Quelques suggestions

[AGG]

Je pense pas que ce soit tout à fait le cas, je vous rappelle que l'électorat de droite, c'est le haut et le bas de l'échelle sociale, les électeurs du FN, n'en déplaisent à certains, sont généralement bien en bas de l'échelle (ceux qui se font justement voler leur place par les immigrés, la classe "moyenne" elle s'en tamponne bien de ça). Sarkosy a surement dupé pas mal de personne avec son slogan "travailler plus pour gagner plus", c'est pas une haine des pauvres, c'est une haine des profiteurs, comme celle qu'entretiennent les partis d'extrême droite. "Eux, ils travaillent pas, mais ils sont quand même payés, à partir de maintenant on va travailler plus et les "branleurs" seront laissés pour compte". Ça a fait mouche.

Ah ben voilà, je constate que je suis pas le seul à penser ça.

[AGG]

Non le gauchiste est plus généralement celui qui fait des marginalisés du système économique une élite qui devrait avoir tous les pouvoirs. Je crois que c'est Lénine qui disait très justement que le gauchisme est le cancer du socialisme.

En réalité il parlait du "trade-unionisme", à savoir l'action syndicale. Mais c'est peu ou prou la même chose: le syndicalisme cantonne la contestation ouvrière sur le terrain de la question salariale et de la défense des acquis sociaux. Le syndicalisme détourne le prolétariat de la révolution, à savoir la remise en cause de l'ensemble du système.

Bon ça fait 3 posts de suite. Je sens que je vais me faire taper dessus par les modos.

[Raphaël Florès]

Dans son bouquin "la maladie infantile du communisme : Le gauchisme", il s'attaque en effet à la monopolisation des forces prolétaires dans le syndicalisme, eh bien je pense qu'on retrouve ça de façon encore très présente de nos jours. Que nombreux sont ceux à l'extrême-gauche qui affirment qu'il ne faut pas voter mais destituer, agir plutôt qu'élire, etc ... je pense que c'est très proche effectivement.

Mais je pense qu'utiliser ce terme peut être utile pour faire saisir aux intéressés qu'ils se trompent en considérant qu'ils pourraient mieux choisir que d'autres électeurs: les classes moyennes constituent moins l'assiette de base pour Sarkozy que les nouveaux "prolétaires" que sont les employés. Sarkozy vend du rêve, mais les classes moyennes n'en ont que faire puisque pour elles c'est tout simplement leur quotidien (un cadre sup s'en contrebranle des voyages au Mexique, il peut s'en payer 3 par an). C'est donc bien par son charisme que Sarkozy se fait élire, car il est clair que sur le point des idées il y a un vide monumental.

Ce vide étant aussi conséquent à gauche, voire encore pire, il n'y a pas 36 000 solutions pour les électeurs qui ont un minimum de culture politique et économique: il faut voter pour le moins pire. Et c'est là que nous intervenons, car bien entendu on a pas les moyens de l'UMPS, encore moins les relations, mais on a des idées nouvelles qui peuvent trouver un écho favorable dans les classes moyennes. Mais pour ça, il va très sérieusement falloir mettre au placard un gauchisme qui n'a plus aucune prise sur le réel.

[floyd]

Je me demande si vous connaissez des électeurs de droite

On en a attrapé 1 en 2006 et on l'a mis chez Floyd dans du formol. On va souvent le voir, un peu comme en pélerinage, c'est un peu notre solutré, notre tamagochi

J'ai pris une photo :

ça mange et ça râle tout le temps ces bêtes là. D'ailleurs pOP c'est ton tour de garde le week-end prochain.

[Jonathan]

Mais pour ça, il va très sérieusement falloir mettre au placard un gauchisme qui n'a plus aucune prise sur le réel.

Tout comme l'anti-sarkozysme primaire et le fait que tout ce qui se fait "à droite" est mauvais.
On parle de précarité, de privatisation des organisations publiques... n'oublions pas les exploits de la gauche en la matière (France Télécom, ça a été décidé quand déjà ?).
On parle de racisme et de montée des extrêmes... là aussi, n'oublions pas Tonton (sans lui, le FN serait resté à l'état de groupuscule, et le 21 avril 2002 tel qu'on le connaît n'aurait probablement jamais eu lieu).

