Règles de confrontation physique
Publié : jeu. 30 oct. 2014, 13:21
Petite réflexion sur guerre et paix.
Art de la guerre : non-violence et aïkido militaire
La véritable victoire est de ne pas se battre. Si il y a usage de la force, c'est pour amener l'adversaire à la paix, en le respectant comme un futur ami potentiel. Ne pas l'humilier, ne pas le détruire, l'amener au sentiment que ses tentatives de destruction sont vaines, qu'il ne gagne qu'épuisement et douleur à poursuivre.
Cette conception doit s'appliquer aussi bien sur le terrain du militantisme de rue que des stratégies de défense, diplomatiques et militaires, face à des groupes ou des Etats cherchant la confrontation physique.
La rue et nous : comment manifester
- principe de sobriété : bouger peu, ne pas courir, ne pas s'agiter, rester lier, se démarquer dans les manifestations par une apparence de bloc (venir habillés en pourpre/bordeaux ?), mouvements coordonnés sans précipitation (le vaisseau pirate fend la foule)
- pas de soutien aux Blacks Blocs se faisant casseurs et autres adeptes de la destruction comme prémisses à la construction
- pas de provocation ni d'agression des forces de l'ordre
- pas de résistance en cas d'arrestation
- toujours avoir des fraises Tagada Purple pour amadouer les chiens policiers et en proposer à leurs maîtres (c'est à moitié une blague, ce pourrait être un gimmick de terrain)
///////////////
Pour préciser d’où je parle : j’avais 20 ans en 1989, étudiant à Toulouse, époque où le SCALP a voulu faire un attentat au siège du FN. Il m’arrivait de trainer dans les milieux alternatifs, punks, skins, militants de ceci et cela, Boulevard du Rock et radio FMR. 25 ans plus tard, le bilan que j’en tire est celui de mouvements stériles dont une partie, difficile à estimer, était à moitié suicidaire ou simplement adepte de l’idéologie bière/baston.
J’ai cru comprendre que vous aviez eu des débats houleux autour de Clément Méric, et si idéologiquement le Parti Pirate est en lien avec l’histoire anarcho-libertaire, si par principe il faut une forme de solidarité, il ne faut pas non plus banaliser ce que signifie le choix de la confrontation physique. Je ne sais pas si c’est une affaire de jeunesse naïve ou de classe sociale mais quand on va à la baston on doit savoir qu’on risque sa peau, que ce n’est pas si difficile de tuer ou mourir.
Art de la guerre : non-violence et aïkido militaire
La véritable victoire est de ne pas se battre. Si il y a usage de la force, c'est pour amener l'adversaire à la paix, en le respectant comme un futur ami potentiel. Ne pas l'humilier, ne pas le détruire, l'amener au sentiment que ses tentatives de destruction sont vaines, qu'il ne gagne qu'épuisement et douleur à poursuivre.
Cette conception doit s'appliquer aussi bien sur le terrain du militantisme de rue que des stratégies de défense, diplomatiques et militaires, face à des groupes ou des Etats cherchant la confrontation physique.
La rue et nous : comment manifester
- principe de sobriété : bouger peu, ne pas courir, ne pas s'agiter, rester lier, se démarquer dans les manifestations par une apparence de bloc (venir habillés en pourpre/bordeaux ?), mouvements coordonnés sans précipitation (le vaisseau pirate fend la foule)
- pas de soutien aux Blacks Blocs se faisant casseurs et autres adeptes de la destruction comme prémisses à la construction
- pas de provocation ni d'agression des forces de l'ordre
- pas de résistance en cas d'arrestation
- toujours avoir des fraises Tagada Purple pour amadouer les chiens policiers et en proposer à leurs maîtres (c'est à moitié une blague, ce pourrait être un gimmick de terrain)
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Pour préciser d’où je parle : j’avais 20 ans en 1989, étudiant à Toulouse, époque où le SCALP a voulu faire un attentat au siège du FN. Il m’arrivait de trainer dans les milieux alternatifs, punks, skins, militants de ceci et cela, Boulevard du Rock et radio FMR. 25 ans plus tard, le bilan que j’en tire est celui de mouvements stériles dont une partie, difficile à estimer, était à moitié suicidaire ou simplement adepte de l’idéologie bière/baston.
J’ai cru comprendre que vous aviez eu des débats houleux autour de Clément Méric, et si idéologiquement le Parti Pirate est en lien avec l’histoire anarcho-libertaire, si par principe il faut une forme de solidarité, il ne faut pas non plus banaliser ce que signifie le choix de la confrontation physique. Je ne sais pas si c’est une affaire de jeunesse naïve ou de classe sociale mais quand on va à la baston on doit savoir qu’on risque sa peau, que ce n’est pas si difficile de tuer ou mourir.