Maelgar a écrit :Oui, d'ailleurs il est communément admis que la suppression de la peine de mort a fait exploser le compteur de la délinquance et de la récidive.
En ce qui concerne la récidive, merci d'enfoncer la porte ouverte. La peine de mort empêche toute récidive, de la nature même de la peine.
En ce qui concerne la délinquance et la récidive de la délinquance, je conteste fortement. La délinquance n'était pas punis de peine de mort. Quoi qu'il arrivait en délinquance, tu ne risquais pas ta tête. Quant aux crimes punissables de peine de mort, leur nombre a continué de diminué après l'abolition de la peine de mort (notons donc qu'il n'y a pas eu d'effet lors de l'abolition, ni positif ni négatif). Et les états qui remis la peine de mort après l'avoir abolis, n'ont pas vu d'effet sur le nombre de crimes.
Le nombre de victime est sensiblement le même. Car en cas de peine de mort, le criminel est plus jusqu'au boutiste (s'il résiste il peut vivre, il se rend, il est puni de peine de mort, le choix est souvent vite fait). Donc avec la peine de mort il y a plus de victime avant l'arrestation ou la mort lors de celle ci, sans la peine de mort, tu as moins de victime avant, mais compensé par la récidive (qui demeure faible en matière de crime, 4,9% en 2010, dont moins de 3% pour ce qui est des crimes sexuels ou d'homicides qui sont les crimes le plus souvent punis de peine de mort).
Et sinon elle sert à quoi cette discussion exactement ?
A savoir où l'on se place vis à vis de la répression.
Je rejoins Daniel, la repression n'a jamais eu de valeur pédagogique.