Bonjour tout le monde,
tornade a écrit :Tant que le Président de l'EFS ne changera pas la politique appliquée ne changera pas non plus.
Il avait tenu des propos scandaleux il y a quelques années en arrière dans Le Journal de la Santé, et était soutenu par la ministre de la Santé de l'époque.
C'est tout à fait possible mais quels étaient-ils? Tu parles de Gérard Tobelem alias Toto la Belette ^^
? Et quand? Parce qu'il a eu de nouvelles têtes. Il est parti Tobelem. Voilà l'organigramme actuel
http://www.dondusang.net/rewrite/article/1873/l-efs/gouvernance/gouvernance.htm?idRubrique=789 Et c'est pas le président qui va changer la politique appliquée comme tu dis, tout comme le directeur du FISC n'est pas censé faire ce qui lui plaît sans respecter la réglementation.
WhatTheDuck a écrit :Ce qui est parfaitement ridicule quand on y pense. Tu peux aussi prétendre ne pas être toxicomane et donner ton sang.
Et je ne vois pas pourquoi mon ami devrait se cacher...On à dépénalisé l'homosexualité depuis longtemps.
On peut toujours mentir et faire prendre des risques au receveur, tout comme on peut toujours enfreindre une loi mais ça le justifie pas. Sinon j'étais pas au courant et ça change pas mal de choses...
Pareillement Ogulak
Ogulak a écrit : le secret médical ça existe et si tu ne leur fait pas confiance il vaut mieux ne pas venir plutôt que de faire prendre des risques à autrui
Mais tu crois sincèrement que 0 gay donne son sang en France ?
Ben non. Mais je n'ai aucun chiffre là dessus et toi non plus. Tu ne risques pas de le justifier avec cet argument. "Il y a des homosexuels qui donnent et tout se passe bien". Si ceci constitue la quintessence de ton propos ( ce que je n'affirme pas) il va falloir songer à amener quelque chose de plus consistant pour justifier qu'on prenne un risque démontré avec la santé des receveurs.
Les exemples personnels, quelque soit la position sur le sujet: ça reste des exemples. Ça n'est jamais suffisant et ça ne constitue pas un argument. Parce qu'on peut en trouver dans un sens et dans l'autre et bien malin qui pourrait dire lequel des deux exemples est le plus représentatif.
Par ailleurs, je trouve qu'il n'y a pas assez de sources dans ce débat en général. C'est pas encore assez béton.
La ministre a peut-être de nouvelles données qui démontrent qu'il n'y a aucun risque à ouvrir le don de sang aux homosexuels. Ça serait sympa qu'elle partage, dès qu'elle le fait si vous le voyez postez ici svp.
Que les choses soient claires sur mon point de vue: je suis contre la discrimination sous toutes ses formes par principe. Depuis le début vous parlez de discrimination.
Le HIC:
Le comité national consultatif d'éthique et la HALDE ont confirmé en 2002 puis en 2006, qu'il ne s'agissait pas d'une discrimination. Cette mesure doit être analysée au regard de la sécurité des malades. L'institut de veille sanitaire (INVS) a modélisé le risque que constituerait l'ouverture du don de sang aux hommes ayant un seul partenaire sexuel masculin dans les 12 derniers mois. Le risque résiduel de contamination par le VIH pourrait être multiplié par 4. En 2010, le nombre de cas de découverte de séropositivité VIH était de 6 pour 100 000 pour les hétérosexuels. Et de 758 pour 100 000 chez les homosexuels masculins (Données INVS). Le risque d'exposition au VIH est 200 fois plus élevé lors d'une relation sexuelle entre hommes que lors d'une relation hétérosexuelle ou d'une relation sexuelle entre femmes.
Démontez d'abord la HALDE.
Cependant je ne veux pas que la sécurité transfusionelle soit sacrifiée au nom d'une application aveugle dudit principe (qui d'après la HALDE ne s'applique pas). S'il y a plusieurs études scientifiques sur plusieurs années réalisées par l'INVS qui établissent des résultats cités dans mes précédents posts, crier au scientisme borné comme le fait Rackham
Rackham a écrit :Je me souviens de l'aplomb du médecin faisant la présentation sur la sécurité transfusionnelle "la meilleur du monde" aux journée épidémiologiques de l'InVS, mais on est dans du scientisme borné, proche que la foi aveugle dans la prévention des accidents nucléaires, alors…
c'est très facile mais à démontrer c'est plus tendu. (Aucunes sources sur le reste de tes propos d'ailleurs. On est censés te croire sur parole?)
