Messagepar Raphaël Florès » dim. 20 déc. 2009, 17:00
Tu prends le problème à l'envers: ce sont les "dictatures" (j'englobe là aussi les entités économiques qui refusent la concurrence, soit les mafias) qui profitent du marché puisque seules elles peuvent y avoir accès sans trop de risques, puisque c'est illégal. Al Capone, prohibition, toussa toussa, je dois rafraichir des mémoires ou là encore on a un brillant exemple qu'on doit partir du postulat que notre électorat est incapable de la moindre réflexion s'inscrivant dans un cadre politique, économique, philosophique et historique ?
Pour répondre à ta première phrase, encore sorti de nulle part, la dictature a souvent été au nom du progrès: d'ailleurs c'est bien souvent une dictature du progrès qu'invoquent les collectivistes. Je ne suis pas de ceux là, j'estime que c'est à chaque individu de se faire ses propres expériences, et tant pis pour lui s'il échoue finalement dans la fange. M'enfin je trouve très bizarre, voire inquiétant, que dans un même message tu dissocie "interdiction d'un acte nuisible uniquement à soi" et "dictature".
Encore une fois, et là la question du cannabis ne fait que souligner le problème, le PP doit se positionner: sommes-nous républicains ou démocrates ? L'individu doit-il primer sur la société ? Car tant que cette question fondamentale n'a pas été définitivement tranchée, c'est malheureux, mais on ne fait que brasser du vent idéologiquement parlant, car bien sûr c'est évident qu'il faut construire en parallèle tout ce qui relève de l'aspect technique.
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Raphaël Florès le dim. 20 déc. 2009, 17:01, édité 1 fois.
« Les deux fléaux qui menacent l’humanité sont le désordre et le pouvoir. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson »