Messagepar ID-noires » jeu. 19 avr. 2012, 12:35
Sur les salaires des élus :
Avant de parler salaire des élus, je souhaite exprimer ma vision sur les mandats d'élus.
Pour les mairies, je ne limiterai pas le nombre de mandats possible. Un élu, qu'il soit conseiller municipal, adjoint ou maire, doit pouvoir se former aux taches qu'ils lui incombent dans le temps, ce qui lui permet d'acquérir des compétences afin de briguer un mandat de conseiller général, régional, ou de député. Mais il faut prendre en compte les différences entre une mairie de 500 habitants et une mairie de 500 000 habitants, le système actuel du vote des salaires des élus avec un plafond maximum est plutôt juste à mon avis, même si des abus peuvent apparaître avec des petites mairies ou le maire va faire voter le maximum de salaire alors que le temps passé à sa tache n'est pas justifié. Aux électeurs de juger leurs élus et de ne pas les réélire. Pour rappel les élus locaux ne sont pas des "politiciens professionnels" et ont aussi une activité privée qu'ils soient salariés, indépendant ou patron, leur salaire doit donc être en proportion du temps qu'ils passent à gérer les affaires de la commune. Donc à mon sens, la législation actuelle sur les salaires des élus municipaux est plutôt bonne.
Pour les conseils généraux et conseils régionaux, je limiterai le nombre de mandats possibles et interdirai le cumul de mandats... 3x5ans pour un conseiller général ? 2x5ans pour un conseiller régional ?... ces élus ont aussi une activité privée de salariés, indépendant ou patron et leur salaire d'élu doit être indexé sur leur implication, leur temps passé aux taches de leur fonction. Même système que pour les mairies avec vote de salaire en assemblée du conseil Générale ? Du conseil Régional ? Quel plafond ? Se pose aussi le contrôle du temps de présence/participation aux Assemblées Générales, aux votes, aux réunions de travail ?
Pour les Députés de l'Assemblée Nationale, je limiterai le nombre de mandats possibles et interdirai le cumul de mandats ... 2x5ans? 3x5 ans ? Je reverrai aussi le nombre de sièges et le découpage électoral qui à mon sens sont actuellement une magouille politicienne à des fin de prédominance de parti politique et de majorité au sein de l'Assemblée. Un statut étatique de Député non compatible avec une autre activité privée, les taches qui incombent aux députés requièrent un temps de présence et d'investissement qui à mon sens ne sont pas compatible avec une autre activité qu'elle soit salariée, indépendante ou patronale. La présence obligatoire aux Assemblées, aux votes, aux réunions de travail, un salaire fixe + retraite + hébergement de fonction + repas + frais de déplacement + secrétariat... Ces personnes, auraient de fait l'obligation de vivre non loin de l'Assemblée Nationale pour effectuer leur travail, l'état aurait donc pour obligation de faciliter leur vie à la mesure des contraintes de leur fonction, gérer les rapprochement familiaux et les frais auquel sa fonction le contraint s'il y a lieu Un député parisien vie déjà à paris, mais à un député marseillais, on ne peux raisonnablement pas lui demander de faire le choix de 8 heures de trajet par jour ou de ne voir sa famille que le week-end, il faut donc trouver un système équilibré et juste au même titre que son engagement à devenir député et donc à abandonner ou mettre entre parenthèse sa vie privé doit être prise en compte.
Pour les Sénateurs, je limiterai le nombre de mandats possible et interdirai le cumul des mandats et limiterai le droit de se présenter à d'anciens députés de l'Assemblée Nationale leurs rôle et leur fonction étant un cabinet de réflexion, une connaissance parfaite du système législatif et un recul suffisant, ils doivent avoir les connaissances et la maturité requise et acquise dans une fonction de Député. J'aurai tendance à leur donner le même système de droits, devoirs et émoluments que les Députés.
Les ministres, n'étant pas par obligation des élus, mais leurs taches et leurs fonctions n'étant pas compatible avec une activité privée salariée, indépendante ou patronale, il faut leur créer un statut spécifique au même titre que les députés et sénateurs. Le statut et le système de compensation financière qui leur est accordé doit prendre en compte les aspects "siège éjectable" et les responsabilités de leur fonction. Trouver un système juste pour ces personnes en charge des responsabilités de l'exécutif de notre pays doit se faire avec beaucoup de réflexion. Je n'ai pas d'idée précise sur ce sujet.
Le Président de la République, est un élu avec évidement une limite de nombre de mandats 2x5ans ferme ! Le non cumul de mandat, une évidence. La non compatibilité avec une activité salariée, indépendante ou patronale. L'obligation d'avoir été un Député ou Sénateur ou Ministre ? Un salaire fixe + retraite + hébergement de fonction + repas + frais de déplacement + secrétariat... Au même titre que les Députés, Sénateurs...