Messagepar lawren00 » sam. 28 août 2010, 07:12
Bonjour,
je voulais déterrer ce sujet pour donner mon point de vue.
Je pense que l'appel au vote est un non sens total dans le cadre d'une élection présidentielle. De plus, il ne sert que les partis en place. Pour les autres élections, il peut être utile.
Quand un parti politique est créé c'est autour d'un programme. Si un autre parti politique reprend le programme de ce parti, alors comme le dit Mary, le parti politique n'a plus de raison d'exister.
Seulement voilà, le programme du parti pirate est fondamentalement incompatible avec les autres parties. On pourrait peut-être trouvé un autre parti politique qui rejoint le parti pirate sur Hadopi mais pas sur la transparence de l'état. Si on s'inspire de l'histoire du parti pirate et notamment de ce qui s'est passé en Suède, on voit que le parti pirate a rejoint les verts suédois parce que ceux-ci on reprit les points du parti pirate. En France, les verts sont des socialistes, ils n'ont rien à voir avec les verts suédois.
Si il devait avoir un appel au vote il devrait se faire au cas par cas. Je donne un exemple ou des idées. Après un premier tour, le parti pirate pourrait ouvrir le dialogue avec les autres parties en lice pour voire la question d'un appel au vote. Pour ce faire, le parti pirate pourrait "imposer" un débat transparent avec les discussions qui ont eu lieu totalement ouverte à la consultation. Les parties qui refusent la discussion, alors forcément, l'appel au vote serait hors de question bien sûr. Si un des parties offraient des concessions (des points de notre programme qu'ils acceptent), alors le résultat des négociations pourrait être soumis aux membres du parti pirate pour vote (accepter ou refuser). Avec toutes ces négociations, il pourrait être créé un historique des négociations. On pourrait également repérer quel parti ou quel personne ne respecte jamais les concessions faites.
Le fondement du parti pirate est notamment la transparence, c'est une force qui peut faire la différence.
Transparence, liberté d'expression, tout un programme