C'est démontré : l'austérité est une erreur de calcul !

[flct]

Une étude erronée est à l'origine du dogme économique qui veut que l'endettement des pays plombe leur croissance. Hervé Gattegno s'étonne.

src http://www.lepoint.fr/politique/parti-p ... 14_222.php

[Dante]

Y'avait déjà eu des alertes sur des erreurs de calculs y'a quelques mois:
post87644.html

[Sims]

Est-ce que ça veut dire qu'il faut faire de la planche à billets à fond les ballons et/ou s'endetter jusqu'à plus soif?

C'était évident que avec les coupes budgétaires prises beaucoup trop tard, les conséquences allaient êtres douloureuses.

[flct]

Non ce n'est pas ce qui est dit. Ta remarque laisse à penser que la "crise de la dette" aurait comme origine certaine à dépenser trop, ce qui est là pour le coup une supercherie. L'explosion de la dette française à partir de 2008 n'a que pour origine directe la crise financière de la même année qui avait déjà des effets annonciateurs en 2007 et prédit une poignée d'années plus tôt (cf Paul Jorion)
L'austérité c'est comme une bonne saignée de l'ancien temps : On voit bien qu'il y a quelque chose de mauvais, on ne sait pas trop quoi faire mais comme on sait que quand on coupe là, il y a quelque chose qui coule, peut-être que le mal pourra lui aussi en sortir. J'espère que plus personne ne se moque des marabouts Je me suis amusé à lire cette comparaison sanguinaire dans l'article.
J'ai beau lire tout un tas de papier sur les origines des crises, autres que théoriques hein, et personne n'est capable de dire et surtout de prouver que le problème se situe là et qu'en faisant "çà" on impacte tel processus permettant de corriger le tir.
C'est assez naïf comme approche mais c'est une réalité. Même les "économistes" entre eux ne sont pas d'accord et restent toujours persuadés d’œuvrer dans le domaine d'une science exacte alors qu'il n'en est rien (rappel fait dernièrement, 2 n'est pas égale à 3, ni pour des grandes valeurs de 2, ni pour des petites valeurs de 3)

Que nous soyons bien tous conscient de cela : rembourser nos dettes est inconcevable. Le seul moyen d'obtenir un niveau d'endettement politiquement correct serait de voir une explosion de croissance ce qui n'est pas prêt d'arriver. Aucun gouvernement depuis 35 ans n'a été en mesure de pondre un budget à l'équilibre et chaque déficit creuse un peu plus le montant de la dette.



Le déficit n'est pas une affaire de droite ou de gauche.


Si l'austérité avait été déclenchée en 2008 ou en 2009, nous aurions encore plus aggravé notre cas. La relance a aussi durablement aggraver notre cas car 1) elle a échouée mais çà tout le monde s'en doutait 2) la datte a explosée.

Je pense qu'en vérité nous sommes assis sur une cocotte minute qui n'attends que d'exploser (ce n'est qui n'est plus qu'une expression depuis boston malheureusement). Je n'ai pas de solution car je ne suis qu'un pauvre ignare en économie mais je constate que les élites sont tout aussi incapable de donner une direction viable. Toutefois, je reste persuadé de quatre choses :
1 - le pouvoir politique n'est pas en mesure de contenir quoi que ce soit, quel que soit son bord.
2 - il n'y a pas de vastes complots destinés à avoir la main mise sur le monde, juste suffisamment d'opportunistes qui ont réussis à prendre l'avantage sur les premiers
3 - Les protagonistes de mes certitudes 1 et 2 n'ont qu'une perspective court termiste (généralement la prochaine élection)
4 - comme issue logique de ma certitude 3, notre modèle de civilisation basé sur la perspective de l'enrichissement comme moteur d'amélioration du mieux vivre a vécu. Son opposé "communiste" a lui aussi vécu.

Il devient urgent de s'interroger sur notre avenir, sur toutes ces certitudes économiques, sur notre vision du monde à 50 ans, 100 ans. Je pense que l'enjeu se situe à ce niveau.

[Vecteur]

Connaissez-vous Jeremy Rifkin et son oeuvre ? Je pense particulièrement au livre La troisième révolution industrielle, comment le pouvoir latéral va transformer l'énergie, l'économie et monde qui apporte une vision sur l'avenir que je trouve réaliste et optimiste.