Les ventes de CD sont au plus bas, la SPPF (société des producteurs de phonogrammes français) ne s’en porte pas plus mal pour autant. Sur l’exercice 2009, la société civile des indépendants a enregistré une forte augmentation de son chiffre d’affaires : 20 millions d’euros contre 14,56 millions euros en 2008, soit une augmentation de 36 %. Cette progression s’explique par un faisceau de bonnes nouvelles pour la SPPF : une augmentation de la copie privée sonore, une revalorisation de la perception de la rémunération équitable, et enfin un accord avec les chaînes de télévision. "Après des années de contentieux, (cet accord) a enfin permis d’établir un cadre juridique et financier satisfaisant concernant l’utilisation des phonogrammes par les chaînes", souligne la SPPF. Pour finir, la SPPF précise que les droits ont représenté pour l’année dernière 14% des revenus des producteurs, issus des ventes de disques dématérialisés ou non. Cependant, la SPPf rappelle qu’elle est opposée à une gestion collective appliquée à la musique vendue comme "streamée".
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