Piailler sur un sujet non-maîtrisé est de base ridicule
A nouveau, Damien, c'est trop présumer de votre personne, parce que visiblement, le seul qui apporte ostensiblement la preuve de ne pas maitriser le sujet, c'est bien vous.
Concernant "datalove", au lieu de ne retenir que "data must flow", vous devriez fournir l'ensemble des principes (
http://datalove.me/)
Data is essential
Data must flow
Data must be used
Data is neither good nor bad
There is no illegal data
Data is free
Data can not be owned
No man, machine or system shall interrupt the flow of data
Locking data is a crime against datanity
Cela ne veut pas dire qu'il faut publier la marque de son caleçon sous prétexte que "data must be used", cela veut surtout lutter contre les organismes/personnes qui tendent à retenir la donnée soit dans un but de revente, soit dans un but autre pas forcément utile pour le bien commun. Votre numéro de carte 1) je peux vous en vous fournir à la pelle tout aussi valable, 2) qui s'en souci ? 3) détourne assez le concept.
Alors, je laisse Telecomix s'exprimer :
Obstructions to datalove
An example are the misconceptions of politicians, who keep trying to establish exceptions for the expression of certain types of data. They say they have to prevent the circulation of anything which might lead to "hate speech," and restricting child porn is used as an excuse to give them carte blanche in order to restrict the communication ability of others. Consequently, every individual needs the freedom to deal with data for itself and to take the implied responsibilty, rather than being told what data one can or can not receive.
An important principle, thus, is to be a neutral carrier instead of judging and selecting the data in question. Some of us on an individual level might not like a particular type of information, media, or idea, but they understand the fact that the restriction of the circulation of any piece of data, unavoidingly leads to the restriction of the flow of all of it.
It is also important to understand that "intellectual property" is a logically and morally illegitimate concept. Speaking of intellectual property is an attempt to force an inherently acorporal substance (data) to behave and be governed in the manner of physical objects. This cannot work, and whenever it is attempted, repression and fascism are the logical and entirely predictable outcomes.
In a world of datalove, this is unacceptable.
Since the release of the "Principles of datalove", there has been criticism. Some readers claim that these principles propagate post privacy or data communism. Datalove isn't about information or context. It's a data driven concept. It is about the flow of data that is released into the wilderness of the net. If data of any kind is exposed to the internet, it has to be treated equally from then on. If some data is meant to be private, it should not reach the internet in the first place. There is no delete function in the internet. This can not be changed. It has nothing to do with datalove.
Datalove is about appreciation of being able to understand, perceive and process data altogether for the enjoyment and progress of all sentient beings. Datalove is creating peace and knowledge that has thus far been hindered by the obstruction of communication. Datalove is freedom in practice.
Let there be freedom for all people and computers.
Maintenant, il y a une différence essentielle entre la collecte puis l'exploitation à l'insu de l’émetteur de la donnée et la publication volontaire de données utiles. Utiles dans le sens où avec ces informations librement accessibles, de nouvelles idées/découvertes/processus peuvent plus facilement émerger que lorsqu'elles sont verrouillées à but de monopole. Le logiciel libre en est un bon exemple.
Cela tends à remettre en cause les fondements de tout un système économique et c'est sur ce terrain que la bataille a réellement lieu.
Cet article explique assez bien le principe
http://www.framablog.org/index.php/post ... pen-source« Le logiciel libre, l’innovation partagée et la production collaborative menacent le capitalisme tel que nous le connaissons. » C’est ainsi que Michel Bauwens résume son propos dans les colonnes du site d’Aljazeera.
Le menace vient du fait qu’à l’aide d’Internet nous créons beaucoup plus de valeur d’usage (qui répond à nos besoins) que de valeur d’échange (qui se monétise facilement[1]).
Menace pour les uns, opportunité et espoir pour les autres…
Dans le même temps Telecomix est aussi influencé par l'approche crypto-anarchisite (
https://cryptoanarchy.org/wiki/Main_Page ), je cite wikipedia,
"Le crypto-anarchisme est une philosophie anarchiste qui prône l'emploi de clés publiques et de la cryptographie dans le but de renforcer le secret, l'intimité et la vie privée sur Internet (privacy en anglais). Les crypto-anarchistes ont pour objectif de créer des communautés virtuelles où tous les membres sont anonymes ou sous pseudonyme"
Ce qui semble être assez contradictoire avec votre présentation plus orientée "exhibitionnisme" qu'autre chose.
Nous pouvons aussi constater que le PP est précisément dans le courant Datalove :
- Dans le domaine de la vie privée qui n'est pas une volonté de restreindre les données mais justement de lutter contre celles collectées "légalement", à tord et utilisées abusivement. Sur ce point, vous devriez lire en peu plus Manach ...
- Dans le domaine communication, neutralité du réseau, etc.
- Dans le domaine .... en fait dans tous les domaines.
Le problème n'étant pas tant la donnée en elle-même mais son utilisation. De plus, se poser la question de l'unique besoin est incomplet. La toute première question à se poser est "qu'est-ce que je risque à ..." afin de mettre en place une politique de sécurité qui peut éventuellement passer par "ai-je réellement besoin de ..."
Le sécurité est un compromis avec l'utilisabilité
Enfin, oserai-je vous rappeler que le philosophie cyberpunk était fortement pessimiste (on ne peut que lutter) alors que Datalove s'inscrit plus dans l'optimisme (on ne peut que créer)
N'avions-nous pas trop pris l'habitude de nous contenter de connaissances incomplètes et d'idées insuffisamment lucides ? Notre système de gouvernement se fondait sur la participation des masses. Or, ce peuple auquel on remettait ainsi ses propres destinées et qui n'était pas incapable de choisir les voies droites, qu'avons-nous fait pour lui fournir ce minimum de renseignements nets et sûrs, sans lesquels aucune conduite rationnelle n'est possible ? Rien en vérité. Telle fut la grande faiblesse de notre système, prétendument démocratique, tel fut le pire crime de nos prétendus démocrates.