Si le cannabis était légalisé, les types qui se baladent avec 4 tonnes seraient toujours mafieux après avoir remplacé leur marchandise par des drogues fortes ou des armes...
Qui pense franchment que les traficants s'arrêteraient de trafiquer? Ils ne feraient que changer de came...
Il faut arrêter de tout mélanger. La répression a récemment été amplifiée, avec pour résultat d'augmenter les risques pour les dealers. En conséquence, pour des risques équivalents, que pense tu qu'un dealer choisisse entre vendre de la cocaine à 50 euros le gramme ( http://www.caat.online.fr/drogues/cocaine.htm )et du cannabis à 5 ou 6 euros le gramme ? ( http://www.streetreporters.net/views/17 ... -des-prix- ) ?
Les ventes de drogues dures sont en pleine expansion, et la répression encourage ce phénomène.
De plus on estime le nombre de consommateurs réguliers de Cannabis en France autour de 850 000 personnes 30% des jeunes) , ça n'a rien de comparable avec les quelques 1 ou 2 % de la population qui consomment des drogues dures, même si ce chiffre aurait triplé en 10 ans ( http://www.metrofrance.com/info/le-nomb ... sRYoekwkE/ ).
Le statut quo n'est pas recevable en termes de santé publique. Si le gouvernement agissait pour résoudre le problème du chômage dans les cités, je pense sincèrement qu'il y aurait beaucoup moins de trafic.
Nous devons faire la différence entre les drogues dures et douces, car elles ne présentent ni les mêmes risques, ni le même nombre de consommateurs.
Pour ce qui est des drogues dures, je suis entièrement d'accord avec Mpoppins pour leur légalisation en milieu hospitalier.
Notre préoccupation doit être de protéger les populations fragiles présentant des pathologies addictives.
La question des drogues est du ressort des médecins, des psychiatres et des psychologues.
La police n'aurait pas à s'en préoccuper si elles étaient légalisées.
Il y aurait bien sûr des trafics, mais ils resteraient marginaux et se reporteraient sur les autres secteurs du banditisme, à savoir le proxénétisme, la revente d'objets volés, d'armes et autres. C'est bien assez pour la police qui a déjà beaucoup de travail et qui est totalement incompétente pour enrayer autant l'offre que la demande du marché des drogues.