Le sexe violent mais libre à nouveau dénoncé
Publié : jeu. 25 févr. 2010, 17:22
Salut,
Je vous en parlai dernièrement à l’occasion de la LOPPSI, la chaude Chantal Brunel n’aime pas que deux adultes consentants se donnent du plaisir à grand renfort de fouets et autres coups sur les fesses. Cette fois-ci, elle exprime ses critiques contre une sexualité libre grâce à l’examen du projet de loi contre la violence faite aux femmes: elle affirme ainsi que “la cyberpornographie vérole Internet”. Le préfixe cyber pourtant inhérent à Internet montre bien qu’à défaut d’avoir des connaissances en la matière, les pléonasmes ne lui font pas peur: elle avoue par exemple que “les politiques sont désarmés par Internet et ne savent pas ce qu’il y a sur Internet”.
Bien sûr, les femmes sont les nouvelles victimes d’Internet, avant votre chien qui sera sans aucun doute la suivante. Elle n’hésite pas à mettre de côté les “soumis”: le sadomasochisme, quel qu’en soit le degré de violence, est une pratique aussi bien masculine que féminine. Mais ces considérations ne sont pas à l’ordre du jour pour la grande défenseure des femmes qui n’hésitent pas à scander que votre fille, votre maman et même votre grand-mère peuvent devenir instrument à paluche pour des porcs dégoulinant d’obscénité (comprendre les Internautes). La même obscénité que ces réseaux sociaux qui permettent à des adultes de se rencontrer librement pour partager des envies de tous types, et qui sont dès lors des foyers de proxénètes.
L’exemple le plus débile pris par cette brave féministe est SecondLife: des joueurs peuvent y simuler des actes sexuels. Diantre, c’est choquant ! En voilà de la cyberviolence: ne joue pas en ligne, tu risquerai de t’y amuser, et en toute légalité qui plus est. Une aberration qu’il faut éliminer séant. Peu importe que les crimes sexuels sont déjà punis: la législation ne s’attaque actuellement qu’aux violences non consenties, mais pas à celles librement consenties par des citoyens. En témoigne ainsi le bannissement du territoire européen du jeu japonais très pervers RapeMe (“viole moi”), mais cela ne suffit pas car les citoyens ne savent bien sûr pas ce qui est bon pour eux.
L’objet de ses interventions effrayantes est parfaitement explicite: le sexe violent, même légal et parfaitement accepté par tous les participants, n’est pas une liberté qu’il faut respecter. Il ne s’agit même pas de protéger l’utilisateur touriste qui est arrivé par mégarde sur un contenu qui lui semble inapproprié: il faut interdire ce contenu. C’est d’autant plus clair que Mme Brunel refuse la mise en place de cours pour avertir les enfants des dangers que peut constituer Internet pour eux. A la place, elle préfère faire doublon avec les cours d’éducations sexuelles et les cours d’éducations civiques.
Allez, faites vous plaisir en admirant une rhétorique trollesque digne de son alter-ego masculin F. Lefebvre (les deux journalistes sont elles aussi de véritables expertes d'Internet et du droit en général): http://madame.lefigaro.fr/societe/enque ... ppression- .
Je vous en parlai dernièrement à l’occasion de la LOPPSI, la chaude Chantal Brunel n’aime pas que deux adultes consentants se donnent du plaisir à grand renfort de fouets et autres coups sur les fesses. Cette fois-ci, elle exprime ses critiques contre une sexualité libre grâce à l’examen du projet de loi contre la violence faite aux femmes: elle affirme ainsi que “la cyberpornographie vérole Internet”. Le préfixe cyber pourtant inhérent à Internet montre bien qu’à défaut d’avoir des connaissances en la matière, les pléonasmes ne lui font pas peur: elle avoue par exemple que “les politiques sont désarmés par Internet et ne savent pas ce qu’il y a sur Internet”.
Bien sûr, les femmes sont les nouvelles victimes d’Internet, avant votre chien qui sera sans aucun doute la suivante. Elle n’hésite pas à mettre de côté les “soumis”: le sadomasochisme, quel qu’en soit le degré de violence, est une pratique aussi bien masculine que féminine. Mais ces considérations ne sont pas à l’ordre du jour pour la grande défenseure des femmes qui n’hésitent pas à scander que votre fille, votre maman et même votre grand-mère peuvent devenir instrument à paluche pour des porcs dégoulinant d’obscénité (comprendre les Internautes). La même obscénité que ces réseaux sociaux qui permettent à des adultes de se rencontrer librement pour partager des envies de tous types, et qui sont dès lors des foyers de proxénètes.
L’exemple le plus débile pris par cette brave féministe est SecondLife: des joueurs peuvent y simuler des actes sexuels. Diantre, c’est choquant ! En voilà de la cyberviolence: ne joue pas en ligne, tu risquerai de t’y amuser, et en toute légalité qui plus est. Une aberration qu’il faut éliminer séant. Peu importe que les crimes sexuels sont déjà punis: la législation ne s’attaque actuellement qu’aux violences non consenties, mais pas à celles librement consenties par des citoyens. En témoigne ainsi le bannissement du territoire européen du jeu japonais très pervers RapeMe (“viole moi”), mais cela ne suffit pas car les citoyens ne savent bien sûr pas ce qui est bon pour eux.
L’objet de ses interventions effrayantes est parfaitement explicite: le sexe violent, même légal et parfaitement accepté par tous les participants, n’est pas une liberté qu’il faut respecter. Il ne s’agit même pas de protéger l’utilisateur touriste qui est arrivé par mégarde sur un contenu qui lui semble inapproprié: il faut interdire ce contenu. C’est d’autant plus clair que Mme Brunel refuse la mise en place de cours pour avertir les enfants des dangers que peut constituer Internet pour eux. A la place, elle préfère faire doublon avec les cours d’éducations sexuelles et les cours d’éducations civiques.
Allez, faites vous plaisir en admirant une rhétorique trollesque digne de son alter-ego masculin F. Lefebvre (les deux journalistes sont elles aussi de véritables expertes d'Internet et du droit en général): http://madame.lefigaro.fr/societe/enque ... ppression- .