Margaret Tatcher une excellente première ministre ? Ça commence mal.
Qui est Yvan Blot ?
Yvan Blot était au RPR et s'est rapproché du FN.
En 2002 il tente d'entrer à l'UMP mais il est rejeté.
En 2004, Sarkozy prend le pouvoir de l'UMP, et Yvan entre à l'UMP.
Contradiction dans ses propos :
Il démontre que les candidats locaux sont choisis en fonction des intérêts des dirigeants des partis, mais déplore ensuite qu'un certain pouvoir est entre les mains des hauts fonctionnaires (ce qui contre-balance pourtant, le n'importe quoi dans le choix des candidats).
Quasiment tous ses exemples de démocratie directe sont libéraux ou populistes à tendance nationaliste ; ce qui ne plaide pas pour ce système.
Les suisses n'ont pas confiance en leurs juges
Aux USA les juges sont élus. Il ne s'agit donc pas de virer un haut fonctionnaire, mais de révoquer un élu.
Les députés français ne rédige pas de textes juridiques, car ce ne sont pas des juristes. Ce sont les décrets de lois qui transposent ce que votent les députés. Sans les fonctionnaires et les hauts-fonctionnaires qui font le travail de transposition, la plupart des lois seraient inappliquées.
Donc les citoyens n'auraient pas besoin d'avocat pour rédiger une loi. Pas besoin de concurrence entre les avocats et les hauts-fonctionnaires.
Contradiction : si on se syndique (patrons ou ouvriers), c'est pour que des petits aient plus de pouvoir par rapport à des gros. Et en même temps il dit que les PME n'ont pas assez d'influence en France. En dénonçant les syndicats, il joue pourtant le jeu des grosses sociétés.
Le fait que le MEDEF représente à la fois des PME et des très grande entreprise est un autre problème. Idem pour le FNSEA, qui représente à la fois les petits exploitants et les gros. Dans ce genre d'alliance contre-nature entre les petits et les gros, les petits se font toujours avoir !
"Ne pas tenir compte de l'avis d'experts" : c'est bien là le problème de la démocratie directe sur tout et n'importe quoi. On demande à tout le monde de devenir des spécialistes pointus sur des sujets qui n'intéressent pas tout le monde.
Par exemple, le référendum sur les minarets en Suisse, a eu 47% abstention. Autrement dit la moitié de la population n'en a rien à cirer que les minarets soient autorisés ou interdits. Mais comme on ne tient compte que des voix exprimés, ça donne l'impression que 57% ont voté pour l'interdiction. Rappelons qu'au moment du vote, il n'y avait que 4 minarets en Suisse, et que 25% des suisses sont nationalistes.
Ce vote montre la limite de la démocratie directe. Des questions trop précises ne font pas déplacer tout le monde, ce qui rend le vote illégitime.
Citation : "Les experts n'ont pas toutes les informations." Au contraire, j'estime que chaque personne individuellement a alors moins de chance d'en savoir plus que les experts,
en moyenne. Il y aura peut-être une personne qui en sait plus, mais l'ensemble de la population n'a pas le temps et la volonté de s'intéresser à tous les sujets. Le travail d'un "expert" est justement de prendre le temps de tout connaître sur un sujet. Le choix des "experts" et bien faire attention aux conflits d'intérêts, est une autre histoire.
C'est la même chose avec un député : on lui demande de s'occuper de questions totalement inintéressantes, mais de prendre des décisions selon l'intérêt général et en cohérence avec les autres décisions. Ainsi, l'ensemble des citoyens n'ont pas tous besoin de s'intéresser à tous les points de détails.
Contradiction : sur la nationalité, il commence par dire que la naturalisation d'un étranger devrait être fait au niveau de la commune (les habitants), puis il parle du "mot à dire du maire".
Il est contre les naturalisation automatique à la naissance ; une absurdité sans nom. Plus un pays a de citoyens, plus il est fort économiquement. D'ailleurs, c'est bien le fond de toutes les guerres (tout au moins avant le 20ème siècle) ; acquérir des terres, et les gens qui sont dessus.
Le vote public des députés est aussi là pour que les citoyens sachent ce que fait son député. Ce qui manque à la démocratie française, c'est une reconnaissance d'un vote de rejet de tous les candidats présentés lors d'une élection.
Les articles 6 et 14 cités sont ceux de la constitution de 1789, qui n'ont plus rien à voir avec la constitution actuelle :
En 1789 :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... Rights.jpgEn 2008 :
http://www.conseil-constitutionnel.fr/c ... .5074.htmlEt il oublie d'autres conditions à propos du référendum d'initiative populaire : "Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an."
Ce sont bien des conditions absurdes impossible à réunir !