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Homosexuel et donneur de sang .

julio_grr
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar julio_grr » sam. 16 juin 2012, 01:53

Maelgar a écrit : Et si, ils demandent toujours si on est homo. Et oui, c'est un facteur direct d'élimination.

Ca avance !
http://www.liberation.fr/societe/2012/06/15/don-du-sang-bientot-autorise-pour-les-homosexuels-on-part-du-principe-que-les-gens-sont-honnetes_826643

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FlyingMandarine
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar FlyingMandarine » sam. 16 juin 2012, 08:32

Rackam : Tu dis
factuellement ce n'est plus interdit aux pédés (désolé, le terme homo, je peux pas d'un point de vue militant)
; pourquoi "pédé" et non "homo" ?

Actuellement (ou, en tout cas, il y a tout juste quelques années), il me semble bien qu'on interdisait le don de sang à toute personne ayant eu un nouveau partenaire sexuel dans les six derniers mois. C'est même sûr ; par contre, je ne sais pas si l'interdiction portait sur les relations protégées, mais c'est possible.

Pour l'instant, j'imagine qu'on va se satisfaire du fait que le don de sang sera ouvert aux homosexuels. Mais cela repousse la discrimination plus loin : on peut être multi-partenaires et être très prudent, ou être monogame et ne pas l'être. De la même manière que pour les homosexuels qui avaient plus de chances d'être séropositifs, j'ai du mal à ne pas considérer ça comme une discrimination. Pourquoi donc des questions comme "Avez-vous eu des relations non protégées ?" ne pourraient-elles suffire ?

Il existe toujours un risque d'1 % qu'un rapport protégé se transforme en rapport non protégé (rupture du préservatif, par exemple), mais ne pourrait-on dans ce cas reformuler le questionnaire pour prendre en compte cela ?

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Zali L. Falcam
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar Zali L. Falcam » lun. 18 juin 2012, 09:51

Et si, ils demandent toujours si on est homo


Ouais, même si j'ai pas donné depuis longtemps, les environ 10 fois ou je l'ai donné ces 10 dernières années (je sais, pas assez, blabla), on a du me le demander 9 fois.

La seule fois ou on ne l'a pas fait, c'était à l'IUT, ou le médecin m'avait simplement demandé si j'avais eu des rapports non protégés.
De retour de vacances, donc pleinement joignable, avec un million de dossiers en retard sur le bureau.
Je suis votre aimable et dévoué modérateur chéri, à votre disposition par MP pour toute question.

Si vous êtes gentil, n'hésitez pas à me faire coucou sur mon blog.

Si vous souhaitez aider, l'équipe qui s'occupe de synthèses de débat recrute toutes les bonnes âmes !
Vous trouverez des propositions malhonnêtes ici, où vous pourrez voir en quoi tout cela consiste. Venez nombreux, on mord pas !

Sidereus
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar Sidereus » lun. 18 juin 2012, 21:41

Bonjour tout le monde,

tornade a écrit :Tant que le Président de l'EFS ne changera pas la politique appliquée ne changera pas non plus.
Il avait tenu des propos scandaleux il y a quelques années en arrière dans Le Journal de la Santé, et était soutenu par la ministre de la Santé de l'époque.


C'est tout à fait possible mais quels étaient-ils? Tu parles de Gérard Tobelem alias Toto la Belette ^^ :lol: ? Et quand? Parce qu'il a eu de nouvelles têtes. Il est parti Tobelem. Voilà l'organigramme actuel http://www.dondusang.net/rewrite/article/1873/l-efs/gouvernance/gouvernance.htm?idRubrique=789

Et c'est pas le président qui va changer la politique appliquée comme tu dis, tout comme le directeur du FISC n'est pas censé faire ce qui lui plaît sans respecter la réglementation.

WhatTheDuck a écrit :Ce qui est parfaitement ridicule quand on y pense. Tu peux aussi prétendre ne pas être toxicomane et donner ton sang.
Et je ne vois pas pourquoi mon ami devrait se cacher...On à dépénalisé l'homosexualité depuis longtemps.


On peut toujours mentir et faire prendre des risques au receveur, tout comme on peut toujours enfreindre une loi mais ça le justifie pas. Sinon j'étais pas au courant et ça change pas mal de choses...

Pareillement Ogulak

Ogulak a écrit :
le secret médical ça existe et si tu ne leur fait pas confiance il vaut mieux ne pas venir plutôt que de faire prendre des risques à autrui


Mais tu crois sincèrement que 0 gay donne son sang en France ?


