Ces attaques ridicules au nom du droit d'auteur...

[pers]

Bonjour tout le monde,

Richard Stallman signale à l'instant cette magnifique plainte des héritiers Faulkner (mort il y a cinquante ans, dans la pauvreté et l'alcoolisme) contre Woody Allen et les studios Sony pour une citation de... huit mots.

The past is never dead. It's not even past."

Cela rejoint la liste des absurdités du droit d'auteur que j'avais commencé à dresser il y a longtemps (ainsi que dans un autre topic qui a été supprimé par notre crl international).

[pers]

J'hallucine, ils recommencent.

Le lendemain du dépôt de plainte pour le film de Woody Allen, les ayants-droit Faulkner déposent une _nouvelle_ plainte, cette fois contre un journal qui a laissé passer une pub où était citée la phrase suivante :

We must be free not because we claim freedom, but because we practice it.

(Bon, il y a un peu plus de huit mots là. C'est décevant.)

[EDIT: correction syntaxe. Merci clemage.]

[clemage]

Le lien est mort, mais si on a même plus le droit de citer des personnages historiques/auteurs, on est mal barrés.

[Konwhald]

Qu'est-ce que j'ai ri ^^

[pers]

Dans toutes ces procédures, ce qu'il faut bien garder à l'esprit c'est qu'il y a des cabinets d'avocats dont le métier est d'imaginer chaque jour un nouveau procès pour le moindre prétexte.

[Khakaoura]

Il suffit de lire les billets de Calimaq relatifs au Copyright Madness, sur son weblog S.I.Lex ; c'est tellement ridicule et inquiétant que je ne sais jamais s'il vaut mieux rire ou en pleurer. Bien souvent, je préfère en rire, quand même.