D'autre part Rackham, c'est incohérent de dire que tu te méfies de l'EFS à cause du scandale du sang contaminé (qui avait touché plusieurs pays) qui a dramatiquement montré l’absence de sécurité transfusionnelle pour venir crier au scientisme homophobe (contre les homosexuels masculins hein, parce que les lesbiennes on les laisse tranquilles) maintenant qu'elle est en place. C'est facile de faire toutes les analogies qu'on veut, tu aurais pu clairement encore plus mélanger et parler de Tchernobyl et de La Hague, etc... Et de parler de gens qui ne sont plus en place. Et ça "Ah, et comme ma classe d'âge est à 50% séropositive, je prédis que le blocage suivant sera un critère nombre de partenaire/âge." D'où ça sort?!
Si l'INVS est malhonnête et si leurs chiffres sont faux alors c'est un nouveau Tchernobyl. C'est ton point de vue? Sinon, c'est toi qui est borné parce que tu veux défendre les homosexuels avant le reste.(Celui des receveurs par exemple).
Ogulak a écrit :Cette évaluation repose sur des données anciennes.
Ben 2010 c'est ancien? et je n'ai pas cherché s'il y en a eu une en 2011 sur le site de l'INVS.Toi oui?
on a 3ans de retard déjà dans les stats
Ah? 2012-2010=3. Ok. Les données épidémiologiques de 2010 n'ont rien à voir avec celle de 2009 alors?
Toujours est-il que:
L’arrêté ministériel en vigueur du 12 janvier 2009 fixant les critères de sélection des donneurs de sang prévoit cependant la possibilité d'une révision annuelle en fonction de données épidémiologiques nouvelles. De nouveaux textes européens sont en cours d'élaboration afin de compléter la directive de 2004 et de préciser les précautions à adopter par les Etats-membres de l'Union Européenne sur ces questions.
Ogulak a écrit :On peut aussi changer le protocole de test pour sauter la fenêtre de silence, le tout est de ne pas être en flux tendu dans ce cas-là.
Sauf qu'on a 42 jours de conservation et pas assez de réserves selon les régions, on est obligés de dispatcher les excédents notamment sur la région parisienne et PACA. Si on pouvait se permettre de retarder de 10 jours(la phase de silence) sur 42, on le ferait.Les techniques d'aujourd'hui ne sont pas les techniques d'hier comme tu dis mais en attendant les techniques de demain on fait comme si on avait celles d'aujourd'hui.
Ogulak a écrit :Quant aux tests multiples, on attend un budget double pour faire deux fois plus de tests sur chaque poche afin de ralentir la chaîne en expliquant au malade que les poches arrivent moins vite mais que c'est pour que tout le monde soit content
tests multiples = faire en doublon ou plus ça double ou multiplie pas forcément le temps...
Bien sûr que si. Dans les 17 LQBD de l'EFS (Labo' de Qualif' Biologique du Don) on traite de 1 500 et 6 000 tubes par jour.
[Source]
http://www.e-donneur.com/tout-savoir-sur-les-dons/la-qualification-biologiqueSi on garde le même nombre de machines (qui ont un nombre d'emplacements de tubes limité) et qu'on fait des doublons,déjà on perd du volume, et en plus les doublons remplacent les tubes originaux qui attendent pendant ce temps. Donc ça prend le double de temps ou d'avantage si tu fais plus de tubes sur la même poche (en perdant proportionnellement du sang utilisable).
Maelgar a écrit :En post-conclusion pour rire : sous l'article du Monde on trouve ce commentaire :
Sur le site de l'Etablissement Français du Sang, on découvre ainsi qu'en 2010, le nombre de cas de découverte de séropositivité VIH était 120 fois plus élevé pour les homosexuels masculins que pour les hétérosexuels. Sachant que les médecins ne gardent pas de trace informatique des questionnaires qu'ils donnent aux volontaires de dons, d'où sort cette statistique débile ?
Et bien si tu avais lu les posts des gens n'ayant pas ton point de vue tu le saurais.
http://www.invs.sante.fr/ Ce n'est pas l'EFS qui récolte les données épidémiologiques pour en faire des statistiques "débiles", ce n'est pas son rôle.
Maelgar a écrit :Sachant que les médecins ne gardent pas de trace informatique des questionnaires qu'ils donnent aux volontaires de dons, d'où sort cette statistique débile ?
Ah ouais? Et ben avant de croire ce que raconte un quidam dans un commentaire regarde tout en bas du questionnaire pré-don la prochaine fois.Tu peux le retrouver ici
http://www.e-donneur.com/Questionnaire/Et à l'avenir essaie d'être plus exigeant avec toi même, voire même réfléchir à tes "post-conclusions pour rire".
Pardon pour le troll mais je sature un peu là.
cmal a écrit :Bref, pour revenir sur le sujet : non, il n'existe pas de population à risque, mais il y a des comportements à risque. On peut être homosexuel et avoir des relations sexuelles avec quelqu'un du même sexe en prenant toutes les précautions qui vont bien, ou bien ne pas avoir de relations du tout… de la même façon qu'on peut être hétérosexuel et entretenir des relations sexuelles avec énormément de monde et sans jamais se protéger.