Ben non. Mais je n'ai aucun chiffre là dessus et toi non plus. Tu ne risques pas de le justifier avec cet argument. "Il y a des homosexuels qui donnent et tout se passe bien". Si ceci constitue la quintessence de ton propos ( ce que je n'affirme pas) il va falloir songer à amener quelque chose de plus consistant pour justifier qu'on prenne un risque démontré avec la santé des receveurs.

Les exemples personnels, quelque soit la position sur le sujet: ça reste des exemples. Ça n'est jamais suffisant et ça ne constitue pas un argument. Parce qu'on peut en trouver dans un sens et dans l'autre et bien malin qui pourrait dire lequel des deux exemples est le plus représentatif.

Par ailleurs, je trouve qu'il n'y a pas assez de sources dans ce débat en général. C'est pas encore assez béton.

La ministre a peut-être de nouvelles données qui démontrent qu'il n'y a aucun risque à ouvrir le don de sang aux homosexuels. Ça serait sympa qu'elle partage, dès qu'elle le fait si vous le voyez postez ici svp.

Que les choses soient claires sur mon point de vue: je suis contre la discrimination sous toutes ses formes par principe. Depuis le début vous parlez de discrimination.
Le HIC:

Le comité national consultatif d'éthique et la HALDE ont confirmé en 2002 puis en 2006, qu'il ne s'agissait pas d'une discrimination. Cette mesure doit être analysée au regard de la sécurité des malades. L'institut de veille sanitaire (INVS) a modélisé le risque que constituerait l'ouverture du don de sang aux hommes ayant un seul partenaire sexuel masculin dans les 12 derniers mois. Le risque résiduel de contamination par le VIH pourrait être multiplié par 4. En 2010, le nombre de cas de découverte de séropositivité VIH était de 6 pour 100 000 pour les hétérosexuels. Et de 758 pour 100 000 chez les homosexuels masculins (Données INVS). Le risque d'exposition au VIH est 200 fois plus élevé lors d'une relation sexuelle entre hommes que lors d'une relation hétérosexuelle ou d'une relation sexuelle entre femmes.


Démontez d'abord la HALDE.

Cependant je ne veux pas que la sécurité transfusionelle soit sacrifiée au nom d'une application aveugle dudit principe (qui d'après la HALDE ne s'applique pas). S'il y a plusieurs études scientifiques sur plusieurs années réalisées par l'INVS qui établissent des résultats cités dans mes précédents posts, crier au scientisme borné comme le fait Rackham
Rackham a écrit :Je me souviens de l'aplomb du médecin faisant la présentation sur la sécurité transfusionnelle "la meilleur du monde" aux journée épidémiologiques de l'InVS, mais on est dans du scientisme borné, proche que la foi aveugle dans la prévention des accidents nucléaires, alors…
c'est très facile mais à démontrer c'est plus tendu. (Aucunes sources sur le reste de tes propos d'ailleurs. On est censés te croire sur parole?)
D'autre part Rackham, c'est incohérent de dire que tu te méfies de l'EFS à cause du scandale du sang contaminé (qui avait touché plusieurs pays) qui a dramatiquement montré l’absence de sécurité transfusionnelle pour venir crier au scientisme homophobe (contre les homosexuels masculins hein, parce que les lesbiennes on les laisse tranquilles) maintenant qu'elle est en place. C'est facile de faire toutes les analogies qu'on veut, tu aurais pu clairement encore plus mélanger et parler de Tchernobyl et de La Hague, etc... Et de parler de gens qui ne sont plus en place. Et ça "Ah, et comme ma classe d'âge est à 50% séropositive, je prédis que le blocage suivant sera un critère nombre de partenaire/âge." D'où ça sort?!

Si l'INVS est malhonnête et si leurs chiffres sont faux alors c'est un nouveau Tchernobyl. C'est ton point de vue? Sinon, c'est toi qui est borné parce que tu veux défendre les homosexuels avant le reste.(Celui des receveurs par exemple).

Ogulak a écrit :Cette évaluation repose sur des données anciennes.
Ben 2010 c'est ancien? et je n'ai pas cherché s'il y en a eu une en 2011 sur le site de l'INVS.Toi oui?

on a 3ans de retard déjà dans les stats
Ah? 2012-2010=3. Ok. Les données épidémiologiques de 2010 n'ont rien à voir avec celle de 2009 alors?
Toujours est-il que:
L’arrêté ministériel en vigueur du 12 janvier 2009 fixant les critères de sélection des donneurs de sang prévoit cependant la possibilité d'une révision annuelle en fonction de données épidémiologiques nouvelles. De nouveaux textes européens sont en cours d'élaboration afin de compléter la directive de 2004 et de préciser les précautions à adopter par les Etats-membres de l'Union Européenne sur ces questions.


