Depuis la fusillade de dimanche dernier à Lyon, au cours de laquelle Amar, 12 ans, a été tué, Brice Hortefeux est monté au créneau sur les armes à feu. Le ministre de l'Intérieur bénéficie sur ce front d'une médiatisation non négligeable. Le Figaro écrivait ainsi dans son édition du 17 décembre :
« La prolifération des armes à feu préoccupe Brice Hortefeux. Alors que les policiers procédaient, mercredi, à l'arrestation d'auteurs présumés du meurtre du petit Amar, le ministre de l'Intérieur, en visite dans la cité des Gaules, a estimé que ce drame posait “la question du trafic des armes”. »
Le drame lyonnais pose certes la question de la circulation des armes. Accessibles et souvent « pas chères » (entre 1000 et 1500 euros pour une Kalashnikov des Balkans, affirment d'anciens traficants un peu partout dans la presse ces jours-ci), les armes de guerre débouleraient dans les quartiers sensibles en France.
Forcément, le scénario a de quoi faire frémir dans les chaumières. Pourtant, parler de banalisation serait une erreur.
http://www.rue89.com/2009/12/20/armes-a ... eux-130616
Une n ième loi sur l'insécurité à venir, en jouant sur l'émotion provoquée par l'actualité ? Et qui changera quoi (à part ramener quelques voix de plus à l'UMP pour les régionales) ?