@flc
Il faut que les femmes éduquent les hommes. Dans ma pensée cela veut dire, pour les femmes, avoir assez d'autonomie et de fierté de leur sexe pour exiger le total respect de la part des hommes. Je considère malgrés les progrés des mentalités, que les hommes sont encore influencés par des représentations sociétales et éducatives, d'idées issues du 19 è siécle véhiculées par les conservateurs de tout poil qui, garder son poste exige, valorise le confort de la domination statutaire chez les hommes.
A part la beauté, la "bimbo mania véhiculée", le porno chic, la poll dance, et toutes ces conneries, la religion prenant du recul, la pression des conservateurs sur les femmes est contrecarré par l'information et l'éducation. Les filles réussissent mieux à l'école. Leur conditionnement fait encore qu'elles bossent plus.
Pour que l'égalité des droits soit un préalable impératif avant toute avancée pour les femmes, il faut combattre les structures pyramidales qui organisent la différence de valeur entre les sexes.
Les rôles de chacun au sein d'un couple même si les stéréotypes sont encore ancrés quelque part dans l'inconscient, sont de la responsabilité des 2 personnes et de leurs goûts pour faire avancer la communauté.On devient homme face à une femme et femme face à un homme. Il n'y a pas de modèle, seulement des personnes qui s'organisent.
Mon premier métier était un métier dit masculin. Je n'ai jamais eu de rémunération différente de ceux qui travaillaient avec moi, parce que nous avions de bonnes conventions collectives liée à l'histoire de ce métier. Je n'ai eu des problèmes qu'avec des patrons qui refusaient d'embaucher des femmes ( ça fout le bordel dans un atelier). Pourtant dans les ateliers où j'ai travaillé mes collègues étaient plutôt content de bosser enfin avec une femme.
De rester sur qui fait quoi à la maison, ça permet de discuter mais c'est pas là que ça se joue pour moi.
L'autonomie des femmes vient de leur autonomie financière et bizarrement en bas de la pyramide des revenus qui retrouve t-on?
Allez discuter avec des féministes africaines, ça fait du bien