Ogulak a écrit :On peut aussi changer le protocole de test pour sauter la fenêtre de silence, le tout est de ne pas être en flux tendu dans ce cas-là.


Sauf qu'on a 42 jours de conservation et pas assez de réserves selon les régions, on est obligés de dispatcher les excédents notamment sur la région parisienne et PACA. Si on pouvait se permettre de retarder de 10 jours(la phase de silence) sur 42, on le ferait.Les techniques d'aujourd'hui ne sont pas les techniques d'hier comme tu dis mais en attendant les techniques de demain on fait comme si on avait celles d'aujourd'hui.

Ogulak a écrit :
Quant aux tests multiples, on attend un budget double pour faire deux fois plus de tests sur chaque poche afin de ralentir la chaîne en expliquant au malade que les poches arrivent moins vite mais que c'est pour que tout le monde soit content




tests multiples = faire en doublon ou plus ça double ou multiplie pas forcément le temps...


Bien sûr que si. Dans les 17 LQBD de l'EFS (Labo' de Qualif' Biologique du Don) on traite de 1 500 et 6 000 tubes par jour.
[Source] http://www.e-donneur.com/tout-savoir-sur-les-dons/la-qualification-biologique
Si on garde le même nombre de machines (qui ont un nombre d'emplacements de tubes limité) et qu'on fait des doublons,déjà on perd du volume, et en plus les doublons remplacent les tubes originaux qui attendent pendant ce temps. Donc ça prend le double de temps ou d'avantage si tu fais plus de tubes sur la même poche (en perdant proportionnellement du sang utilisable).


Maelgar a écrit :En post-conclusion pour rire : sous l'article du Monde on trouve ce commentaire : Sur le site de l'Etablissement Français du Sang, on découvre ainsi qu'en 2010, le nombre de cas de découverte de séropositivité VIH était 120 fois plus élevé pour les homosexuels masculins que pour les hétérosexuels. Sachant que les médecins ne gardent pas de trace informatique des questionnaires qu'ils donnent aux volontaires de dons, d'où sort cette statistique débile ? :mrgreen:


Et bien si tu avais lu les posts des gens n'ayant pas ton point de vue tu le saurais. http://www.invs.sante.fr/ Ce n'est pas l'EFS qui récolte les données épidémiologiques pour en faire des statistiques "débiles", ce n'est pas son rôle.
Maelgar a écrit :Sachant que les médecins ne gardent pas de trace informatique des questionnaires qu'ils donnent aux volontaires de dons, d'où sort cette statistique débile ?


Ah ouais? Et ben avant de croire ce que raconte un quidam dans un commentaire regarde tout en bas du questionnaire pré-don la prochaine fois.Tu peux le retrouver ici http://www.e-donneur.com/Questionnaire/
Et à l'avenir essaie d'être plus exigeant avec toi même, voire même réfléchir à tes "post-conclusions pour rire".

Pardon pour le troll mais je sature un peu là.


cmal a écrit :Bref, pour revenir sur le sujet : non, il n'existe pas de population à risque, mais il y a des comportements à risque. On peut être homosexuel et avoir des relations sexuelles avec quelqu'un du même sexe en prenant toutes les précautions qui vont bien, ou bien ne pas avoir de relations du tout… de la même façon qu'on peut être hétérosexuel et entretenir des relations sexuelles avec énormément de monde et sans jamais se protéger.
Bien sûr qu'on peut. De la même manière quand on saute du premier étage, on peut ou non mettre un parachute. Ce qui compte ça reste les faits et le nombre de gens qui sont emmerdés quand le sol se rapproche. Les homosexuels ne sont pas plus touchés par le VIH que les hétéros? Ça serait une bonne nouvelle. En attendant que tu démontres le contraire, je vais m'en tenir aux études médicales réalisées de part le monde.


Si ça se trouve, la Ministre a des infos qui sont difficilement accessibles et les données épidémiologiques actuelles justifient qu'on ouvre le don de sang aux homosexuels hommes.
Quelqu'un a des infos là dessus? Parce que je n'ai pas vu d'articles qui en parlaient.
La limite de la suppression des gens ça reste le médical: dépistages du cancer du sein, prostate etc... L'état n'a pas à savoir notre sexe, mais le médecin ben vaut mieux... On n'a pas les mêmes corps.

