raukoras a écrit :Dans une interview récente, le Président de la Commission Nationale de la Vidéoprotection n'avait réussit qu'à fournir la baisse du cout d'effaçage des tags pour justifier les caméras.
C'est par là.
La commission citée dans l'article ne vaut rien.
Le premier thème concernera la formation des opérateurs de vidéoprotection. Il faut bien reconnaitre qu’aujourd’hui nous n’en sommes qu’aux prémices et il n’y a pas de formation bien établie. Aussi, si elle existe, nous avons une certaine marge de progression.
Ca sent la dérive vers une société privée ou des agents basiques
Le deuxième groupe de travail aura pour objectif de contribuer à créer un lien entre la commission nationale et les commissions départementales.
Les dites commissions départementales ne servent elles aussi à rien, car d'une jamais personne n'est là (le president de ces commissions est un magistrat du TGI il me semble, donc vous vous doutez qu'il ne peut pas être au four et au moulin), de deux elle s'en tamponne complètement de son rôle par manque de personnes présentes et autres raisons (placées sous l'autorité du préfet?) : 300 cameras accordées à Nice avec un délai d'un jour, connaissant l'administration française et ses délais on se dit que quelque chose ne va pas.
Le troisième groupe de travail s’intéressera, notamment, au coût des caméras.
La cour des comptes l'a très bien fait dans certains rapports voire l'assemble nationale. Peut être que ces rapports avaient une connotation pas assez politique ou plutot pas dans le bon sens mais attention des fois l'effet peut être sournois (cf le rapport sur la videosurveillance qui devait la flatter et qui au contraire fait se poser plus de questions encore ^^).
Le quatrième point concerne l’évaluation de la vidéoprotection.
...Je fais partie du groupe d’évaluation de la vidéoprotection et ma principale contribution a été de signifier qu’il est nécessaire d’évaluer des dispositifs de vidéoprotection, et non la vidéoprotection.....
Notez qu'il n'est même pas question de remettre en question le principe (alors si on parle du principe technique, c'est sur une camera est fabriquée pour filmer) de la videosurveillance mais les différents appareillages mis en oeuvre (ce qui sera déjà une bonne chose en soi si c'est fait vu l'opacité qu'il y règne). Je doute fortement de l'accomplissement de cette tâche (si on veut pas les laisser rentrer on peut, ils n'ont aucune assermentation dans les collectivités locales ou autres; au mieux on leur filera 2 dépliants et ils se baseront sur ça comme Bible)
Quand à son exemple foireux des tags et des chiffres à l'emporte pièces, je le laisse divaguer (il aurait été intéressant qu'il mette en opposition le cout des cameras) mais à la base les gens veulent moins se faire agresser ou cambrioler que de voir un mur taggé je pense. Par contre je peux lui dire que sur ma commune, ben une camera c'est 0.3/0.5 interpellation par an , un flic municipal dans la rue il en fait 7 toujours sur la même commune bien sur, tout est dit (attn une interpellation ne vaut pas condamnation).
Quant aux recommandations destinées au ministre de l’Intérieur, en ce qui concerne les caractéristiques techniques des systèmes de vidéoprotection, son fonctionnement…
A partir de ces groupes de travail, nous serons amenés, compte tenu de notre capacité de conseil, à émettre des recommandations. Mais nous nous en remettons, également, aux professionnels et aux experts.
