Bonjour à tous,
J'avais parlé de participer au PP en une espèce de coulisse, refusant de me mettre en avant tant le débat public et la confrontation ne m'intéressent pas. On aurait pu alors m'objecter que l'essentiel de l'action politique passe justement par l'action et que le temps de la réflexion appartenait à une sphère plus philosophique. J'en conviens parfaitement et, en vertu de cela, je m'illustre dans une attitude que j'aurai souvent : proposer des sujets à la réflexion commune, des sujets dont les questions m'animent profondément et me font beaucoup penser.
Comme tout un chacun, j'ai pu observer l'Histoire et contempler les systèmes qu'elle a produits ou qu'elle a éliminés. J'ai pu mesurer, d'expérience personnelle, comme l'hypocrisie d'un système idéaliste était dangereux. On postule l'honnêteté de l'homme, l'intégrité du politique et, au nom de cela, on limite la contrainte par la force publique des états du privé, et ça part en live. À la faveur de lois inadaptées, il se passe n'importe quoi.
Qu'on ne se trompe pas, je suis utopiquement libertaire, mais je n'imagine pas de le concevoir concrètement en politique. Même aux plus grandes acmés des plus aurifères des civilisations, on ne suppose pas que plus d'un tiers du corps électoral fût suffisamment cultivé pour une autogestion intelligente. Et c'est bien parce que je m'interroge sur la valeur d'une pensée politique utopiste que j'en viens à ce sujet.
Est-ce que le PP part sur le principe d'une idéalisation du citoyen ? Auquel cas il se fixe nécessairement hors du rôle de pédagogue, cherchant à tirer les hommes vers le haut sur le principe, laissant les extrémismes et toutes les conséquences sociales d'une liberté laissée à ceux qui n'ont pas d'éducation -- alors ils choisiront gaiement le pire --, lesquels ne ressentent les grands mouvements que par des petits aspects. Ce qui signifie qu'ils ne ressentent que les grands gestes, à la catégorie desquels appartient le barbarisme et l'horreur.
Ou bien est-ce qu'il part, en connaissance de cause, et cherche à produire un cadre civil et intellectuel qui prenne vraiment en charge l'individu ? Je crois que la question fait sens. Pour l'instant les cibles électorales du PP sont des gens relativement cultivés, intellectuellement aisés, généralement non mainstream, donc des gens pour lesquels la question que je pose ne se pose pas. Et si le mouvement tarde tant à décoller en France, contrairement à d'autres pays où il se forge une part politique sur mesure, c'est bien parce que le modèle politique français est particulier.
Souvenons-nous de l'échec de "Démocratie réelle, maintenant" (sur laquelle j'avais émis un genre d'essai critique qui m'avait valu un pugilat en bonne et due forme ceci-dit, ils voulaient des rêveurs pathétiques, et non des gens qui réfléchissent), dont la forme et les principes n'étaient pas français.
Je ne vire pas au nationalisme, il s'agit simplement de reconnaître comme chaque peuple a ses modes d'actions politiques. Si le PP veut percer en France, il lui faut étudier les particularismes français, lire et relire l'Histoire politique et institutionnelle de France et s'en rapprocher au maximum, sans s'aliéner. Vala. J'espère n'être pas trop paru verbeux.
Bien à vous tous (:
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Le Parti Pirate, quelle ontologie ?
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- Moussaillon
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Le Parti Pirate, quelle ontologie ?
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Re: Le Parti Pirate, quelle ontologie ?
J'espère n'être pas trop paru verbeux.
oh tu aurais pu choisir des mots plus compréhensibles du commun des mortels parfois.
Mais sinon, tu touches à l'une des limites de la démocratie liquide. Un aspect qui me rend sensible à l'argument de la démocratie limitée telle que la concevait par exemple Schumpeter. (non, ce n'était pas qu'un économiste) Non seulement il faut être capable d'analyse, mais aussi avoir les connaissances de base, s'intéresser à l'actualité, avoir le temps d'y réfléchir voire d'en discuter, et finalement la motivation de participer. Et quand on sait la proportion de gens qui votent en méconnaissance de cause, ça fait peur. Et le PP n'y échappe pas.
Et pourtant, quelle alternative ? A mon sens, le PP veut renforcer la participation du citoyen, soutient l'instauration d'instances de codécision, ce qui signifie donc l'implication de la plus large part de la population possible, et de facto une posture de pédagogue. Une posture probablement minimaliste, une simplification des mécanismes, teintée hélas d'approximations, mais dont le but est de raccrocher les wagons perdus. Pédagogie donc, mais confiance aussi, expliquer en montrant les moyens d'actions, les leviers possibles, c'est probablement l'une des pistes à privilégier. Montrer que la démocratie représentative n'est pas la panacée, mais qu'avec les bonnes pressions, et un nombre suffisant, on peut en faire une démocratie liquide.