Je trouve cmal que ton argumentation sur la population à risque est erronée pour la raison suivante: c'est bien l'usage qui définit le risque. Concernant le HIV, se droguer augmente le risque. Avoir des relations sexuelles avec des hommes augmente le risque, c'est un fait médical démontré et il faut bien comprendre qu'être à risque ne signifie pas être contaminé.Bon, je ferai à personne l'insulte de revenir sur les bases des statistiques...

Bien sûr qu'on peut trouver des contre-exemples avec des gens les plus honnêtes du monde. On PEUT se protéger, mais pour la contamination HIV chez les gens à qui on demande quelles sont leurs pratiques sexuelles, qui répondent: homosexualité masculine et qu'on vérifie leur séropositivité, on tombe sur les chiffres cités plus haut.

Petite scène: Vous vous droguez? Oui. Vous ne pouvez pas donner. Vous avez des relations sexuelles avec des hommes? Oui. Allez-y on est contre la discrimination.

Peut-être que votre position vient du fait que vous ne considérez pas que la sexualité est une information médicale comme les autres et que vous criez au loup pour cette raison.Je ne sais pas. (En tout cas je demande que rien ne soit fait au nom du PP en terme de positionnement sans vote et je pense pas que ça soit super judicieux pour le moment.)

Notamment Ogulak
Ogulak a écrit :Evidemment ça ne descendra jamais à 0 c'est impossible, mais ça équivaudra un hétéro mais qui est bi et le vit discrètement par exemple (et qui va surement pas répondre oui à la question d'un inconnu sur sa sexualité cachée pas tous mais bon).

Cf posts précédents pour la réponse.

Ogulak a écrit :Je ne nie aucunement que l'incidence est plus forte dans cette catégorie, je dis juste qu'avec les techniques (tout protocole n'est pas figé dans le temps, les dépistages d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier ou ceux de demain) on peut arriver à lever cette barrière qui ne repose uniquement que sur la bonne foi des interrogés tandis que les autres barrières reposent sur du factuel (séjour dans tel ou tel pays ou personne transfusée).



Ton argument est invalide parce que tout repose sur la bonne foi. Que tu puisses le prouver ou non en cas de problème que tu n'as pas pris de risques sciemment ça se passe après le don et en cas de problème. AVANT le don tout se base sur la bonne foi parce qu'on ne va pas vérifier tous tes voyages avant le don en fouillant dans ta vie privée. T'es honnête ou tu l'es pas. Mais comme il a été dit dans les posts précédents, il y a des techniques de contrôle qui servent à réduire le risque. Elles ne sont pas parfaites mais elles sont efficaces. Simplement le risque à l'entrée au niveau du don (si on ment sur ses infos médicales) se répercute APRES les tests de qualification biologique du don. L'INVS a réalisé son étude de 2010 en concluant que dans le cas des homosexuels que ce risque APRES les tests est à haute de x4. Evidemment ça serait bien qu'on puisse arriver à un dépistage parfait et qu'on ait même pas besoin de demander des infos médicales pré-don. Mais on est dans le vrai monde, avec des "si" vous savez tous ce qu'on ferait de Paris...


En tout cas, je suis spectateur des mesures de la Ministre de la Santé. J'attends qu'elles soient suffisamment solides pour que les homosexuels aient le droit de donner. Puisque si ça se trouve, il n'y a plus de risques. Mais je croirais personne sur parole là dessus. On parle de santé publique.

Ciao


Ps: ça prend du temps d'argumenter et j'ai pas l'impression que ça serve des masses. Tout le monde ou presque campe sur son point de vue en échangeant de la doxa pour le moment m'est avis. :/ Les informations ne sont pas toutes si difficiles que ça à chercher..


Au passage, les séropositifs/ves sont eux-aussi victimes de discrimination:
http://www.larecherche.fr/content/actua ... e?id=28833
Sidereus

La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être.

Henri Poincaré (1854-1912)

Ogulak
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar Ogulak » mar. 19 juin 2012, 01:23

Ben non. Mais je n'ai aucun chiffre là dessus et toi non plus. Tu ne risques pas de le justifier avec cet argument. "Il y a des homosexuels qui donnent et tout se passe bien". Si ceci constitue la quintessence de ton propos ( ce que je n'affirme pas) il va falloir songer à amener quelque chose de plus consistant pour justifier qu'on prenne un risque démontré avec la santé des receveurs.

Les exemples personnels, quelque soit la position sur le sujet: ça reste des exemples.


