J'ai pris un exemple (au pif) parmis tes articles, vincent :
Si on s'en tient aux éléments statistiques collectés avec soin, on se rend compte que la thèse Méchants Patrons et discrimination sexiste... ne vaut rien : les femmes employées à temps complet travaillent en moyenne 8.01h par jour, à comparer au 8.75h pour les hommes... Et cette différence de 9% pourrait expliquer, au moins en partie, une différence salariale.
Alors déjà :
- Est-ce normal de valoriser des heures supplémentaires non inscrites au contrat de travail ? Pourquoi un salarié devrait travailler plus que 8h (enfin 7h en France, normalement...) et être payé sur la base de 8 ? Ca ne favorise pas un traitement équitables...
- De grosses entreprises (et politiques !) ont estimé qu'au lieu de faire leur réunion stratégiques après 19h, si elles les faisaient en journée, les femmes y participaient... (est-ce si difficile de tenir compte du respect de la vie familiale ? N'est-ce pas au contraire très bénéfique si on compare aux décrochages scolaires et à la délinquances des jeunes ?).
- Croire qu'un homme s'occupera des enfants comme une femme en sacrifiant sa carrière pour ça : c'est utopique
actuellement. Ca va commencé à se rééquilibrer du jour où on ne demandera plus aux gens (homme et femme) de faire ce choix. De plus, l'Etat n'a pas à ingéré la vie privée des gens (y a qu'à voir la levée de bouclier quand c'est le cas) par contre il peut légiférer sur la sphère du travail...
Enfin :
- Le temps partiel subis est une réalité (souvent pour les femmes et aussi pour les hommes) : dire qu'il y a un "choix", est assez hypocrite
- Le problème n'est pas "le-la méchant-e patron-ne" <= le temps partiel coûte à l'entreprise, changer les horaires de réunion, ce n'est pas facile ... Il faut donc mettre en place des lois sous forme de bonus/malus pour favoriser les entreprises qui font l'effort et adapter les externalités (DIF, convention collective, crèches, ...).
- Les femmes ont des carrière interrompue (grossesse), ce n'est pas normal que ça coute à l'entreprise. La politique familiale est nécessaire à l'Etat : c'est à lui de compenser (et cette proposition de loi va dans ce sens).