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- Moussaillon
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Re: Le Parti Pirate, quelle ontologie ?
Entendu.
À ma décharge, j'ai tenté de n'utiliser que des mots exprimant précisément ce que je cherchais à représenter, et rien de plus. D'où certains termes peut-être pompeux. Je rêve d'une langue sans synonymes. C'est mon côté littéraire qui l'emporte !
Donc le PP veut impliquer le citoyen, mais comment ? Sans déplacer le premier choix que je pose entre un idéalisme ou un réalisme, comment impliquer le citoyen dans une époque comme la nôtre ? Si tout est cycle, nous entrons dans la phase de l'amnésie, et le barbarisme guette son heure, comme il l'a fait voici cent ans plus tôt. Nous allons entrer dans une ère de catastrophes électorales et de grandes erreurs sociales. Comment le PP peut-il se positionner face à ça ? Je suis rassuré par ta réponse, qui propose le PP comme un recours citoyen à la connaissance (auquel cas il s'agit de créer des spots d'information, ce que je suppose que vous avez déjà mis en place au moins dans les différents campus actifs de France), ou plus simplement à la politisation.
Or, nous le savons tous, les gens ne viennent plus au politique, c'est au politique, souvent racoleur, d'aller chez les gens et de s'y imposer par des procédés toujours plus triviaux afin d'impliquer et de concerner les citoyens démissionnant de leurs citoyennetés. Je ne crois pas fondamentalement en la démocratie liquide, je la conçois comme une étape, une transition vers.
Quels sont les outils dont se dote le PP pour limiter la perte ? Quelle nouveauté apporte-t-il, qui implique les gens qui ne se sentent pas impliqués par ailleurs (il y a tout de même une manne de l'ordre du 15 à 20% d'abstentionnistes, dont 5 à 10% de geeks), sur le champ politique ?
Ceci-dit je reçois la première réponse : modalité réaliste pour but idéaliste -- si j'ai bien compris. Ça me va.
À ma décharge, j'ai tenté de n'utiliser que des mots exprimant précisément ce que je cherchais à représenter, et rien de plus. D'où certains termes peut-être pompeux. Je rêve d'une langue sans synonymes. C'est mon côté littéraire qui l'emporte !
Donc le PP veut impliquer le citoyen, mais comment ? Sans déplacer le premier choix que je pose entre un idéalisme ou un réalisme, comment impliquer le citoyen dans une époque comme la nôtre ? Si tout est cycle, nous entrons dans la phase de l'amnésie, et le barbarisme guette son heure, comme il l'a fait voici cent ans plus tôt. Nous allons entrer dans une ère de catastrophes électorales et de grandes erreurs sociales. Comment le PP peut-il se positionner face à ça ? Je suis rassuré par ta réponse, qui propose le PP comme un recours citoyen à la connaissance (auquel cas il s'agit de créer des spots d'information, ce que je suppose que vous avez déjà mis en place au moins dans les différents campus actifs de France), ou plus simplement à la politisation.
Or, nous le savons tous, les gens ne viennent plus au politique, c'est au politique, souvent racoleur, d'aller chez les gens et de s'y imposer par des procédés toujours plus triviaux afin d'impliquer et de concerner les citoyens démissionnant de leurs citoyennetés. Je ne crois pas fondamentalement en la démocratie liquide, je la conçois comme une étape, une transition vers.
Quels sont les outils dont se dote le PP pour limiter la perte ? Quelle nouveauté apporte-t-il, qui implique les gens qui ne se sentent pas impliqués par ailleurs (il y a tout de même une manne de l'ordre du 15 à 20% d'abstentionnistes, dont 5 à 10% de geeks), sur le champ politique ?
Ceci-dit je reçois la première réponse : modalité réaliste pour but idéaliste -- si j'ai bien compris. Ça me va.
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Re: Le Parti Pirate, quelle ontologie ?
Camille Acristem a écrit :Est-ce que le PP part sur le principe d'une idéalisation du citoyen ?
Le Parti Pirate est composé d'un certain nombre de mouvances ⁽¹⁾ et dans la mesure où tu es la première personne à entamer le débat sur cette question à ma connaissance ⁽²⁾, il est impossible d'engager l'avis du parti tout entier. Toutefois, je pense que le fait que notre mouvement fasse cohabiter anarchistes et légalistes, en plus d'être une très bonne chose, a des implications importantes sur cette question.