Ben si... Y en a pas 0 c'est sur. Je te dis pas que c'est l'essentiel de mon propos juste que c'est un fait.

Ogulak a écrit:Cette évaluation repose sur des données anciennes.

Ben 2010 c'est ancien? et je n'ai pas cherché s'il y en a eu une en 2011 sur le site de l'INVS.Toi oui?


C'est pas parce c'est publié en 2010 que ça date forcément de 2010...(regarde la page articles de l'invs ils publient en 2007 des résultats complets d'enquête de 2004)

Les données brutes couvrent de 2003 à 2010 et les données corrigées ne sont pas encore dispo:
"* les données corrigées pour 2010 seront disponibles fin 2011."
"* Données provisoires non redressées pour les délais de déclaration"

Dixit le site de l'Invs bien sur.
D'autre part, parmi les liens justement du site de l'Invs:

http://www.invs.sante.fr/behweb/2009/02/a-2_2.htm

Mode de contamination et nationalité

Parmi les personnes découvrant leur séropositivité en 2008, 60% ont été contaminées par rapports hétérosexuels, 37% par rapports homosexuels et 2% par usage de drogues injectables.


Quand je parle d'ancienneté c'est ça, tu cites toi même l'arrété pour la révision annuelle. Comme tu le dis on est en 2012, l'article parle bien de 2008, donc après s'il faut 10a entre des faits et la mesure concrète, c'est sur on est pas rendu.
je n'oublie pas que ça n'est qu'un bulletin mais qui est édité comme tu le cites par un site fiable en l'occurence le ministère derrière.

Sauf qu'on a 42 jours de conservation et pas assez de réserves selon les régions, on est obligés de dispatcher les excédents notamment sur la région parisienne et PACA. Si on pouvait se permettre de retarder de 10 jours(la phase de silence) sur 42, on le ferait.Les techniques d'aujourd'hui ne sont pas les techniques d'hier comme tu dis mais en attendant les techniques de demain on fait comme si on avait celles d'aujourd'hui.


As-tu lu la deuxième partie de ma phrase ?

Bien sûr que si. Dans les 17 LQBD de l'EFS (Labo' de Qualif' Biologique du Don) on traite de 1 500 et 6 000 tubes par jour.
[Source] http://www.e-donneur.com/tout-savoir-su ... biologique
Si on garde le même nombre de machines (qui ont un nombre d'emplacements de tubes limité) et qu'on fait des doublons,déjà on perd du volume, et en plus les doublons remplacent les tubes originaux qui attendent pendant ce temps. Donc ça prend le double de temps ou d'avantage si tu fais plus de tubes sur la même poche (en perdant proportionnellement du sang utilisable).


Après évidemment dans tout ce qui touche à du matériel technique, faut généralement aligner si tu veux augmenter en volume. Si on fait des tests en doublon c'est pour réduire le risque présent car tu ouvres le don à plus de personnes. Les problèmes de stock ne s'estomperont pas c'est clair, mais on devrait assister à une légère hausse des dons (et encore c'est pas dit).

Je trouve cmal que ton argumentation sur la population à risque est erronée pour la raison suivante: c'est bien l'usage qui définit le risque. Concernant le HIV, se droguer augmente le risque. Avoir des relations sexuelles avec des hommes augmente le risque, c'est un fait médical démontré et il faut bien comprendre qu'être à risque ne signifie pas être contaminé.Bon, je ferai à personne l'insulte de revenir sur les bases des statistiques...


(précise se droguer par injection)
Tu as raison et tort en même temps je trouve . Le risque est donc la probabilité de survenue d'un danger. Si les deux probas quand deux hommes couchent ensemble sont à 0 initialement, elles resteront à 0. Alors oui on ne pourra jamais savoir quelle est cette "proba" pour l'instant. Mais il en est de même pour toutes les personnes qui ont une sexualité je dirai pas atypique mais "non conformiste" (pas taper hein vous voyez ce que je veux dire). On ne peut pas dire que le risque augmente si on ne connait pas les données initiales. Ca c'était mon raisonnement; les études, elles, agrègent les données pour moyenner tout ça et avoir une certaine visibilité sur les politiques de santé. Je pense que pas mal de monde serait d'accord (ou du moins admettrait l'évidence que ça soit dans un sens ou dans l'autre sur n'importe quelle caractéristique) pour que ces délais d'étude soient raccourcis. il se passe quelque chose de majeur dans la contamination on le voit que 3a après minimum ? (oui il faut de l'argent mais comme tu las dit là c'est le ministère qui gère ça directement)

