http://www.numerama.com/magazine/16218- ... -pres.html
Bernard Kouchner a écrit :Ne soyons pas naïfs. Les révolutions technologiques peuvent apporter le meilleur comme le pire. Ne fermons pas les yeux sur les dérives possibles, au risque de voir ce formidable progrès se transformer en régression. Car Internet peut aussi être détourné de ce que doit être sa vocation : un espace de liberté. Si les droits fondamentaux sont bafoués, le réseau peut se transformer, comme tout média, mais avec une puissance décuplée, en instrument de propagande, de désinformation, de répression et de surveillance.
Mince, moi qui croyais que la liberté d'expression était justement un droit fondamental, et que les états fascistes faisaient tout pour museler la presse, et donc Internet ! Je me demande ce que vient faire la "répression " la dedans !? Mais oui, il parle sans doute d'HADOPI qui coupe injustement les connexions, d'où la répression au travers d'Internet.
Et Internet ça "décuple" ? Ça signifie qu'on accorde plus de crédit à Internet qu'aux rumeurs glanées au café du coin ? Étrange...
Bernard Kouchner a écrit :Ne nous y trompons pas ! La liberté que nous appelons de nos vœux sur Internet n'est pas une liberté absolue. Elle comporte des limitations. Et ces limitations sont justes et légitimes si elles sont déterminées non par quelques uns, mais par tous à travers les mécanismes de la démocratie ; si elles sont encadrées par la loi et ne relèvent pas de l'arbitraire ; si elles visent à protéger d'autres droits fondamentaux, tels que le droit à la vie privée et le droit de propriété intellectuelle ; si les sanctions qu'elles instaurent sont proportionnées au délit ou au crime.
Est-il légitime que 60% de la population empêche les autres 40% d'écrire des livres, de publier des articles de presses, de faire des films sur certains sujets ? Kouchner nous dit que la démocratie est une sorte de totalitarisme (contrôle de l'économie et des pensées) de la majorité envers les minorités. En instaurant une constitution, c'est à dire des règles de bases intangibles, je ne suis pas sûr que la censure des minorités soient le but de la république française et de la constitution.