Nous avons ainsi tout un panel de gens qui travaillent sur la refonte du système éducatif, d'autres sur la sensibilisation politique… pendant que certains autres réfléchissent à la mise en place pratique de contre-pouvoirs afin de patcher le système actuel. M'est avis que cette double approche de la chose ⁽³⁾ est très intéressante et nous démarque de nombre d'autres mouvements politiques en cela que nous avons ainsi un véritable projet de société à proposer (tel que formulé par nos anarchistes) et la route à suivre (telle qu'exposée par nos légalistes).
À mon sens, on devrait mener ces deux réflexions en parallèle concernant toutes les questions de société car cela permet justement de s'affranchir (intellectuellement parlant) de la condition psychologique (en terme d'éducation et de perspective) des individus. Je compte d'ailleurs proposer un amendement en ce sens à la prochaine Assemblée Générale.
Camille Acristem a écrit :Donc le PP veut impliquer le citoyen, mais comment ?
C'est une question vraiment complexe, mais je pense que la réponse à y apporter varie énormément selon le contexte, à savoir selon le domaine d'application et selon les gens que l'on cherche à impliquer dans le processus. Je ne pense pas que l'on puisse formuler de réponse générique à cette question ⁽³⁾.
⁽¹⁾ Concernant certaines de ces mouvances, on se demande ce qu'elles font là. Entre les libertariens qui considèrent que la "liberté" c'est vivre les uns aux dépens des autres, et quelques hurluberlus qui veulent que le Parti Pirate se limite au domaine numérique… Heureusement, les gens sensés restent majoritaires

⁽²⁾ Félicitations, c'est rare d'avoir un nouveau sujet de conversation chez nous ! Même si je suis sûr que tonton pers pourrait nous retrouver un vieux bout de conversation de 2006 dans lequel on évoque le sujet ^^
⁽³⁾ Mais j'espère me tromper, car ça simplifierait grandement la vie

.a'u coi. mi'e cmal.
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Re: Le Parti Pirate, quelle ontologie ?
Tu ne réponds pas à mes deux questions. Tu tournes autour.
Je pense, et je me trompe certainement, je n'en doute pas, que c'est une faiblesse. Je l'ai déjà exprimé (ici : communication/une-communication-archaique-t10908.html) mais si le PP se veut une structure idéale et théorique, il faut le préciser. S'il se veut une force politique qui fasse avancer les choses, il faudra qu'il réponde clairement à ce genre de questions. Il y en a plein, dont je ne connais pas l'occurrence (Hobbes ou Rousseau ? Droite ou gauche ? etc), auxquelles j'ai pu remarquer un refus de répondre qui ne traduit pas l'originalité ni la nouveauté du PP mais plutôt trahit une espèce de représentation factice et, pardon, puérile de "ne pas se placer". On n'est pas original par décret. On n'est pas non plus original fondamentalement. Le PP n'est pas original fondamentalement. C'est un Parti politique, point, comme il en fleurit depuis soixante-dix ans partout dans le monde. L'une de ses nouveautés vient, peut-être, de ce qu'il est aussi un regroupement d'idées dans des pays où il n'y a pas de partis, où ils ne sont pas tolérés, le PP incarne un élan, une volonté. Pour le reste, il pourra trouver sa nouveauté, et ses arguments, dans la forme.
Que vous le vouliez ou non, quand on lit le Code du Pirate, c'est un parti -- en France -- de gauche. Valeurs socialistes, volonté humaniste, enjeux éducatifs, etc. Comparez le projet politique (du peu qu'il existe) au gouvernement Sarkozy, puis comparez le au gouvernement Hollande ; il n'y a pas photo. MÊME SI oui, le gouvernement Hollande en est loin. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a plusieurs partis à gauche et à droite. La nouveauté du PP à gauche, c'est d'incorporer des idées libérales dans le rapport à la connaissance : chacun peut accéder à la connaissance par lui-même, et ne doit pas attendre que les institutions s'en occupent pour lui. Vous placez la responsabilité citoyenne en avant (d'où ma surprise de ce louvoiement pour réponse). Et c'est vrai, Wiki, encyclopédies gratuits en tous genre, bref, l'internet est une porte ouverte à chacun.
Pour en revenir à ma question, refuser de se placer sur la question d'une idéalisation du citoyen ou d'une prise en compte des tares humaines, c'est à mon sens une faiblesse. Attention, je ne veux attaquer personne, je réfléchis objectivement. Je crois le PP dans une impasse, et j'espère qu'elle n'est que timidité, et non mépris. Mépriser la politique, pour un parti politique, c'est tout simplement antinomique, donc absurde.