Merci Tonton ! Merci le PS !

Pour ce qui est du charisme de Sarkozy, là aussi je suis complètement d'accord. Je fais partie de ceux qui ont assisté à plusieurs de ses meetings. Et bien, qu'on l'aime ou non, il n'y a clairement pas photo par rapport à plusieurs de ses pairs à droite.
Et à gauche... euh, Marie-Ségolène ? Reine des énormités, comme l'a rappelé pers. Je me souviens encore de la nécessité de doubler le nombre de fonctionnaires de police en faisant en sorte que chaque gardienne de la paix puisse être raccompagnée chez elle par un agent (sic).
François Hollande ? Une vraie caricature... je me demande même si son personne aux Guignols n'est pas plus crédible que l'original (c'est dire).
Je me demande même comment on peut avoir le courage d'adhérer au PS avec de tels leaders.
DSK est probablement le seul rival possible et solide à ce niveau. Mais il ne gagnera probablement pas les primaires, car pas assez "à gauche" (qui a dit gauchiste ?).

[AgentK]

(France Télécom, ça a été décidé quand déjà ?).

depuis 20 ans où DSK a donné le coup de grâce...

DSK est probablement le seul rival possible et solide à ce niveau. Mais il ne gagnera probablement pas les primaires, car pas assez "à gauche" (qui a dit gauchiste ?).

tu l'aimes toujours DSK ?...

Quoi qu'il en soit, un leader ayant du talent est nécessaire mais... on verra ça en 2011 après N meetings et N puissance N prises de têtes (ou cacas nerveux selon certain).
Chaque élection doit être menée au mieux pour apprendre et se préparer pour les éléctions législatives de 2012.

[Jonathan]

tu l'aimes toujours DSK ?...

Mais je ne l'aime pas particulièrement
Je pense juste qu'il est le "moins pire".

Et effectivement, on lui doit une partie (seulement) du cas France Télécom et ce qu'il en est advenu aujourd'hui.
Un vrai cas d'école, mais là je ne t'apprends rien.

[Résistance]

A force, les gens ne donneront plus leur confiance comme ça. Un jour, le charisme ne suffira plus. Et je crois que Sarko, c'est la fois de trop (le dégoût a pris une ampleur assez impressionnante ces derniers temps, l'histoire se répète trop).
D'où l'intérêt d'actions comme la nôtre pour réconcilier les gens avec la politique et nos institutions (rêvons ^^), ce que je pense être la démarche implicite du PP.

NB : pour DSK, je pense qu'il passera les primaires si elles sont ouvertes (un semblant de sérieux suffira pour ça, les gens en sont revenus de Ségo)

Pour le reste, pOP a dit l'essentiel qui se résume bien par ça : "La mode est au ricanement des idéalistes, des idéaux, d'une certaine morale, on est pas obligés d'y céder." (dont certains idéalistes qui croient aux membres, plus qu'aux moutons - oups - militants)

NB : Ce n'est pas la démocratie interne (lol - faut-il rappeler le dernier vote des militants) qui tue le PS, mais plutôt l'inverse (sans rien qui puisse arbitrer clairement des combats de coqs un peu trop fiers)...

Faire comme les autres, être lisses, vous affirmez que c'est le chemin de la victoire... Je crois - perso - que c'est l'échec assuré. La pensée unique venue du haut, ça effraie (surtout au PP).
"Le contenu importe moins que le contenant" : j'ose espérer que l'inverse va prendre le pas. Dans tous les cas, un des fondamentaux ici, c'est la liberté d'expression (et d'opinion), qui est non négociable - où comment prétendre la défendre. Donc le bazar, je concède : à nous de l'organiser pour s'y retrouver.
(la politique politicienne prend les gens pour des cons sous-informés ? Probablement, et ces cons pas si cons le savent et de plus en plus d'entre eux ne veulent même plus en entendre parler, au point de ne plus voter (erf) --> On tente justement une approche différente : échec ou pas, on aura essayé.)

