceptée. Après tout c'est un choix politique respectable (on va le dire comme ça hein… [gloire au pilpoul]) de tourner le dos au logiciel libre pour choisir ce qui à moyen terme pèsera le plus sur la collectivité nationale, sauf démonstration inverse, et d'en payer le prix. Et la liberté a un prix.

Concernant le volet éducatif,
je ne suis pas compétent. Je renvoie aux remarques générales incluses dans ma réponse à Dworkin.

En conclusion.
La générosité inhérente à l'annonce Vincent Peillon, en hypostase du père Noël, impacte un grand nombre de domaines pédagogiques, industriels, économiques et budgétaires. Il va sans dire que nombre d'entre-eux intéressent le Parti Pirate au plus haut point et que dans la perspective où cette annonce entendrait dépasser l'effet médiatique qu'elle produit, le Parti Pirate ne peut que s'inscrire, d'une manière pro-active, dans son élaboration sous réserve, cela va de soi, qu'il ne soit pas instrumentalisé à des fins politiciennes. La fraîcheur d'esprit pirate incline les membres du Parti Pirate à croire que ce n'est pas sur le registre pernicieux de la pure communication qu'à voulu placer le Ministre et le gouvernement et se déclarent prêts à joindre toute l'énergie qui sont leurs, à celles dont aura su s'entourer le ministre, pour faire entrer de matière massive et intelligente le logiciel libre et œuvrer à la rénovation du droit d'auteur dans le périmètre du projet global de l'Éducation nationale.


——— ci apr!ès la première réponse faite Dworkin

C'est à l'évidence intéressant de communiquer sur l'intention ET avec Peillon ou ses services à ce sujet.

J'exprime ensuite un point de vue personnel :

Donner "une canne à pêche plutôt du poisson" est une position qui rappelle l'origine du positionnement politique du Peillon mais au delà de la louable intention dont on perçoit aisément le propos, le PP pourrait (devrait) se déclarer à la "disposition" du Ministre et de ses services pour l' (les)aider à définir ce qu'est le périmètre l'ordinateur en question.

N'est-ce pas l'occasion de mettre les bénéficiaires de la mesure envisagée en contact avec les logiciels libres ?

Un ordinateur n'est pas une machine neutre mais un élément d'une "machinerie politique" plus vaste qui peut devenir machination politique si l'on n'y prend garde. Ainsi le contenu logiciel et dans un certaine mesure matériel, importe plus encore que le "don de la machine" en tant que telle.

C'est un axe de communication à mettre en rapport avec les objectifs éducatifs poursuivis par le ministère.
S'agit-il de formater du futurs étudiants à une suite bureautique "bankable" (excel et word - cherchez l'erreur) ou s'agit--il de contribuer à la formation de leur esprit critique vis-à-vis de l'environnement technique et technologique qui va les accompagner leur vie durant ? Là est de mon point de vue la question plus que de savoir si l'on souhaite combler une inégalité devant à l'accès aux technologies. Ce point mérite un débat appronfondi.

Par ailleurs l'âge à partir duquel l'ordinateur en question est confié à l'élève est de première importance.
À quel moment intervient-t-il dans ce que nous ne pouvons ignorer être sa vie de "consommateur de produits "technologiques" par rapport à son accès à la téléphonie portable par exemple.

Enfin et cela je crois doit mobiliser le PP quelle position sera celle du Ministère, exprimée de manière officielle ou tacite par rapport à la pratique du "piratage" à laquelle introduit la prise en main d'un tel outil ? Connectivité de l'appareil ; limitation de celle-ci, mise à disposition d'un outil de filtrage ou de contrôle optionnelle ou obligatoire, conditions d'accessibilité à ses réglages, etc. Quel sera la contenu pédagogique accompagnant la remise de l'ordinateur ? Insertion de la technologie de la connaissance dans un sens plus global, outil personnel, outil d'accès indifférencié à la ressource globale, etc.

Pour communiquer je croirais volontiers utile que nous réfléchissions ou que nous posions ces questions et toutes celles qui paraîtrons nécessaires dans une optique constructive. Ce serait là je crois une contribution utile de la part du PP et un moyen supplémentaire de démontrer le rôle nécessaire de la contestation de la doxa technoïde par le PP.

Bien à toi.

TXO

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MrIceberg
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Re: Peillon veut donner un ordi par élève

Messagepar MrIceberg » dim. 30 déc. 2012, 01:53

dworkin a écrit :1 : En utilisant des logiciels libre, en achetant un ordi qui ne soit pas surpuissant, et en arrêtant d'acheter des livres scolaires le cout par élève n'est pas si élevé.
[/i]


Le fait de ne plus acheter de livre physique ne fera pas baisser le coût du manuel scolaire malheureusement, preuve en est, lorsque l'on compare les prix des livres physiques et leurs équivalents numériques pas de différence... ou alors pas dans le bon sens.
Donc pour moi ce n'est pas un bon argument .
MrIceberg.
La Politique est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des politiciens, (détournement d'une citation de G. Clémenceau sur la Guerre)


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