clemage a écrit :Je préférai le "n'est pas pertinente". On a aucun droit à dire qu'une notion ne s'applique pas sur l'homme, cela viendrait à nous considérer comme des être supérieurs et auquel ont ne peut appliquer les mêmes notions que l'on applique à d'autres êtres vivants ou entités cognitives.
Chouette, on va parler un peu
sciences.
La notion de
race n'est plus utilisée dans la taxinomie du vivant, on parle désormais de
variété.
L'
espèce humaine est déterminée par l'ensemble des
Homo Sapiens. Pour qu'elle soit subdivisée en races ou en variétés il faudrait isoler des « gènes communs et exclusifs à un groupe d’individus ». Autant on peut distinguer un chimpanzé d'un gorille par un certain nombre de traits génétiques distincts, autant il n'y a pas de gène spécifique à tel ou tel sous-groupe de l'espèce humaine qui pourrait être considéré comme une
race. Par exemple, on n'est pas blancs ou noirs : on est tous
beiges, pigmentés de manière plus ou moins foncée :p. Il n'y a pas non plus de gênes jaune, rouge, chocolat ou autre, on peut être antillais tout en étant blond aux yeux bleus, etc. : à chaque fois, c'est un mélange de tout un tas de choses qu'on va être plus ou moins.
Un autre aspect intéressant est le suivant : imaginons que, malade, l'un d'entre nous ait besoin d'une transplantation d'organe (ou autre) quelconque. Quelle que soit l'origine de n'importe quel humain (qu'il vive au Sénégal, à Tokyo, à Berlin, à Rio de Janeiro, etc.), il y aura autant de chances qu'il soit un donneur compatible.
Il n'est donc pas possible de déterminer scientifiquement des variétés distinctes au sein de l'espèce humaine. Et c'est précisément ce qu'on va inscrire dans la Charte de Principe : parler de races humaines n'a pas de sens scientifiquement parlant lorsqu'on observer l'espèce humaine comme n'importe quel autre être vivant.
C'est précisément en traitant l'Homme comme n'importe quelle espèce, et par la même occasion comme membre du
règne animal et de l'
ordre des primates, que nous pouvons affirmer qu'il n'y a pas lieu de reconnaître de
race à l'intérieur de l'
espèce humaine.