Atelier Wikipédia : illustrer avec des images libres
http://infodocb.cluster014.ovh.net/2013 ... es-libres/Ce matin, j’étais à un atelier de la Cantine Numérique Rennaise, « Wikipédia : illustrer avec des images libres« . J’ai maintenant un compte de wikipédien! J’ai modifié quelques articles de la plus grande encyclopédie du monde et j’en ai appris plus sur la citation d’images sur internet.
Qui ne connait pas Wikipedia, l’encyclopédie collaborative en plus de 250 langues et qui fête déjà ses douze ans? On en parle souvent du point de vue des utilisateurs. Il s’agit alors de savoir si ce projet constitue une source d’information fiable. A la différence des supports papier, tout article est modifiable par tout un chacun. Ceux qui vilipendent cette approche collaborative expliquent que si tout le monde peut participer, alors n’importe qui peut écrire n’importe quoi. Ceux qui sont plus technophiles font remarquer qu’en cas d’erreur – volontaire ou non – c’est l’ensemble des contributeurs qui est en mesure de rectifier et compléter l’information. Je ne chercherai pas à être encyclopédique sur le sujet

et ne citerai que deux arguments :
1) Les études qui cherchent à mesurer la fiabilité de Wikipedia en la comparant à d’autres exemples concluent à une équivalence, quand ce n’est pas à une supériorité de l’encyclopédie collaborative : L’étude de la revue Nature qui comparait la fiabilité de Wikipédia à celle de l’encyclopédie Britannica est demeurée la plus célèbre. D’autant qu’au delà de la fiabilité factuelle, certains reprochent à Britannica un manque d’impartialité, voire du sexisme, un auteur connu n’étant pas forcément plus objectif que 10 auteurs anonymes. Cette dernière formule est de Moktarama, un blogueur qui a comparé la version en ligne de la Britannica à Wikipédia. En outre, le délai entre chaque édition de la vénérable institution tend à renforcer l’obsolescence de certains articles. C’est d’ailleurs cet argument qui a poussé les Allemands à reconnaître le Wikipedia germanophone plus fiable que l’encyclopédie en ligne Brockhaus.
On n’est plus dans le débat papier contre numérique, puisqu’on compare du numérique avec du numérique. Le débat se situe entre modèle collaboratif et modèle éditorial calqué sur celui de l’imprimerie.
2) Toute les modifications sont archivées dans Wikipedia, en particulier les adresses IP de ses contributeurs. Et on se rend compte que les vandales et caviardeurs ne sont pas tous des internautes lambda : Chaînes de télévision, personnel politique, entreprises, ministères… ce sont précisément ceux qui critiquent le plus internet qui cherchent à censurer la vérité. Je me suis arrêté aux trois premiers liens que j’ai trouvé, leur contenu révélant un inventaire à la Prévert suffisamment accablant :
etc