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Publié : jeu. 03 déc. 2009, 21:36
par Conundrum
La Société Générale a indiqué à ses clients comment se préparer à un effondrement potentiel de l’économie mondiale. Dans un rapport intitulé « Le pire scénario de la dette », l’équipe de recherche économique de la banque a déclaré que les plans de sauvetage mis en place par nos dirigeants sur l’année 2008 et 2009 n’ont fait que transférer la dette privée dans les bras de gouvernements déjà fragilisés par leurs propres déficits créant ainsi une nouvelle série de problèmes.

http://www.agoravox.fr/actualites/econo ... arde-66081

Publié : mar. 08 déc. 2009, 22:25
par Guillaume.soulet
Aux Etats-Unis la dette publique a atteint un niveau record et dangereux de 350% du PIB

Il ne s'agit pas de la dette publique, mais la dette totale (publique+privée).

Un article intéressant, bien que trop alarmiste à mon gout par rapport à la "réalité".

Premierement, les plus gros acheteurs de bons du tresors étatiques sont les etats eux meme. Ainsi le Japon et la Chine sont les premiers acheteurs de bons des Etats-unis.

Ensuite, pour "resorber" une dette, un etat contrôlant sa monnaie peut, pour rembourser ses créanciers, émettre de la monnaie pour la leur donner. En gros, creer plus de monnaie réduit la dette.
C'est ce qu'on appelle "faire tourner la planche à billet".

En allemagne, sous la République de Weimar (année 1920), ce type de procédé a conduit à multiplier par 100 000 000 000 le prix du pain... il s'agit d'un phénomène d'hyper-inflation (quand trop de monnaie est émise en trop peu de temps) qui au final ne fait qu'appauvrir un état. La limite du procédé de création monétaire.

Ensuite, s'il y a dette, il y a créance...

Publié : mer. 09 déc. 2009, 13:24
par RafCorDel
Et quand la Société Générale s'effondre, ils préviennent aussi? ;)

Publié : lun. 21 déc. 2009, 00:46
par Conundrum
La prochaine catastrophe financière est en marche :

Les transactions sur les produits financiers dérivés représentent dix fois le Pib mondial !

Les marchés de produits financiers dérivés représentent plus de 600 000 milliards de dollars de transactions annuelles, soit rien moins que dix fois le Pib (Produit intérieur brut) mondial! Selon certaines estimations, le risque ultime que représentent ces marchés est compris entre 1 000 et 4 000 milliards de dollars. La plupart des «accidents» que la planète financière a connu depuis deux ans, à commencer par les «subprimes», ont, en effet, impliqué les marchés dérivés.

http://www.slate.fr/story/14441/marches ... he-finance

Publié : lun. 21 déc. 2009, 02:44
par Rackham
Oh Slate a enfin lu une partie des cassandre qui rappellent depuis des mois que les occidentaux ont de gros problèmes de déficits…

http://www.leap2020.eu/GEAB-N-40-est-di ... a4083.html

Publié : lun. 21 déc. 2009, 10:53
par QIVf1RDa
Que ça se pet la gueule une bonne fois pour toute, que les gens chialent un bon coup parce qu'ils se sentiront perdus et qu'ils se réveillent enfin. Qu'ils commencent à se rendre compte que depuis tout ce temps c'est eux qui ont produits tout ce qui existe sur terre. Il n'y a plus à avoir peur de ne pas pouvoir vivre sans système d'esclavage moderne économique.

Jusqu'à maintenant 99% de la population ne travaillait que par peur de ne pas avoir d'argent pour survivre, si ce système continue, il en sera toujours ainsi et personne ne travaillera jamais pour le plaisir de créer de la vrai richesse et d'apporter la pierre qu'ils ont toujours voulu apporter à leur monde.

Une catastrophe c'est relatif, cela peut être une source de réjouissance si ce qu'on y perd laisse de la place pour créer de belles choses :)

Publié : lun. 21 déc. 2009, 11:21
par pers
Je dois dire que je ne suis pas loin de partager ce sentiment.

Publié : lun. 21 déc. 2009, 11:41
par Sims
Que les états se cassent la gueule une bonne fois pour toutes, que le monde voit enfin que le système keynésien est non-viable. L'état est une personne morale comme les autres, il n'y a pas de raison qu'il ait droit à une dette illimitée.

Publié : lun. 21 déc. 2009, 13:12
par pers
Je ne crois pas avoir lu que Keynes préconisait que les Etats s'endettent, et particulièrement au bénéfice d'entités privées. Et je n'ai pas l'impression non plus que le naufrage actuel soit celui de politiques keynésiennes.

Publié : lun. 21 déc. 2009, 20:30
par Rackham
il me semble qu'il n'y a ni la politique fiscale (actuellement c'est plutôt les foutaises reagano-tatcheriennes en roue libre) ni encadrement à minima (rooseveltien), j'ai du mal à y voir Keynes actuellement.

Quand à la dette, il n'y en a chez Keynes que vertueuse et limitée, pas le lupanar actuel.