Ton argument est invalide parce que tout repose sur la bonne foi. Que tu puisses le prouver ou non en cas de problème que tu n'as pas pris de risques sciemment ça se passe après le don et en cas de problème. AVANT le don tout se base sur la bonne foi parce qu'on ne va pas vérifier tous tes voyages avant le don en fouillant dans ta vie privée. T'es honnête ou tu l'es pas. Mais comme il a été dit dans les posts précédents, il y a des techniques de contrôle qui servent à réduire le risque. Elles ne sont pas parfaites mais elles sont efficaces. Simplement le risque à l'entrée au niveau du don (si on ment sur ses infos médicales) se répercute APRES les tests de qualification biologique du don. L'INVS a réalisé son étude de 2010 en concluant que dans le cas des homosexuels que ce risque APRES les tests est à haute de x4. Evidemment ça serait bien qu'on puisse arriver à un dépistage parfait et qu'on ait même pas besoin de demander des infos médicales pré-don. Mais on est dans le vrai monde, avec des "si" vous savez tous ce qu'on ferait de Paris...


Excuse moi une personne transfusée je pense que tu peux retrouver assez vite (en majorité il y a des cas c'est sur c'est pas possible); pour les voyages c'est plus complexe mais en cas de pb oui tu peux retrouver (là on parle du vih mais pour d'autres maladies infectieuses et tu le sais très bien, on lâche pas la personne (oui jetez moi des pierres encore)). Là qui va prouver que c'était bien un gode derrière et pas une queue ? Oui je suis d'accord avec toi qu'une partie de la chaîne repose sur la bonne foi et la confiance; mais aussi sur la technique. Oui il faut de l'argent (tu le sais aussi les machines évoluent pas mal dans ces domaines en peu de temps, le principe reste le même mais le cadencement ou précision augmente).

En tout cas, je suis spectateur des mesures de la Ministre de la Santé. J'attends qu'elles soient suffisamment solides pour que les homosexuels aient le droit de donner. Puisque si ça se trouve, il n'y a plus de risques. Mais je croirais personne sur parole là dessus. On parle de santé publique.


Comme nous tous (même si je concède que d'autres mesures de santé seraient plus prioritaires). Quand (ou Quant ?) à parler de santé publique: sang contaminé, vache folle, médiator, prothèse PIP, toxicologie sournoise... la liste est longue
Dernière édition par Ogulak le mar. 19 juin 2012, 02:05, édité 1 fois.
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar pers » mar. 19 juin 2012, 01:38

Sidereus a écrit :ça prend du temps d'argumenter et j'ai pas l'impression que ça serve des masses. Tout le monde ou presque campe sur son point de vue en échangeant de la doxa


Il me semble que des arguments intéressants s'échangent ; pour ma part je reste simple spectateur ne connaissant rien au sujet, mais depuis le début de la discussion j'ai appris pas mal de choses intéressantes (notamment avec votre intervention mais pas que).
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar cmal » mer. 20 juin 2012, 03:28

Sidereus a écrit :Je trouve cmal que ton argumentation sur la population à risque est erronée pour la raison suivante: c'est bien l'usage qui définit le risque. Concernant le HIV, se droguer augmente le risque. Avoir des relations sexuelles avec des hommes augmente le risque, c'est un fait médical démontré et il faut bien comprendre qu'être à risque ne signifie pas être contaminé.Bon, je ferai à personne l'insulte de revenir sur les bases des statistiques...

Mon argumentation repose en fait sur le fait, comme tu l'as dit, que c'est l'usage qui entraîne le risque. Ce que je n'ai peut-être pas correctement explicité, c'est que même si de fait la population séropositive est essentiellement constituée de personnes homosexuelles, l'homosexualité en soi n'entraîne aucun risque particulier d'exposition au VIH… de la même façon que se piquer n'entraîne pas non plus de contamination au VIH si c'est fait proprement (cf. le nombre de piqûres qu'on fait tous les jours dans les hopitaux français).

En gros, mon point, c'est que c'est l'usage qui est à proscrire… et que cet usage est totalement indépendant de l'orientation sexuelle de la personne. Car, au risque d'être redondant, une personne hétérosexuelle peut très bien entretenir des relations non protégées avec de parfaits inconnus, ce qui est mille fois plus risqué statistiquement (en terme d'exposition au VIH) que de coucher avec une même personne avec les protections qui vont bien.

