Forum du Parti Pirate

Molleindustria est un regroupement d'artistes, de designers et de programmeurs italiens qui proposent des "serious games" militants.

Bourrés d'humour noir, ces jeux (la plupart en italien et en anglais seulement) veulent nous faire réfléchir sur notre mode de vie actuel.

Après avoir nous avoir proposé de jouer un infâme maître du pétrole dans Oligarchy et de nous avoir mis à la tête de la société McDonald's, on nous propose Free Culture.

Bien que le jeu soit en anglais, pas besoin d'avoir de grandes connaissances dans cette langue pour y jouer. Dans une aire de jeu circulaire, circulent des "idées" représentées par des boules jaunes ornées d'une ampoule. Avec votre curseur en forme de boule bleue ornée d'un "C" (représentant le sigle Creative Commons), vous devrez déplacer ces idées vers des petits bonshommes verts.

Cependant, autour de cette aire commune, circule une sorte d'aspirateur à idées représentant ceux qui veulent prendre ces idées et les placer sous licence commerciale. Il faudra donc se servir de son curseur pour préserver les idées et les donner aux bonshommes verts du marché du libre. Plus vous leur donnez des idées, plus ils en produisent de nouvelles, alimentant le stock central. Mais attention : les verts ont une durée de vie limitée. Si vous ne les nourrissez pas, ils se transforment en mornes concommateurs de la culture commerciale... La mission est assez difficile car le marché est vorace...

Le jeu est une illustration originale et partisane de l'affrontement actuel entre culture libre et culture commerciale. A ce titre, il permet de comprendre les enjeux de cette bataille, sans longs discours. Ceux-ci viendront plus tard, pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur le principe des licences en Creative Commons et autres licences libres.

Impertinente, cette production de Molleindustria réussit encore le pari de mélanger opinion et jeu vidéo.

Mourioche a écrit :Bordel !

Mourioche a écrit :En fait, plus l'un des deux camps prends l'avantage, en même temps plus il lui est difficile de le garder et de progresser, et plus il deviens facile à l'adversaire de se refaire.

On dirait que l'avantage oscille entre l'un et l'autre des camps; comme s'il y avait un équilibre dynamique et peut être mouvement perpétuel.

Peut être en est il ainsi dans la réalité ?