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Hacker la société de surveillance

Publié : ven. 16 juil. 2010, 14:52
par Raphaël Florès
La montée en puissance de l’internet en général, et de Google et Facebook en particulier, ont fait du “droit à l’oubli” l’alpha et l’oméga du débat autour de la vie privée. Mais la question, tout comme les termes du débat, a bien mal été posée.

D’une part parce que le problème, ce n’est pas l’internet, mais ce que peuvent y faire et y écrire (ou pas) les internautes. D’autre part, parce que s’il y a bien montée en puissance de la société de surveillance, l’internet y apparaît non pas tant comme une partie du problème que comme une partie de la solution.


http://www.internetactu.net/2010/06/03/ ... veillance/

Re: Hacker la société de surveillance

Publié : dim. 18 juil. 2010, 23:15
par Deslivres
J'aime beaucoup, dans ta citation, le fait que le rédacteur ait pensé à rappeler qu'Internet n'est pas un outil liberticide ou vecteur de liberté, mais un outil tout court : tout dépend de ce que l'on en fait, donc.

Il y a quelques temps, un copain et moi traînions dans les rues de Paris en route pour Surcouf à l'époque où le magazine Books titrait sur Internet comme outil des gouvernements contre la liberté des citoyens : lui s'est très vite exclamé "bande de cons !" sans se souvenir que nos outils ne sont que des outils, et que tout un chacun peut les utiliser, y compris contre nous.

Re: Hacker la société de surveillance

Publié : ven. 23 juil. 2010, 16:29
par Vouze
Je soupçonne fortement les défenseurs du “droit à l’oubli”, de surtout vouloir défendre le “droit à l’oubli des bêtises des politiciens et autres habitants de Suisse”, mais l'oubli du péquin moyen qui n'a pas les moyens de s'offrir un avocat, il peut toujours courir ; et d'ailleurs il a de forte chance d'être noyé dans la masse diffuse d'Internet.

Tout comme le droit à l'image ; sous prétexte de protéger tout le monde, le droit à l'image ne protège en fait que les célébrités, car il faut être très rapide , lire tous les journaux, et connaître la procédure pour l'utiliser (prescription de trois mois).