Rajoute peur des membres, Rackham. (d'où la préférence de certains pour les militants, j'imagine)

(un membre, pas un militant - Oulâ ! à la bourguignonne - mais qui peut militer aussi si besoin) ^^
PS : Raph', ça m'étonnerait que tu aies envie d'être un militant ici, non ? lol

[Raphaël Florès]

Eh bien si pourquoi ce ne serait pas le cas ?

[Résistance]

Au sens suivre la tête bille en tête sans pouvoir critiquer ou s'exprimer ? Hum, je la note celle-là ! ^^
Je ne savais pas que tu voulais qu'on prenne position sur l'échiquier politique... Ni que toi, qui tape souvent sur la direction (et qui en a le droit), souhaitais te mettre au pas sans pouvoir exprimer la moindre divergence... (là, tu me déçois un peu lol)

(excuse moi AGG pour la citation partielle, je déteste ça, ça déforme le propos - tous ceux qui ne l'ont pas lue, allez voir la contribution avant de juger - c'est surtout pour illustrer tout ce que Raph' critique depuis des mois et qu'il paraît être prêt à accepter maintenant - pas moi ^^)

[...]des fois on a l’impression que vous êtes une composante de la gauche socialiste, puis on se dit qu’en fait vous êtes des libéraux démocrates, et enfin on se dit que vous êtes des communistes (j’ai même vu des touches de nationalisme par ci par là). Or, il est absolument primordial de clairement identifier un projet politique : l’électeur de base est un crétin dont l’éducation politique est proche du néant, il faut partir de ce principe (Churchill disait : « une conversation de cinq minutes avec l’électeur moyen est le meilleur argument contre la démocratie »).
[...]
Un parti politique a besoin d’un projet défini a priori, en petit comité ou par un seul homme, un leader (élu ou pas, peu importe). Oui, je sais, ça fait pas très « démocratie participative » mais c’est comme ça depuis le début du XX° siècle et l’invention du parti moderne, théorisé par un type qui s’appelait Lénine. Croyez-le ou pas, tous les partis sont aujourd’hui construits sur le modèle léniniste : un chef ou un petit comité de chefs, des militants soumis, petits soldats dévoués à une cause.
[...]
Si on y adhère on le fait jusqu’au bout et on ferme sa gueule.
[...]
Mais le principe de base est le suivant : la démocratie c’est en dehors du parti. Dans le parti, c’est la dictature.
[...]

D'ailleurs, au passage, je comprends tout à fait ta remarque AGG, dans le sens où on manque de clarté (ça se fait petit à petit), mais si on doit convaincre à l'extérieur, je ne vois pas en quoi c'est gênant de devoir aussi convaincre en interne (ce qui fait que ça se fait petit à petit ^^).
(Et je crois que notre aspect démocratique est très bien perçu de l'extérieur - la dictature nous vaudrait sûrement moins de regards conciliants vu ce que nous défendons -, comme de l'intérieur - tout le monde est bien content de pouvoir critiquer ou questionner quoi que ce soit, ce qui n'empêche pas d'y aller mollo pendant les élections et de militer)

[Ogulak]

Je pense qu'il faut séparer les choses:

- l'aspect ideologique : qui demande du temps pour être affiné sur les différents sujets; sujet à débats et qui débouchera sur un programme détaillé and co. A ce titre tlm a droit de parole sur le forum ou autre sans aucune contrainte, et peut intervenir pour proposer ou remettre en question telle ou telle chose.
- l'organisation "logistique": c'est elle qui fait qu'on se fait connaitre de l'exterieur. Ben là à mon avis faut être un peu plus "carré". Avoir un mode décisionnel réactif et ferme et tlm s'y tient. Une fois que quelque chose a été approuvé par le groupe de personnes qu'il se doit, ben on s'y tient et on revient pas dessus (dans l'immédiat du moins). C'est cette organisation qui fait connaitre nos idees et permettra d'avoir un message homogène au niveau national et dans le temps surtout.