Messagepar Rackham » mar. 27 oct. 2009, 05:06
Non Ogulak, si le dit a signé certains accords internationaux, ne pas les respecter peut dire le tribunal…
Le problème des brevets, c'est que d'une part, on a étendu les tolérances à l'absurde (au lieux de breveter les procédés ou les inovations on brevette tout et n'importe quoi) et pour le cas médicament, rien n'est prévu pour les populations exclues de fait car insolvable quand bien même le médicament arriverait sur le marché local. Ça a tué des millions de personnes en Afrique depuis 25 ans (SIDA). En Occident, ça a permis à des labos de surrévaluer leur prix face à une maladie mortelle (cas typique : l'AZT avant sa baisse de tarif au début des 90 sous pressions des associations) mas on pourrait aussi parler des mécanismes de mise sur le marché qui ont des ratés parfois très "étranges".
A noter aussi que les pays où les médicaments sont rares, pas ou peu distribués, sont aussi ceux où l'on trouve des contrefaçons le plus ouvertement, allant du "générique" repackagé pour les chanceux au produit dilué voire à la merde toxique. Là on peut dire, le brevet crée la contrefaçon et tue littéralement des malades. C'est en tenant les états les plus pauvres à la gorge sur les brevets de médicaments que les labos non seulement privent les populations les plus pauvres d'accès aux soins corrects (hors ONG hypothétique) mais induisent directement les actes délictueux qu'ils prétendent combattre.
Les remises au pas des états en particulier africains sur les questions des génériques par certains grands laboratoire n'a pas changé grand chose au quotidien des populations. Ce sont les ONG et le programme ONUSIDA par exemple qui pallient à cette situation absurde.
(je résume…)
Retiré sur son île pour cultiver ses orchidées, draguer les mecs, et manger du popcorn en profitant du spectacle. N'a pas de temps à perdre avec la novlangue, la démagogie, et l'oligarchie expérimentale, même amendée.
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