Sidereus a écrit :Bien sûr qu'on peut trouver des contre-exemples avec des gens les plus honnêtes du monde. On PEUT se protéger, mais pour la contamination HIV chez les gens à qui on demande quelles sont leurs pratiques sexuelles, qui répondent: homosexualité masculine et qu'on vérifie leur séropositivité, on tombe sur les chiffres cités plus haut.

En fait, il serait très intéressant de faire les mêmes statistiques avec les personnes hétérosexuelles ayant des relations sexuelles non-protégées et fréquentes. Je suis sûr qu'on tomberait sur des chiffres qui s'en rapprochent. Encore une fois, de nombreuses choses peuvent entraîner la contamination, et je ne vois pas l'intérêt de faire la distinction entre le cas d'un homme ayant eu un rapport protégé avec une femme, et celui d'un homme ayant eu un rapport protégé avec un homme ; cela serait purement discriminatoire.

En fait, j'ai fini de coucher ma pensée sur la question, l'article est publié sur mon blog, mais je viens de couper mon serveur pour pouvoir aller dormir. Je te donnerai le lien demain :)
.a'u coi. mi'e cmal.

Sidereus
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar Sidereus » mer. 20 juin 2012, 18:19

l'homosexualité (*masculine*) en soi n'entraîne aucun risque particulier d'exposition au VIH


Bien sûr que si malheureusement
En 2010, le nombre de cas de découverte de séropositivité VIH était de 6 pour 100 000 pour les hétérosexuels. Et de 758 pour 100 000 chez les homosexuels masculins (Données INVS)


A fréquence égale de comportements à risque dans la population homosexuelle et hétérosexuelle, le risque de contamination est plus élevé chez les homosexuels en raison du nombre de contaminations constatées dans la population homosexuelle.
Le risque d'exposition au VIH est 200 fois plus élevé lors d'une relation sexuelle entre hommes que lors d'une relation hétérosexuelle ou d'une relation sexuelle entre femmes.


Tu ne lis pas tous les posts en entier?

En fait, il serait très intéressant de faire les mêmes statistiques avec les personnes hétérosexuelles ayant des relations sexuelles non-protégées et fréquentes.


On ne fait pas deux poids, deux mesures: c'est une énormité en terme de raisonnement épistémologique que tu énonces sans sourciller.

Si tu compares la contamination et le risque d'infection pour des groupes en fonction d'un critère, ici la pratiques sexuelle, tu ne peux pas évacuer les données qui ne te plaisent pas et choisir de filtrer d'un côté de ton échantillon et pas de l'autre!

En gros, mon point, c'est que c'est l'usage qui est à proscrire… et que cet usage est totalement indépendant de l'orientation sexuelle de la personne.

On est d'accord mais t'es pas le premier à y penser mais tu oublies complètement les contaminations constatées qui sont à la base du risque... Cf plus haut


Encore une fois, éviter de sortir des chiffres
ce qui est mille fois plus risqué statistiquement
en l'air s'il ne sont pas sourcés. Même si c'est une évidence et que là ça n'est pas gênant, ça peut induire des coquilles monumentales.
Sidereus

La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être.

Henri Poincaré (1854-1912)

LJF
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Re: Homosexuel et donneur de sang .

Messagepar LJF » mar. 24 juil. 2012, 02:01

Pour ma part j'ai plusieurs chose à dire.

#Les chiffres de l'InVS sont discutables
Déjà je me pose une question: Comment se fait il qu'on ne soit pas capable d'évaluer avec précision le pourcentage de personne homosexuel homme(ou même d'HSH) en France. D'après une compilation d'étude on s'aperçoit que les chiffres varient de 1 à 7% (je parle des hommes).
Je n'ai pas de réponse à cette question, mais en attendant d'en avoir une, ça met en doute pour moi certains chiffres sans intervalles qui ont été présentés ici.
Si effectivement, on sait parmi les nouveaux cas dépistés lesquels sont dues à une relation homosexuel et lesquels ne le sont pas(37% vs 60%), on peut difficilement dire comme le fait l'InVS[1] que 1006 hsh sur 100 000 sont contaminé chaque année(contamination détecté ou pas) et seulement 5 pour les hétéros. En effet, l'InVS pour sortir ce chiffre a dit se baser sur l’enquête CSF 2008 de l'insern [3] ou 4% des hommes ont déclaré avoir eu une relation sexuel avec un autre homme. Mais la même étude dit 7.5% des parisiens homme et 2.9% des communes rural. L'étude dit 1% au cours des 12 derniers mois et surtout dit qu'au vu de l'acceptation de l'homosexualité (mesuré également) ces chiffres obtenus par téléphones sont peut être à revoir à la hausse...
Et les études précédentes (1992) montrent que les tabous avaient dons de fausser les résultats. De plus, il y a eu 3.9% de questionné qui ont intérrompue et seulement 75% qui ont accepté de répondre.
Au final, la nouvelle méthode de calcul de l'incidence considère qu'il y a 330 000 HSH en France en 2008 (pardon 329 950 c'est précis lol) soit 329 950/63753140=0,0052 (ou 0,0051 si on inclus les TOM). Bref pour eux il y a 0,5% de HSH. L'étude CSF 2008 de l'inserm soit disant sur laquelle il se base ne dit pas ça.
[1]http://www.invs.sante.fr/fr/Espace-presse/Communiques-de-presse/2009/Une-nouvelle-methode-permet-d-estimer-l-incidence-de-l-infection-par-le-VIH-en-France
[2]http://www.invs.sante.fr/presse/2009/communiques/incidence_vih191109/incidence_vih.pdf
[3]http://csf.kb.inserm.fr/csf/Methodologie-CSF-noData.html