Je pense, et je me trompe certainement, je n'en doute pas, que c'est une faiblesse. Je l'ai déjà exprimé (ici : communication/une-communication-archaique-t10908.html) mais si le PP se veut une structure idéale et théorique, il faut le préciser. S'il se veut une force politique qui fasse avancer les choses, il faudra qu'il réponde clairement à ce genre de questions. Il y en a plein, dont je ne connais pas l'occurrence (Hobbes ou Rousseau ? Droite ou gauche ? etc), auxquelles j'ai pu remarquer un refus de répondre qui ne traduit pas l'originalité ni la nouveauté du PP mais plutôt trahit une espèce de représentation factice et, pardon, puérile de "ne pas se placer". On n'est pas original par décret. On n'est pas non plus original fondamentalement. Le PP n'est pas original fondamentalement. C'est un Parti politique, point, comme il en fleurit depuis soixante-dix ans partout dans le monde. L'une de ses nouveautés vient, peut-être, de ce qu'il est aussi un regroupement d'idées dans des pays où il n'y a pas de partis, où ils ne sont pas tolérés, le PP incarne un élan, une volonté. Pour le reste, il pourra trouver sa nouveauté, et ses arguments, dans la forme.
Que vous le vouliez ou non, quand on lit le Code du Pirate, c'est un parti -- en France -- de gauche. Valeurs socialistes, volonté humaniste, enjeux éducatifs, etc. Comparez le projet politique (du peu qu'il existe) au gouvernement Sarkozy, puis comparez le au gouvernement Hollande ; il n'y a pas photo. MÊME SI oui, le gouvernement Hollande en est loin. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a plusieurs partis à gauche et à droite. La nouveauté du PP à gauche, c'est d'incorporer des idées libérales dans le rapport à la connaissance : chacun peut accéder à la connaissance par lui-même, et ne doit pas attendre que les institutions s'en occupent pour lui. Vous placez la responsabilité citoyenne en avant (d'où ma surprise de ce louvoiement pour réponse). Et c'est vrai, Wiki, encyclopédies gratuits en tous genre, bref, l'internet est une porte ouverte à chacun.
Pour en revenir à ma question, refuser de se placer sur la question d'une idéalisation du citoyen ou d'une prise en compte des tares humaines, c'est à mon sens une faiblesse. Attention, je ne veux attaquer personne, je réfléchis objectivement. Je crois le PP dans une impasse, et j'espère qu'elle n'est que timidité, et non mépris. Mépriser la politique, pour un parti politique, c'est tout simplement antinomique, donc absurde.
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Re: Le Parti Pirate, quelle ontologie ?
Les questions de "niveaux culturels" ou "intellectuels", sont complètement relatifs (à notre référentiel). Dire que les gens n'ont pas la connaissance nécessaire pour prendre des décisions éclairées, c'est voir le verre à moitié vide. Certes, beaucoup déclarent ne pas vouloir "faire de la politique"... mais c'est aller un peu vite en besogne. En réalité ils ne veulent pas faire de cette politique.
De nombreux partis n'envisagent la politique que sous une forme marqueting : que devons nous faire pour que les gens achètent nos produits. Au Parti Pirate, notre objectif (idéal) est d'arriver à donner le pouvoir aux citoyens d'orienter la politique (ce qui est donc vraiment l'inverse). De même nous ne "donnons" pas la parole aux citoyens mais nous invitons nos concitoyens à la prendre.
Attention, nous somme pas les seuls sur ce chemin et c'est une bonne chose. C'est une politique très "2.0" (comprendre par là : qu'elle provient uniquement de la contributions des utilisateurs lambdas). Ca aura tendance à percer dans les autres partis si les "têtes" de ces partis prennent leur retraite et que la relève n'est pas soutenue par les militants (ça mettra bien quelques dizaines d'années).
Donc en mots simples :
- Idéalisation <=> voir le verre à moitié plein
- Comment impliquer le citoyen <=> en lui (nous) faisant confiance et appliquant ses (nos) décisions (c'est pédagogique).
De nombreux partis n'envisagent la politique que sous une forme marqueting : que devons nous faire pour que les gens achètent nos produits. Au Parti Pirate, notre objectif (idéal) est d'arriver à donner le pouvoir aux citoyens d'orienter la politique (ce qui est donc vraiment l'inverse). De même nous ne "donnons" pas la parole aux citoyens mais nous invitons nos concitoyens à la prendre.
Attention, nous somme pas les seuls sur ce chemin et c'est une bonne chose. C'est une politique très "2.0" (comprendre par là : qu'elle provient uniquement de la contributions des utilisateurs lambdas). Ca aura tendance à percer dans les autres partis si les "têtes" de ces partis prennent leur retraite et que la relève n'est pas soutenue par les militants (ça mettra bien quelques dizaines d'années).
Donc en mots simples :
- Idéalisation <=> voir le verre à moitié plein
- Comment impliquer le citoyen <=> en lui (nous) faisant confiance et appliquant ses (nos) décisions (c'est pédagogique).
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