On se souvient avec une émotion certaine de ce message agressif qui se lançait à chaque fois qu’un DVD était inséré dans le lecteur ou en introduction d’un film en salle (les vrais « pirates » - c’est ironique - ne s’en souviennent pas, du coup). Le discours n’a pas bougé d’un iota depuis plus d’une décennie. Prenez l’analogie « partage égale vol » rehaussée par une métaphore quelconque (l’alimentaire marche bien : « On ne vole pas dans le frigo de ses voisins ni une baguette chez le boulanger »), ajoutez une pincée de destruction d’emplois, deux cuillères de création en danger et, enfin, une bonne grosse louche d’artistes au bord de la dépression, et vous obtenez une variante de la litanie culpabilisatrice.
Il y a deux fait intéressant dans l'article:
1) les réactions, qui vont toutes dans notre sens. Il n'y en as que 3 mais c'est déjà pas mal pour ecrans.fr.
2) ça a été publié sur libération!