J'ai relu deux fois avant de comprendre que c'était sérieux.
Une beau tissus de haine et de rancœur (personnelle?).
C'est ce genre de papier qui me fait dire "extrême-gauche, extrême droite, même combat". Mais ne dis-tu pas que cette grille de lecture traditionnelle est obsolète? C'est ce que je pense aussi, et c'est une des raisons pour laquelle je dit souvent la phrase du dessus.
On observe pas mal de raccourcis faciles et bien peu originaux, manquant de justification, mais je pense que l'objectif de ce texte n'est pas d'être logique, mais plutôt de faire peur.
Sous entendre que l'Humain seul est naturellement idiot et ne peut sa débrouiller sans un "chef" dans une "communauté, c'est osé. Qu'en est-il quand la "communauté" lui est plus ou moins imposée? J'y vois là carrément une barrière idéologique contre les communautés indépendantes, TAZ et autres (et pourtant, ceux qui recherchent ce genre d'expériences font le plus souvent partie de ceux qui réclament le plus d'état (cherchez la logique). Mais c'est comme toujours: regardez chez les autres, pas chez moi.)
Utiliser à outrance le terme "intérêt" général sans en préciser la teneur, c'est utiliser une expression vide de sens si on l'oppose à l"intérêt privé" (qui est l'intérêt de l'individu, et non un raccourcis odieux pour parler de l'intérêt des "méssantes entreprizes privaies"). L'intérêt général, c'est la somme des intérêts particuliers. Sinon, c'est juste un moyen de planquer des intérêts personnels derrière une carrosserie rutilante de "fraternité, humilité, ..." toussa.
Parlons maintenant de l'histoire des fameuses "citations". Je ne sais pas comment tu te débrouille, mais moi, ça m'emmerderais de sortir une bonne phrases ne m'appartenant pas sans rendre à César ce qui est à César. (Ou peut être que ce qui est à César doit appartenir au domaine public. j'ai bon?) Ou alors c'est juste pour attaquer dans le vent est ... sans argument ... (-:. Surtout que tu te focalises sur une ou deux personnes, ce qui démontre aisément ton manque de sérieux dans la rédaction de ce "pseudo-pamphlet".
Abondance de termes qui font bien, genre ultra, néo, toussa... tout le nécessaire pour faire bien peur, mais toujours sans argument (j'allais dire "solide", mais il aurais fallut qu'il y en ait à la base.)
Encore et toujours cette focalisation sur un aspec économique qui lui, je l'admet est "pseudo-libéral". Le modèle que tu décrie se rapprocherais plus d'une forme de conservatisme ou de corporatisme (qui eux, ne sont possibles que si l'état a beaucoup de pouvoir), mais n'as pas grand chose à voir avec le libéralisme. Mais dans ce cas, ça rendrais ton paragraphe caduque, et comme c'est à ^peut près le seul aspect qu'il est aisé d'attaquer, tu vas royalement ignorer tout ça en restant sur tes poncifs qui sont les mêmes rabâchages depuis Georges Marchais (oui, celui qui trouvais que l'URSS c'était teeeeeelement bien).
Et pour le parallèle avec l'utopie anarchiste, prétendre que le libéralisme s'affranchit de responsabilité, c'est osé. C'est juste un des concepts de base, mais c'est pas grave, propager des mensonges qui font peur c'est tellement plus efficace. (Plus c'est gros, plus ça passe)
Et puis l'histoire des "contre pouvoirs populaires", tient, ça me rappelle un peu le concept de "société civile", mais bien-sur, c'est un concept libéral, mais ça ne peut que être mauvais, puisque ça n'est pas collectiviste.
Ton paragraphe sur les violences et l'exclusion, je le trouve bien. En tout cas, je n'ait pas vraiment grand chose à redire dessus. On est à peu près d'accord sur la fonction d'arbitre qui doit être assurée par l'état.
Je trouve amusant quand tu compare la liberté à un concept religieux, peut être un moyen de la discréditer plus facilement. C'est encore plus amusant quand on voit l'admiration quasi-inquisitionaire que tu as envers le concept d'état providence, tout puissant et dirigiste. En gros, une arnaque intellectuelle de plus, sans réel argument.
En conclusion, un gros pavé (comme à ton habitude, mais ce n'est pas vraiment un reproche

) d'affirmations sans fondement, reniflant le populisme à 100 mètres (populisme = utilisation de la peur pour manipuler les foules. C'est pas spécifique à l'aile droite de la droite contrairement à plusieurs idées reçues.)
Un remâché des discours haineux de ceux que ça gênerais de se retrouver au pouvoir, mais sans les pouvoirs

. (Aussi bien la gauche que la droite enfaite)
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Il manquais juste une conclusion disant que les libéraux allaient violer nos femmes et nos filles, et qu'encore pire! : ils font sans-blanc de refermer le pot de moutarde quand ils le remettent au frigo!
En gros, un conseil, écrit un livre et appelle le "Ma lutte".
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