Bien sûr qu'on peut. De la même manière quand on saute du premier étage, on peut ou non mettre un parachute. Ce qui compte ça reste les faits et le nombre de gens qui sont emmerdés quand le sol se rapproche. Les homosexuels ne sont pas plus touchés par le VIH que les hétéros? Ça serait une bonne nouvelle. En attendant que tu démontres le contraire, je vais m'en tenir aux études médicales réalisées de part le monde.
Si ça se trouve, la Ministre a des infos qui sont difficilement accessibles et les données épidémiologiques actuelles justifient qu'on ouvre le don de sang aux homosexuels hommes.
Quelqu'un a des infos là dessus? Parce que je n'ai pas vu d'articles qui en parlaient.
La limite de la suppression des gens ça reste le médical: dépistages du cancer du sein, prostate etc... L'état n'a pas à savoir notre sexe, mais le médecin ben vaut mieux... On n'a pas les mêmes corps.
Je trouve cmal que ton argumentation sur la population à risque est erronée pour la raison suivante: c'est bien l'usage qui définit le risque. Concernant le HIV, se droguer augmente le risque. Avoir des relations sexuelles avec des hommes augmente le risque, c'est un fait médical démontré et il faut bien comprendre qu'être à risque ne signifie pas être contaminé.Bon, je ferai à personne l'insulte de revenir sur les bases des statistiques...
Bien sûr qu'on peut trouver des contre-exemples avec des gens les plus honnêtes du monde. On PEUT se protéger, mais pour la contamination HIV chez les gens à qui on demande quelles sont leurs pratiques sexuelles, qui répondent: homosexualité masculine et qu'on vérifie leur séropositivité, on tombe sur les chiffres cités plus haut.
Petite scène: Vous vous droguez? Oui. Vous ne pouvez pas donner. Vous avez des relations sexuelles avec des hommes? Oui. Allez-y on est contre la discrimination.
Peut-être que votre position vient du fait que vous ne considérez pas que la sexualité est une information médicale comme les autres et que vous criez au loup pour cette raison.Je ne sais pas. (En tout cas je demande que rien ne soit fait au nom du PP en terme de positionnement sans vote et je pense pas que ça soit super judicieux pour le moment.)
Notamment Ogulak
Ogulak a écrit :Evidemment ça ne descendra jamais à 0 c'est impossible, mais ça équivaudra un hétéro mais qui est bi et le vit discrètement par exemple (et qui va surement pas répondre oui à la question d'un inconnu sur sa sexualité cachée pas tous mais bon).
Cf posts précédents pour la réponse.
Ogulak a écrit :Je ne nie aucunement que l'incidence est plus forte dans cette catégorie, je dis juste qu'avec les techniques (tout protocole n'est pas figé dans le temps, les dépistages d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier ou ceux de demain) on peut arriver à lever cette barrière qui ne repose uniquement que sur la bonne foi des interrogés tandis que les autres barrières reposent sur du factuel (séjour dans tel ou tel pays ou personne transfusée).
Ton argument est invalide parce que tout repose sur la bonne foi. Que tu puisses le prouver ou non en cas de problème que tu n'as pas pris de risques sciemment ça se passe après le don et en cas de problème. AVANT le don tout se base sur la bonne foi parce qu'on ne va pas vérifier tous tes voyages avant le don en fouillant dans ta vie privée. T'es honnête ou tu l'es pas. Mais comme il a été dit dans les posts précédents, il y a des techniques de contrôle qui servent à réduire le risque. Elles ne sont pas parfaites mais elles sont efficaces. Simplement le risque à l'entrée au niveau du don (si on ment sur ses infos médicales) se répercute APRES les tests de qualification biologique du don. L'INVS a réalisé son étude de 2010 en concluant que dans le cas des homosexuels que ce risque APRES les tests est à haute de x4. Evidemment ça serait bien qu'on puisse arriver à un dépistage parfait et qu'on ait même pas besoin de demander des infos médicales pré-don. Mais on est dans le vrai monde, avec des "si" vous savez tous ce qu'on ferait de Paris...
En tout cas, je suis spectateur des mesures de la Ministre de la Santé. J'attends qu'elles soient suffisamment solides pour que les homosexuels aient le droit de donner. Puisque si ça se trouve, il n'y a plus de risques. Mais je croirais personne sur parole là dessus. On parle de santé publique.
Ciao
Ps: ça prend du temps d'argumenter et j'ai pas l'impression que ça serve des masses. Tout le monde ou presque campe sur son point de vue en échangeant de la doxa pour le moment m'est avis. :/ Les informations ne sont pas toutes si difficiles que ça à chercher..
Au passage, les séropositifs/ves sont eux-aussi victimes de discrimination:
http://www.larecherche.fr/content/actua ... e?id=28833