Bref si on se dit que comme à paris il y a 7.5% de HSH sur le territoire, ça fait: 3320/63753140/0.075*100000=69 nouvelles contaminations(dépistées ou non) pour 100 000 HSH...
Donc je conteste l'interprétation de la source [2]. Et d'ailleurs eux même le disent dans cette source:
Le calcul des taux d’incidence, qui permettent de comparer les situations des différents groupes, nécessite
d’estimer les effectifs de ces groupes de population (Tableau). De manière générale, les données d’enquêtes
déclaratives de certaines pratiques socialement dévalorisées, comme les rapports homosexuels ou l’usage de
drogue, fournissent des estimations minimales. Les effectifs associés tendent donc à surestimer les taux
d’incidence
.




#Prise en compte des pratiques et meilleure formulation
Par ailleurs, j'ai envie d'ajouter que si il semble avéré que la sodomie est plus à risque qu'une pénétration vaginale, ce n'est pas le cas de la fellation par exemple. Or un certain nombre d'hommes homosexuels ne pratiquent pas la sodomie (je ne sais pas dans quel mesure et n'ai pas de source à ce sujet, juste d'autres gays me l'ayant fait remarqué). Donc lorsque le questionnaire du don du sang dit:"Si vous avez eu des relations sexuelles entres hommes"[4] ne devraient il pas dire "Si vous avez pratiqué la sodomie entres hommes".
[4]http://www.e-donneur.com/Questionnaire/

De plus la question, "Si vous avez eu des relations sexuelles entres hommes" est je trouve ambiguë car si on a eu des relations sexuelles qu'avec un homme, le pluriel porte à confusion je trouve.


#Étudier le vih sur d'autres critères
De façon générale je trouve qu'on manque de chiffre et que séparé HSH/pas HSH c'est un peu binaire, les HSH sont très différents: age, orientation sexuel (gay/bi/hétéro), pratique (masturbation/sodomie/fellation avec/sans préservatif/annulingus/utilisation d'objet...), connaissance sur la prévention, nombre de partenaire, acceptation (out ou pas)... Autant de donnée qui gagneraient je pense à être récoltée et analysée plus en détail.

#Distinguer don du sang et don de moelle osseuse
Il faut aussi à mon sens distinguer le don du sang, du don de moelle osseuse (ce que ne fait pas l'EFS). Car dans le cas du don de moelle osseuse, le donneur est avertit 3 mois à l'avance, il a donc le temps pour régler le problème de la fenêtre sérologique. De plus la compatibilité de la moelle osseuse est beaucoup plus dur à trouver que celle du sang. Il y a des patients qui ne trouveront jamais personnes, d'autres où peut être une seule est compatible. Dans un tel cas, ne serais t'il pas nécessaire de se poser un peu plus de question et de peser le pour et le contre?

Pour ma part, j'étais inscris sur la liste des donneurs de moelle osseuse avant d'avoir ma première relation sexuel avec mon seul et unique partenaire avec lequel je suis toujours depuis plus de 2 ans. C'est de même pour lui. Et je serais prêt à me faire dépister autant de fois que nécessaire pour réintégrer cette liste.

Provenance du sang et pénurie
je ne sais pas ce qu'il en est, mais je serais curieux de savoir si on achète du sang à l'étranger en cas de pénurie. Et si tel est le cas, quel est la législation de ces pays vis à vis du sang.


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