L’industrie de la musique avait cru dans les promesses de campagne du candidat Nicolas Sarkozy, mais aussi dans la volonté affichée par le président fraîchement élu. Seulement, depuis, plus rien, la locomotive gouvernementale semble s’être arrêtée pour la musique, et les producteurs déchantent.
Les dossiers en attente s’accumulent, et c’est un long et strident cri d’alarme que Stéphan Bourdoiseau, le tout nouveau président de l’UPFI, lance aujourd’hui. Lors d’une conférence de presse, il s’est ainsi élevé contre l’absence de réponse du gouvernement sur "la carte musique jeune", dont on ne sait toujours pas officiellement quand elle sera lancée ; le crédit d’impôt ; ou encore une enveloppe de 10 millions supplémentaires promise pour le fonds IFCIC.
"Nous essayons de construire un nouveau monde, celui du réseau qui marie le contenu et le contenant, dans une phase de transition. L’Etat doit être aux côtés des producteurs", déclare Stéphan Bourdoiseau. Seulement voilà, ce n’est pas le cas. L’impression donnée par le gouvernement ces derniers temps montrerait bien plutôt un désengagement, voire un reniement des promesses passées. Autant dire que pour la musique comme pour le reste de la société, les promesses électorales ne valent que pour ceux qui les entendent...
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